Le ministre Heurtel a fait valoir le leadership du Québec en matière de lutte contre les changements climatiques à Lima
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Cabinet du ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques15 déc, 2014, 16:48 ET
QUÉBEC, le 15 déc. 2014 /CNW Telbec/ - De retour de la 20e conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui se déroulait à Lima, au Pérou, le ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel, s'est dit très satisfait du travail réalisé par la délégation québécoise, qui aura notamment permis d'accroître la visibilité des actions novatrices du Québec en matière de lutte contre les changements climatiques, de renforcer la mise en commun des efforts réalisés par les États fédérés et d'avoir des échanges fructueux avec de nombreux acteurs impliqués dans les négociations sur le climat.
« Je suis très heureux des échanges que nous avons eus avec différents ministres et représentants d'États, de provinces et de régions au cours de la mission. Nos discussions ont donné des résultats tangibles, notamment la signature d'une déclaration commune, d'une entente et d'une lettre d'intention. Celles-ci auront des répercussions positives sur les actions des États fédérés dans les mois à venir et ont permis de renforcer nos liens avec des partenaires qui, tout comme le Québec, font de cet important enjeu une priorité », a soutenu le ministre Heurtel.
Sur diverses tribunes, le ministre a fait valoir l'importance d'instaurer un prix carbone et d'intégrer les mécanismes de marché dans le prochain accord sur le climat qui devrait être conclu à Paris en décembre 2015. En effet, le gouvernement a choisi de faire de son système de plafonnement et d'échange de droits d'émission de gaz à effet de serre la pièce maîtresse de sa stratégie de lutte contre les changements climatiques et un tremplin vers une relance économique du Québec davantage axée sur le développement durable. Le ministre a fait état des derniers développements relatifs à la mise en œuvre du marché du carbone Québec-Californie, dont la première vente aux enchères conjointe s'est déroulée avec succès le 25 novembre dernier. Il a également encouragé les autres États à adopter de tels mécanismes de marché sur leur propre territoire. « Il est urgent d'intégrer dans l'économie les coûts associés aux émissions de GES non seulement pour réduire ces émissions, mais pour renforcer la capacité de l'économie à évoluer dans un XXIe siècle qui devra être de plus en plus sobre en carbone », a affirmé le ministre au cours d'un événement organisé par l'International Action Carbon Partnership (ICAP), dans lequel il était l'invité d'honneur, avec la ministre de l'Environnement de la Colombie-Britannique, Mme Mary Polak.
Les deux ministres, ainsi que leur homologue de l'Ontario, M. Glenn Murray, ont réitéré leur volonté commune d'accroître leur collaboration afin de renforcer le dialogue pancanadien en matière de lutte contre les changements climatiques et le rôle des gouvernements infranationaux à l'échelle internationale. Les trois ministres ont également profité de leur présence à Lima pour publier une déclaration commune, avec la Californie, dans laquelle ils ont réaffirmé leur engagement commun envers la lutte contre les changements climatiques à l'échelle mondiale.
Le rôle crucial des gouvernements infranationaux
Lors de la conférence « North American Sub-National collaboration on Climate Change Mitigation » organisée par The Climate Registry et Climate Action Reserve, les actions menées par les gouvernements infranationaux nord-américains sur leur territoire respectif étaient à l'ordre du jour.
À l'occasion de l'assemblée générale de l'Alliance des États fédérés et des régions du Climate Group, le premier ministre du Québec s'est vu confirmer, de nouveau, son rôle de coprésident de l'organisation, aux côtés du Pays basque et de l'Australie-Méridionale, et ce, pour les deux prochaines années. Le Climate Group est une organisation sans but lucratif ralliant quelque 150 membres - États fédérés, régions, villes, entreprises et personnalités publiques - et dont la mission consiste à accélérer le développement d'une économie mondiale plus sobre en carbone
Le ministre a également signé, au nom du gouvernement du Québec, le Pacte des États et régions (Compact of States and Regions). Cette entente vise à créer une plateforme internationale pour mettre en valeur les différentes cibles de réduction d'émissions de GES des gouvernements infranationaux, ainsi que leurs politiques de lutte contre les changements climatiques. Notons que le premier ministre du Québec s'était engagé, lors du Sommet des Nations Unies sur le climat, tenu en septembre 2014 à New York, à adhérer au Pacte des États et régions.
« Quelle vision francophone partagée pour l'accord post-2020? » a été la question qui a animé les discussions lors d'un événement organisé par l'Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD). « Le Québec fonde beaucoup d'espoir sur l'accord sur le climat qui sera adopté à Paris. Nous croyons que cet accord doit non seulement reconnaître, mais aussi renforcer la capacité des gouvernements infranationaux comme celui du Québec à agir en faveur de la protection du climat. Nous souhaitons aussi que les mécanismes de marché, y compris les mécanismes mis en œuvre par des gouvernements infranationaux, soient reconnus dans l'accord comme un outil économique efficace pour réduire les émissions de GES », a souligné le ministre, en ajoutant que l'accord pourrait apporter une importante contribution à l'élaboration de normes et de procédures favorisant la liaison des marchés du carbone.
L'électrification des transports et l'innovation pour un avenir plus sobre en carbone
Un événement consacré à l'électrification des transports a été organisé par la Carbon Action Reserve. Détenant plus de 50 % des ventes de véhicules électriques au Canada, le Québec est un leader dans ce domaine. Le ministre a soutenu que « l'électrification des transports est un créneau d'avenir pour le Québec et qu'il ouvre la porte à l'innovation, au développement de l'industrie manufacturière, à la création d'emplois et à une meilleure compétitivité économique ». Cette rencontre a donné lieu à la signature d'une lettre d'intention par le Québec et la Californie concernant une collaboration plus soutenue en matière d'électrification des transports.
En marge de l'événement, le ministre a participé à plusieurs activités de maillage qui ont mené à des échanges fructueux. Une rencontre entre le Québec, l'Ontario et la Californie a notamment permis d'aborder les possibilités d'accroître le commerce, l'innovation et le développement économique dans des secteurs à faible empreinte carbone. Le ministre a également eu des discussions d'intérêt avec la ministre fédérale de l'Environnement, l'honorable Leona Aglukkaq, ainsi qu'avec le ministre de l'Environnement et du Développement durable des ressources de l'Alberta, M. Kyle Fawcett. Le ministre Heurtel a également rencontré le président du Conseil de la Maison blanche sur la qualité de l'environnement, M. Mike Boots, ainsi que M. Tom Carnac, conseiller principal de la secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, Mme Christiana Figueres.
Un appel à l'action
« L'ampleur du défi posé par les changements climatiques nécessite des actions d'une ampleur sans précédent, qui induisent une nouvelle vision du développement économique et social de nos sociétés. Des actions qui concilient l'économie et l'environnement et qui assurent à la génération actuelle ainsi qu'aux générations futures un avenir prospère. Plus que jamais, nous devons faire cause commune et travailler ensemble à la création d'un monde durable et plus sobre en carbone. C'est d'ailleurs dans cet esprit que le premier ministre du Québec, M. Philippe Couillard, a convié ses homologues des provinces et des territoires à un sommet sur les changements climatiques, en avril 2015. Cette responsabilité nous incombe individuellement et collectivement. Au-delà des mots, c'est d'engagements concrets que nous devrons paver notre route vers Paris en 2015. C'est le message que le Québec a porté haut et fort à Lima », a conclu le ministre.
SOURCE : Marie-Catherine Leduc Attachée de presse adjointe Cabinet du ministre du Développement durable, de Tél. : 418 521-3911 |
INFORMATION : Relations avec les médias Ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques Tél. : 418 521-3991 |
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