Le ministre Jolin-Barrette doit traiter les 18 000 dossiers d'immigration annulés
QUÉBEC, le 12 févr. 2019 /CNW Telbec/ - Le député de Laurier-Dorion et responsable solidaire en matière d'immigration, Andrés Fontecilla, demande au ministre de l'Immigration, Simon Jolin-Barrette, de faire marche arrière et de revenir sur sa décision d'annuler les 18 000 demandes d'immigration déposées dans le cadre du Programme régulier de travailleurs qualifiés.
« Au lieu d'utiliser les 19 millions $ prévus dans le projet de loi n° 9 pour le remboursement des CSQ, le gouvernement doit embaucher des fonctionnaires supplémentaires au ministère de l'Immigration pour traiter les 18 000 dossiers d'immigration en inventaire selon les anciennes règles. Le premier ministre veut des immigrants mieux qualifiés, mieux intégrables, mais pendant ce temps, M. Jolin-Barrette est en train de déchiqueter leurs dossiers sans plus de cérémonie », déplore M. Fontecilla.
Depuis le dépôt du projet de loi, les député-es de Québec solidaire ont reçu des centaines de témoignages de personnes et de familles touchées par cette mesure inhumaine et cruelle.
« M. Jolin-Barrette a beau tenter de se faire rassurant sur les plateaux de télévision, les milliers de gens derrières ces demandes vivent dans la peur et dans l'incertitude quant à leur avenir. Ces personnes ne veulent pas d'un chèque de remboursement : elles veulent être traitées avec dignité et respect. Pas plus tard qu'hier, j'étais avec une dame dont le permis de travail arrive à échéance ce soir! Demain matin, elle n'aura plus le droit de travailler, et ce même si elle occupe actuellement un emploi ici. C'est ce genre d'histoires que nous entendons par centaines depuis jeudi. S'il a un minimum d'humanité, le ministre doit admettre qu'il fait fausse route et revenir sur sa position », insiste M. Fontecilla.
Le député de Laurier-Dorion rappelle que près d'une demande sur cinq touchée par le projet de loi n° 9 a été envoyée du Québec.
« On parle de gens qui paient leurs taxes et leurs impôts à Revenu Québec, qui sont francophones ou en voie d'apprendre le français. Si le gouvernement veut réformer le processus d'admission au Québec, cela ne doit surtout pas sur le dos des gens qui ont fait confiance au système d'immigration du Québec. Il y va de la crédibilité de notre parole », conclut-il.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Simone Lirette, Attachée de presse du caucus de Québec solidaire, 514-994-5095 ou [email protected]
Partager cet article