Le modèle entrepreneurial de Victoriaville: 7e meilleure ville au Canada en
matière d'entrepreneuriat, selon une étude publiée dans le National Post
VICTORIAVILLE, QC, le 20 oct. /CNW Telbec/ - Selon une étude réalisée par la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) et publiée dans le National Post de ce lundi 19 octobre, la ville de Victoriaville figure au 3e rang parmi les villes du Québec et au 7e échelon parmi les villes canadiennes les plus dynamiques en matière d'entrepreneuriat.
La lecture des résultats de l'étude permet au "modèle Victoriaville" de se positionner avantageusement parmi les 100 villes de 25 000 habitants et plus participant à cette étude. Des 12 facteurs servant à évaluer le dynamisme de l'entrepreneuriat dans ces villes, Victoriaville se classe au-dessus de la moyenne dans la majorité des critères d'analyse, démontrant ainsi la qualité du tissu entrepreneurial local et des outils encadrant son développement.
Cette excellente performance de la ville de Victoriaville repose sur plusieurs facteurs, dont notamment l'importante quantité de créations d'entreprises et le ratio élevé d'entreprises par habitant. De plus, l'étude souligne une qualité du milieu victoriavillois, soit l'importance de la proximité entre le milieu politique et le milieu économique. Puisqu'il connait bien ses entrepreneurs et leurs besoins, le milieu municipal est en mesure de développer une forte culture entrepreneuriale et d'adopter des politiques publiques favorables à son développement.
Une culture entrepreneuriale aux assises centenaire
Pour sa part, la Chambre de commerce et d'industrie des Bois-Francs et de l'Érable (CCIBFE), croit que "le modèle Victoriaville" s'applique également à l'échelle régionale.
Notre histoire est, très certainement, à l'origine de notre façon de brasser des affaires. Nos ancêtres, selon l'abbé Racine, publiaient en 1844 que les fermiers de la région avaient un meilleur rendement que les Anglais. Notre culture entrepreneuriale est teintée encore aujourd'hui de cet esprit d'innovation, de performance et d'avant-gardisme.
Nos entrepreneurs sont concertés et généreux; ils s'impliquent, en grande majorité, dans des œuvres auxquelles ils croient. Le plus étonnant est de constater que certains cadres dans les entreprises de chez nous ont des revenus supérieurs aux propriétaires.
La plus grande force de notre communauté d'affaires est, sans contredit, sa capacité à affronter les tempêtes. De la crise du meuble dans les années 80, en passant par celle du début des années 90 à aujourd'hui, la capacité de ces gens à innover, à se renouveler et à se retrousser les manches est très certainement à l'origine de cette caractéristique entrepreneuriale de nos membres.
Le "membership" de la CCIBFE, soit l'une des 10 plus grandes chambres en matière d'adhésion, est le reflet de ce dynamisme. La communauté d'affaires est très active et toujours disponible à se mobiliser pour un dossier auquel elle croit. Leur solidarité et leur cohésion ne sont certainement pas étrangères au fait que le milieu politique municipal est en mesure d'appuyer et surtout d'accompagner les initiatives qui émanent du réseau.
Des signes concrets du dynamisme entrepreneurial
Pour la Corporation de développement économique des Bois-Francs (CDEBF(CLD)), il ne fait aucun doute que la région possède un fort dynamisme entrepreneurial. C'est d'ailleurs ce qui explique la diversification importante de son économie qui lui procure, entre autres, une résistance aux phénomènes économiques mondiaux. "Cette récession nous a permis de constater à quel point les entreprises sylvifranches sont résistantes. Même en temps de crise, les demandes pour des projets de démarrage, d'innovation, de relève et d'expansion ont afflué toute l'année à la Corporation", mentionnait M. Robert Béliveau, président de la CDEBF (CLD). En fait, depuis mai dernier, la CDEBF (CLD) s'est même vue dans l'obligation d'adresser trois demandes de bonification au ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation pour renflouer son Fonds local d'investissement, une aide financière offerte sous forme de prêt pour appuyer l'entrepreneuriat dans les Bois-Francs.
Un autre indicateur probant réside aussi dans l'observation des statistiques des autres régions du Québec. "Selon nos analyses comparatives, la Corporation traite un volume de demandes au niveau de ses programmes d'aide financière équivalent à au moins le double de la population de la MRC d'Arthabaska, soit 150 000 habitants et plus", expliquait M. René Thivierge, directeur général à la CDEBF (CLD). "Il ne fait aucun doute que les gens d'ici possèdent un esprit entrepreneurial bien au-dessus de la moyenne provinciale et qu'ils ont accès aux outils et aux appuis nécessaires à la réalisation de leur projet d'affaires", renchérissait celui-ci.
Victoriaville, une ville à l'écoute de ses entrepreneurs
Pour sa part, le maire de la ville de Victoriaville, M.
En conclusion, le maire a tenu à illustrer ainsi son mandat : "Ce qui est important, c'est que le téléphone sonne. Si vous voulez une place dans notre parc industriel, donnez-moi 24 heures et votre problème sera réglé."
La méthodologie de l'étude
Pour déterminer son classement, la FCEI a établi une grille d'analyse à partir de 12 facteurs favorisant l'entrepreneuriat. Ces données sont classées dans quatre grandes catégories : le niveau d'activité entrepreneuriale, le degré d'optimisme ainsi que les attentes des entreprises et, finalement, l'influence des administrations locales sur les décisions entrepreneuriales. Ces résultats reposent sur la compilation de données prélevées en
Renseignements: Marie-France Béliveau, directrice générale, Chambre de commerce et d'industrie des Bois-Francs et de l'Érable, (819) 758-6371, [email protected]; Sonya St-Pierre, agente de communication, Corporation de développement économique des Bois-Francs (CLD), (819) 758-3172, [email protected]; Charles Verville, agent de communication, Ville de Victoriaville, (819) 758-1571 poste 276, [email protected]
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