Le Mouvement national des Québécoises et Québécois salue la nouvelle charte de la langue française de Pierre Curzi
MONTRÉAL, le 28 mars 2012 /CNW Telbec/ - Réagissant à la publication de La nouvelle Charte de la langue française proposée par le député indépendant Pierre Curzi, le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ) salue avec grand enthousiasme cette initiative porteuse de solutions pour la pérennité du fait français au Québec.
La présidente du MNQ, Chantale Trottier, partage les constats du député de Borduas, mais aussi ceux du Parti Québécois qui sonnait l'alarme en début de semaine à propos de l'anglicisation rapide du grand Montréal. « Nous constatons que de nombreux problèmes se vivent à Montréal. Comme la plupart des Québécois, nous déplorons que le français ne soit plus la langue de travail dans plusieurs entreprises, et pas les moindres quand on pense à Bombardier ou la Banque Nationale. Ensuite, la langue française est malmenée dans de nombreux commerces, notamment en ce qui a trait à l'affichage et à la langue de service. Il est plus que temps d'agir et la rédaction d'une nouvelle charte de la langue française est un excellent point de départ pour mettre en œuvre des solutions concrètes. »
Le MNQ partage les grands constats et les solutions proposées par Pierre Curzi. Ainsi, cette nouvelle Charte de la langue française pourra faire du français la langue officielle du Québec, sans ambigüité, dans tous les domaines de la vie en société, notamment dans les milieux de travail, dans les institutions scolaires, dans les commerces et au sein de l'administration publique, ce qui n'est malheureusement plus le cas comme on le constate à lumière des travaux publiés par le député de Borduas et de l'Institut de recherche sur le français en Amérique (IRFA).
Concernant la langue de l'enseignement, le MNQ partage les préoccupations de plusieurs intervenants du milieu scolaire, politique et syndical. Outre l'application de la loi 101 aux cégeps, le MNQ trouve inquiétant la place de plus en plus grande accordée à l'anglais dans les différents cursus scolaires. « Nous sommes face à un gouvernement qui ne prend pas ses responsabilités concernant la protection de la langue française et nous espérons vivement que cette nouvelle charte pourra l'inspirer à prendre les décisions qui s'imposent en cette matière. » a affirmé Chantale Trottier.
Fondé en 1947, le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ) regroupe aujourd'hui dix-huit (18) Sociétés nationales et Sociétés Saint-Jean-Baptiste réparties sur tout le territoire du Québec et compte, au total, quelque 110 000 membres. Il a pour mission de défendre et promouvoir l'identité québécoise, la langue, l'histoire, la culture et le patrimoine.
Source : Mouvement national des Québécoises et Québécois
Renseignements : Francis Mailly
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