Le non-réinvestissement libéral a des visages
QUÉBEC, le 14 mars 2017 /CNW Telbec/ - Le chef de l'opposition officielle, Jean-François Lisée, la porte-parole du Parti Québécois en matière de santé, d'accessibilité aux soins et de soutien à domicile, Diane Lamarre, et le porte‑parole en matière d'éducation, de recherche et de persévérance scolaire, Alexandre Cloutier, ont dénoncé le fait que les libéraux n'ont pas rempli leurs engagements, alors que le ministère des Finances a révélé la vérité : le réinvestissement promis n'est pas au rendez-vous.
« L'austérité libérale est loin d'être terminée. En fait, on assiste plutôt à l'arrivée de l'austérité 2.0 : avant, le gouvernement annonçait des coupes et les faisait. Maintenant, c'est beaucoup plus sournois : on annonce des investissements, on laisse le temps passer, et, finalement, on réalise que les sommes qui étaient annoncées n'ont jamais été investies », a d'emblée précisé Jean‑François Lisée.
« Nous savions déjà que le gouvernement libéral avait trompé les Québécois en promettant que le déficit zéro n'allait en aucun cas occasionner des coupes dans les services. En éducation, en santé… la protectrice du citoyen l'a dit, tout le monde l'a dit : les compressions ont été dévastatrices. L'an dernier, lors du dépôt du budget, le gouvernement parlait de l'arrivée imminente du réinvestissement. Neuf mois plus tard, on ne peut que constater qu'il a de nouveau trompé les Québécois : les libéraux avaient promis de réinvestir dans les services à hauteur de 4 %, et nous en sommes à 1,7 %. À ce rythme, à la fin de l'année, il manquera 1,5 G$ au réinvestissement promis. Le comble, c'est que le premier ministre semble fier de ne pas avoir rempli ses promesses. Pour lui, c'est la faute des autres, c'est la faute des réseaux de la santé et de l'éducation », a aussi dénoncé le chef de l'opposition officielle.
« Dans le système de santé, 293 M$ qui avaient été promis n'ont pas été réinvestis. Pourtant, le ministre s'était engagé auprès des aînés et des patients à fournir des sommes pour les soins de première ligne, les soins à domicile, la santé mentale. Juste pour ce dernier aspect, 70 M$ ont été annoncés, mais rien n'a été livré. Si le ministre Barrette refuse de donner des services aux patients et de réinvestir, est-ce parce qu'il prévoit mettre un diachylon avant les prochaines élections? Nous lui proposons plutôt d'établir de vraies politiques d'amélioration de l'accessibilité, des soins à domicile et des soins en santé mentale », a ajouté Diane Lamarre.
« En éducation, 627 M$ dont le réseau a cruellement besoin n'ont pas été dépensés! En effet, sur une promesse d'investissement de 4,6 %, les libéraux n'ont remis que 0,3 % dans le système d'éducation. C'est une véritable catastrophe! Mettez‑vous à la place des parents des élèves, notamment des élèves en difficulté. L'école tombe en ruine, les services sont insuffisants, et l'argent promis n'est finalement pas investi. C'est inacceptable », a poursuivi Alexandre Cloutier.
Les visages de l'inaction libérale
« Le non-réinvestissement libéral a des visages : ceux des familles qui n'ont pas accès à des orthophonistes, à des psychopédagogues; ceux des autistes qui patientent sur des listes d'attente trop longues; ceux des aînés qui voient leurs soins à domicile être rationnés; ceux des gens aux prises avec des problèmes de santé mentale qui n'ont pas accès à des soins. Ce n'est pas de l'inefficacité, c'est de la mauvaise volonté. Quand il était temps de couper, les libéraux étaient extraordinairement efficaces. Maintenant qu'il s'agit de réinvestir, ils font preuve d'une totale incompétence. Le gouvernement libéral de Philippe Couillard a un grave problème de crédibilité et, à quelques jours du nouveau budget québécois, on peut déjà se demander si on pourra se fier aux nouvelles promesses », a conclu le chef de l'opposition officielle.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Bruno-Pierre Cyr, Attaché de presse, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 418 643-2743
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