Le Nouveau-Brunswick, une économie en retrait selon le bilan comparatif Les performances du Canada English
Un « D » place le Nouveau-Brunswick au bas du classement des provinces et des pays comparables
OTTAWA, le 15 mai 2014 /CNW/ - Le Nouveau-Brunswick obtient un « D » pour l'ensemble de sa performance économique parmi les 10 provinces et les 16 pays classés par le Conference Board du Canada dans son bilan comparatif « Les performances du Canada : Économie ». Pour la toute première fois, ce bilan compare les provinces entre elles et les classe par rapport à des pays comparables au Canada.
S'inspirant d'analyses antérieures du programme « Les performances du Canada », le bilan comparatif sur l'économie publié aujourd'hui est le premier d'une série de six sur la performance socio-économique du Canada et des provinces à paraître au cours des 12 prochains mois.
« La reprise anémique de l'économie américaine a entravé la demande d'exportations, et le Nouveau-Brunswick est aux prises ces dernières années avec une économie intérieure très précaire, affirme le premier vice-président et économiste en chef, Glen Hodgson. La province se classe au dernier rang des provinces et se retrouve dans le même groupe que certaines économies européennes en difficulté comme la Belgique, la Finlande et la France. »
FAITS SAILLANTS
- Le Nouveau-Brunswick est l'une des deux seules provinces dont le revenu par habitant, après rajustement en fonction de l'inflation, a été inférieur à 30 000 $ US en 2013.
- La province attire une part des investissements mondiaux légèrement plus grande que celle à laquelle on s'attendrait, compte tenu de la taille de son économie.
Le Nouveau-Brunswick obtient ses plus hautes notes - des « B » - dans les domaines de l'inflation, dont le taux a été inférieur à 1 % en 2013, et de l'investissement direct étranger (IDE) de création entrant. L'IDE de création (greenfield FDI, en anglais) est un type d'investissement qui favorise l'expansion d'une entreprise existante ou la création d'une nouvelle entreprise (contrairement à la fusion ou à l'acquisition). La province attire une part des investissements mondiaux légèrement plus grande que celle à laquelle on s'attendrait, compte tenu de la taille de son économie. Par contre, pour son indice de rendement de l'IDE de création sortant, le Nouveau-Brunswick reçoit un « D- ».
Il ressort également du bilan que la productivité du travail au Nouveau-Brunswick a besoin d'être améliorée. Entre 2008 et 2012, son taux de croissance moyen était suffisamment bas pour conférer à la province la note « C »; il était aussi inférieur à la moyenne canadienne. En outre, le niveau de productivité du travail au Nouveau-Brunswick est le deuxième plus faible parmi les provinces et les pays comparables - seule l'Î.-P.-É. fait pire.
Par ailleurs, sur les plans du chômage, de la croissance de l'emploi et de la croissance du PIB, le Nouveau-Brunswick obtient un « C ».
Enfin, la province reçoit un « D- » pour son revenu par habitant. En effet, ce dernier est inférieur à celui des 16 pays et supérieur à celui de l'Î.-P.-É. uniquement. Ces deux provinces sont les deux seules dont le revenu par habitant, après rajustement en fonction de l'inflation, a été inférieur à 30 000 $ US en 2013.
Le Conference Board tiendra un webinaire sur les perspectives des entreprises du Canada atlantique le 24 juin 2014, à 14 h 30, HAA.
Les performances du Canada est un programme de recherche continu au Conference Board du Canada qui vise à aider les décideurs à prendre connaissance des forces et des faiblesses des différentes régions canadiennes sur le plan de la performance socio-économique. Le site Web du programme présente des données et des analyses relatives à la performance du Canada par rapport à celle de pays comparables dans six catégories de rendement : l'économie, l'innovation, l'environnement, l'éducation et les compétences, la santé et la société.
Cette année, pour la première fois, l'analyse propose également un classement des provinces et des territoires.
Le bilan comparatif sur l'éducation et les compétences paraîtra en juin.
SOURCE : Le Conference Board du Canada
Yvonne Squires, Relations avec les médias, tél. : 613-526-3090, poste 221
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