Le nouveau Conseil des ministres doit prioriser la création de richesse, estime le Conseil du patronat du Québec
MONTRÉAL, le 19 sept. 2012 /CNW Telbec/ - Le Conseil du patronat félicite les membres du Conseil des ministres présenté aujourd'hui par la première ministre du Québec, Mme Pauline Marois, pour leur nomination et leur souhaite le meilleur succès dans les défis qu'ils auront à relever dans le cadre de leurs nouvelles fonctions.
« Le Conseil du patronat tient à assurer le nouveau gouvernement de son entière collaboration dans la mise en œuvre d'orientations qui répondent aux préoccupations des employeurs du Québec, entre autres en ce qui a trait à l'amélioration de notre système d'éducation et de formation, à la modernisation de l'offre de transport, à la relève entrepreneuriale ainsi qu'au désir exprimé d'équilibrer le budget le plus rapidement possible », a déclaré le président du Conseil du patronat, M. Yves-Thomas Dorval.
Le Conseil souhaite par ailleurs exprimer à nouveau les inquiétudes du milieu des affaires face à plusieurs propositions avancées par le Parti québécois au cours de la dernière campagne électorale, que ce soit en matière de réglementation, de finances publiques ou de fiscalité.
Au nombre des préoccupations en matière de réglementation, on s'inquiète tout particulièrement des changements proposés à la Charte de la langue française et de leurs répercussions majeures, tant sur les petites entreprises que sur les coûts de fonctionnement reliés à un élargissement de la loi. Il en va de même pour les modifications projetées aux lois du travail avec, entre autres, un renforcement éventuel des dispositions anti-travailleurs de remplacement, ce à quoi les employeurs s'opposeraient vigoureusement.
On remarque également l'absence de disposition visant à accroître l'efficacité et l'équité du régime de santé et de sécurité du travail, entièrement financé par les employeurs, et l'absence de propositions concrètes visant à résoudre les enjeux de la plus haute importance reliés aux régimes de pension à prestations déterminées, tant dans le secteur privé que dans le secteur public.
Sur le plan des finances publiques, il est certain que le Québec ne dispose pas de la marge de manœuvre financière nécessaire pour payer toutes les dépenses associées aux différentes promesses électorales. Cela, en particulier, dans un contexte où il est fort probable que les revenus projetés ne se concrétiseront pas. Parmi ces promesses, on pense, entre autres, à l'annulation de l'augmentation prévue des droits de scolarité universitaire et des tarifs d'électricité, ainsi que l'abolition de la contribution santé. Une fiscalité accrue imposée à ceux qui génèrent le plus de richesse - que ce soit les contribuables plus aisés ou les entreprises - constitue également un risque réel de ralentissement de l'investissement, en particulier en ce qui concerne les changements envisagés aux redevances sur les ressources naturelles.
« Nous invitons le nouveau Conseil des ministres à établir un dialogue constructif avec les employeurs et l'ensemble de la communauté des affaires afin de mettre en place au Québec des conditions propices à un environnement d'affaires plus attractif pour les investissements. Ces derniers permettraient de créer davantage de richesse et de générer des retombées économiques et fiscales qui donneraient au gouvernement une plus grande marge de manœuvre pour financer les programmes sociaux que la société québécoise souhaite se donner pour améliorer la qualité de vie de l'ensemble de ses citoyens », de conclure M. Dorval.
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Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit également la vaste majorité des associations patronales sectorielles, en faisant ainsi la seule confédération patronale du Québec.
SOURCE : CONSEIL DU PATRONAT DU QUEBEC
Renseignements et entrevues :
Patrick Lemieux
Conseiller - Communications
Cell. : 438 886 9804
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