Le nouveau rapport de Gestion d'actifs Manuvie présente sept thèmes de l'économie mondiale pour 2016 et les années à venir English
- Le montant total des obligations d'État à rendement négatif a fortement augmenté, en raison des taux d'intérêt négatifs pratiqués et des mesures d'assouplissement quantitatif, quoique ces dernières aient peu d'incidence sur les prévisions d'inflation.
- Sept facteurs continueront de limiter la croissance mondiale : le surendettement, l'abondance de liquidités, les politiques protectionnistes en matière de change, la rigidité de la réglementation, le faible rendement des obligations d'État, les changements démographiques et la faiblesse de l'inflation.
- La Banque du Japon pourrait être la première à avoir recours à l'hélicoptère monétaire.
- La BCE pourrait ne plus avoir d'obligations allemandes à acheter.
- La volatilité causée par la divergence entre la politique de la Fed et celle des autres grandes banques centrales pourrait refaire surface.
TORONTO ET BOSTON, le 11 octobre 2016 /CNW/ - Dans le dernier rapport de Gestion d'actifs Manuvie intitulé Les Sept thèmes, Megan Greene, économiste en chef, et Robert Boyda, cochef de la répartition de l'actif, présentent les sept thèmes qui, selon eux, détermineront les tendances macroéconomiques et boursières à court terme.
Le plus récent rapport tient compte des événements survenus au cours des 20 derniers mois et tente de prévoir leur implication pour les responsables des politiques et pour les investisseurs.
« Les mesures prises par les banques centrales ont fait fortement chuter les coûts d'emprunt des gouvernements, affirme de plus Mme Greene. En janvier 2015, la valeur totale des obligations d'État à rendement négatif s'élevait à 4 000 milliards de dollars US. Maintenant, ce montant est proche de 12 000 milliards de dollars.1
Les banques centrales jouent désormais un rôle primordial sur les marchés à revenu fixe. Le risque est que certaines banques centrales pourraient ne plus avoir d'obligations à acheter - c'est notamment le cas de la BCE, car le stock d'obligations d'État allemandes à acheter pourrait s'épuiser l'année prochaine. »
Bien qu'il soit logique que les responsables des politiques aient maintenant recours aux mesures de relance budgétaire pour stimuler la croissance, Mme Greene indique que le calendrier politique des 12 prochains mois pourrait restreindre leur capacité d'agir, surtout en raison de l'émergence d'un discours anti-élite et antimondialisation dans le monde occidental.
Selon Mme Greene : « Cela augmente l'incertitude. Elle se reflète dans les indicateurs économiques et politiques, ce qui, en retour, crée un climat de nervosité. Cela n'est de bon augure ni pour les placements ni pour la consommation. »
Robert Boyda, cochef de la répartition de l'actif, est du même avis et ajoute : « Les investisseurs obligataires ne tireront pas grand bénéfice des titres à revenu fixe traditionnels pendant quelque temps. Nous croyons qu'il est préférable d'adopter une approche plus active, attentive aux occasions, souple et consciente du risque; la recherche de meilleurs rendements peut exiger une vision mondiale qui tient compte des coupons, du niveau de sécurité, de la devise et du risque lié aux politiques. Les titres de créance des marchés émergents et les obligations à rendement élevé peuvent offrir une juste valeur. Il pourrait être difficile de trouver des placements intéressants autrement que dans des situations particulières créées par des anomalies périodiques sur les marchés mondiaux; selon nous, cela implique d'accepter la volatilité et l'incertitude qui offrent des occasions. »
« Étant donné la faiblesse de la croissance et de l'inflation à l'échelle mondiale, les investisseurs des marchés des actions se sont tournés vers les secteurs défensifs et les actions productives de dividendes qui se comportent comme des obligations; nous estimons que ces titres sont surévalués. En raison du surendettement qui limite les dépenses des gouvernements, la politique budgétaire n'aura qu'une légère incidence sur la croissance. Dans une conjoncture de faible croissance mondiale, les actions américaines sont pleinement valorisées. Quant aux actions européennes, elles pourraient offrir des occasions à ceux capables de regarder au-delà de la myriade de crises; cependant, nous pensons qu'il est encore trop tôt. Les actions des marchés émergents sont relativement peu chères, et la marge de manœuvre qu'offre la valorisation pourrait constituer une certaine protection au sein d'une catégorie d'actif volatile. »
Tant que les banques centrales conserveront une politique conciliante, le risque d'une récession provoquée par les politiques sera faible. Cependant, cela n'élimine ni la probabilité d'une correction des prix ni la volatilité. »
Le rapport Les Sept thèmes présente sept thèmes qui, selon les auteurs, détermineront les tendances macroéconomiques et boursières à court terme et il tente de prévoir qu'elles seront les conséquences pour les investisseurs.
- Surendettement : L'endettement total des États et des ménages continue d'augmenter.
- Abondance de liquidités : L'économie mondiale est inondée de liquidités et l'offre de crédit est abondante, en conséquence des mesures successives d'assouplissement mises en place par les grandes banques centrales.
- Chacun pour soi dans la guerre des monnaies : Les pays tentent de stimuler la demande et la croissance en augmentant leur compétitivité par la dépréciation de leur monnaie.
- Rigidité de la réglementation : Les normes en matière de capital devenant plus strictes à l'égard des autres actifs, les obligations d'État sont de plus en plus intéressantes sur le plan du coût du capital.
- Changements démographiques et attrait des titres de créance : Le vieillissement de la population incite de nombreux investisseurs à délaisser les actions au profit des titres à revenu fixe.
- Faiblesse du rendement des obligations d'État : La stagnation à long terme et la politique d'assouplissement monétaire semblent signifier la diminution continue du rendement des obligations d'État.
- Faible inflation : L'atonie de la demande mondiale devrait se traduire par de faibles pressions inflationnistes; de nombreuses banques centrales rateront leur taux d'inflation cible.
1. Bloomberg : Negative-Yielding Bonds Jump to Almost $12 Trillion, 2 oct. 2016
À propos de Gestion d'actifs Manuvie
Gestion d'actifs Manuvie, la filiale mondiale de gestion d'actifs de Manuvie, propose des solutions globales de gestion d'actifs aux investisseurs. Son expertise en placement englobe une large gamme de catégories d'actifs publics et privés, ainsi que des solutions de répartition de l'actif. Au 30 juin 2016, l'actif géré pour Gestion d'actifs Manuvie se chiffrait à environ 435 milliards de dollars canadiens (334 milliards de dollars américains, 252 milliards de livres sterling et 303 milliards d'euros).
L'expertise en placement des unités de Gestion d'actifs Manuvie spécialisées dans les marchés publics englobe une gamme complète de catégories d'actifs, dont les actions et les titres à revenu fixe cotés, de même que les stratégies de répartition de l'actif. Gestion d'actifs Manuvie possède des bureaux de placement dotés de toutes les capacités nécessaires en matière de placement aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, au Japon, à Hong Kong, à Singapour, à Taïwan, en Indonésie, en Thaïlande, au Vietnam, en Malaisie et aux Philippines. Elle exerce aussi en Chine des activités de gestion d'actifs par l'intermédiaire de sa coentreprise Manulife TEDA. Les unités de Gestion d'actifs Manuvie spécialisées dans les marchés publics fournissent également des services de gestion de placement aux particuliers par l'intermédiaire des produits de Manuvie et de John Hancock. John Hancock Asset Management est une unité de Gestion d'actifs Manuvie.
Pour plus de renseignements sur Gestion d'actifs Manuvie, visitez GAmanuvie.com.
À propos de Marchés privés Gestion d'actifs Manuvie
Marchés privés Gestion d'actifs Manuvie possède une expertise en placement dans plusieurs catégories d'actifs privés, dont les immeubles commerciaux, les terrains forestiers exploitables, les terres agricoles, les énergies renouvelables, ainsi que le pétrole et le gaz. L'unité travaille aussi en partenariat avec les équipes de spécialistes des placements privés de Manuvie pour investir dans des titres de créance émis dans le cadre d'un placement privé, des créances hypothécaires commerciales, des actions de sociétés fermées et du financement mezzanine. Hancock Natural Resources Group, Immobilier Manuvie, John Hancock Real Estate, NAL Resources, Regional Power, Manuvie Capital et Hancock Capital Management sont des unités de Marchés privés Gestion d'actifs Manuvie. Au 30 juin 2016, l'actif géré par Manuvie dans les catégories d'actifs privés s'élevait à 102 milliards de dollars canadiens (78 milliards de dollars américains), y compris les fonds gérés au sein du fonds général de Manuvie et pour le compte de clients externes.
Pour plus de renseignements, visitez GAManuvie.com/marchesprives.
À propos de Manuvie
Manuvie, groupe mondial et chef de file des services financiers, offre des solutions avant-gardistes pour aider les gens à prendre leurs grandes décisions financières. Elle exerce ses activités sous les noms John Hancock aux États-Unis et Manuvie ailleurs dans le monde. Elle propose des conseils financiers ainsi que des solutions d'assurance et de gestion de patrimoine et d'actifs à des particuliers, à des groupes et à des institutions. À la fin de 2015, elle comptait environ 34 000 employés, 63 000 agents et des milliers de partenaires de distribution au service de 20 millions de clients. À la fin de juin 2016, son actif géré et administré se chiffrait à 934 milliards de dollars canadiens (718 milliards de dollars américains) et, au cours des 12 mois précédents, elle avait versé à ses clients plus de 25,4 milliards de dollars en prestations, en intérêts et sous d'autres formes. Elle exerce ses activités principalement en Asie, au Canada et aux États-Unis, où elle est présente depuis plus de 100 ans. Son siège social mondial se situe à Toronto, au Canada, et elle est inscrite aux bourses de Toronto, de New York et des Philippines sous le symbole « MFC », ainsi qu'à la Bourse de Hong Kong (SEHK) sous le symbole « 945 ». Manuvie est présente sur Twitter sous le nom @ManulifeNews ainsi que sur le Web aux adresses www.manuvie.com et www.johnhancock.com.
SOURCE Manulife Asset Management
COMMUNICATIONS AVEC LES MÉDIAS : Beth McGoldrick, [email protected], 617 663-4751, http://www.manulife.com
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