Le nouveau recteur de l'UQAM présente les priorités de son mandat et ses préoccupations à quelques jours du Sommet
MONTRÉAL, le 20 févr. 2013 /CNW Telbec/ - Entré en fonction le 7 janvier dernier, le recteur de l'UQAM, monsieur Robert Proulx, a rencontré aujourd'hui des représentants et des représentantes des médias pour leur présenter les grandes priorités de son mandat et exposer ses préoccupations en lien avec le Sommet sur l'enseignement supérieur qui aura lieu les 25 et 26 février.
Le contexte de l'arrivée en fonction du nouveau recteur a été marqué notamment par l'annonce de compressions budgétaires de 124,3 millions de dollars dans le réseau universitaire pour l'année 2012-2013, ce qui représente pour l'UQAM 12,5 millions de dollars. « Nous sommes conscients de la situation financière du gouvernement et nous allons consacrer les efforts nécessaires pour faire notre part. Mais c'est une opération extrêmement complexe, qui appelle des choix difficiles. Nous mettrons tout en œuvre pour y arriver tout en préservant notre mission d'enseignement, de recherche, de création et de services à la collectivité », a-t-il insisté. Cette compression doit être exercée au moment même où la situation financière de l'UQAM s'améliorait, résultat des efforts de toute la communauté universitaire depuis 2008 en vue de retrouver l'équilibre budgétaire.
Viser l'excellence en étant socialement responsable
Le recteur s'est fixé trois grandes priorités au cours de son mandat de cinq ans. En tout premier lieu, il entend poursuivre et consolider le développement de la recherche et de l'enseignement aux cycles supérieurs. « J'ai l'intention d'accorder la priorité à la vie académique en consolidant les activités de recherche et en développant les études de cycles supérieurs, sans négliger celles de premier cycle. Depuis sa création, l'UQAM joue un rôle de pionnière en ouvrant de nouveaux domaines de connaissances et en conjuguant les expertises de chercheurs de différentes disciplines. Dans ses manières de faire, l'UQAM a toujours innové et elle doit continuer en ce sens », a-t-il souligné.
En deuxième lieu, M. Proulx vise le maintien et le renforcement des liens que l'Université entretient avec d'autres établissements universitaires. « L'UQAM a toujours été très soucieuse de promouvoir une approche de complémentarité et de collaboration, a-t-il rappelé. Nous devons poursuivre l'alliance avec d'autres établissements universitaires qui, comme l'UQAM, mettent de l'avant l'innovation scientifique et sociale au service du bien commun ».
En troisième lieu, le recteur de l'UQAM inscrit l'internationalisation au cœur de ses priorités institutionnelles. L'UQAM possède déjà une vocation internationale, comme en témoignent plus de 500 ententes avec des établissements dans plus d'une cinquantaine de pays et dans une centaine de domaines. « Nous évoluons dans un contexte où l'internationalisation est incontournable. Elle doit porter notamment sur des projets de coopération et de collaboration entre universités et avec différents organismes. À cet égard, je souhaite que l'UQAM joue un rôle moteur dans le renforcement d'alliances internationales avec des organisations qui partagent nos valeurs, dans une perspective d'innovation éducative, scientifique, sociale et culturelle », a affirmé le recteur.
En lien avec le Sommet sur l'enseignement supérieur
À quelques jours du Sommet sur l'enseignement supérieur, Robert Proulx a réitéré la nécessité de procéder rapidement au réinvestissement dans les universités. Le recteur s'oppose toutefois vigoureusement à l'hypothèse de financer les universités sur la base de résultats obtenus à des palmarès dont les critères d'évaluation sont discutables. « On ne saurait cautionner la mise en place d'un réseau universitaire à deux vitesses avec, d'un côté, des établissements auxquels des moyens financiers accrus seraient octroyés simplement parce qu'elles disposent déjà de moyens considérables et, de l'autre, des universités disposant de moyens moindres pour réaliser, prétendument, de moindres ambitions. Les universités sont complémentaires les unes des autres », a-t-il affirmé. À titre d'exemple, même si elle ne possède pas de faculté de médecine ou d'école d'ingénierie, l'UQAM réalise plusieurs projets de recherche de haut niveau dans ces mêmes secteurs, en plus d'en initier dans de nouveaux domaines d'études tout aussi pertinents que novateurs.
En raison de l'importance stratégique des études supérieures universitaires et de la nécessité de les revaloriser, le recteur de l'UQAM considère que le Sommet devrait être une première étape conduisant à une réflexion plus large et plus en profondeur sur le rôle des universités québécoises. « Il faut prendre la mesure de la contribution des universités au développement du Québec et s'entendre collectivement sur une vision de ce développement. Le développement du Québec, l'UQAM y contribue depuis plus de 40 ans en exerçant pleinement sa mission, une mission qui repose sur un effort engagé et créateur visant à rendre à la société les idées que nous développons avec les ressources qu'elle nous confie. C'est ça, l'excellence à la manière de l'UQAM », a-t-il conclu.
Notes biographiques de Robert Proulx : http://www.uqam.ca/rectorat/bio-proulx.htm
Allocution de Robert Proulx à la communauté de l'UQAM (11 février 2013) : http://www.uqam.ca/rectorat/allocutions/allocutions.htm
SOURCE : UQAM
Jenny Desrochers, directrice par intérim
Division des relations avec la presse et événements spéciaux
UQAM
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