Un nouveau sondage indique qu'un Canadien sur cinq connaît quelqu'un qui souffre d'une dépendance aux opioïdes; une meilleure sensibilisation ainsi qu'un accès plus facile à l'antidote aux opioïdes sont essentiels pour faire face à la crise.
MISSISSAUGA, ON, le 31 août 2017 /CNW/ - Au Canada, les surdoses d'opioïdes à la fois fatales et non fatales continuent de grimper dans toutes les régions et tranches de population. En 2016, au moins 2 458 personnes sont mortes en raison d'une surdose d'opioïdes et 13 Canadiens par jour ont été hospitalisés en raison d'une intoxication aux opioïdes.i Selon les données de l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS), les aînés présentent les taux les plus élevés d'hospitalisation liée à l'intoxication aux opioïdes, tandis que les jeunes (de 15 à 24 ans) présentent le taux d'hospitalisation qui croit le plus rapidement.i
Malgré ces données, un sondage récemment mené à l'échelle nationale a indiqué que 92 % des Canadiens croient que le problème de l'intoxication aux opioïdes et des surdoses d'opioïdes ne touche que les personnes dépendantes aux drogues opiacées illicites de la rue.ii Cette conclusion est tirée d'un sondage mené à l'échelle nationale par Adapt Pharma en vue de la Journée de la sensibilisation aux surdoses, un événement mondial qui a lieu chaque année le 31 août.
Les gens qui ont des problèmes de consommation d'opioïdes font souvent l'objet d'idées préconçues; en fait, toute personne qui prend des opioïdes d'ordonnance court le risque d'être victime d'une surdose. Très souvent, les gens ne connaissent pas les dangers liés à l'abus accidentel d'opioïdes d'ordonnance, qu'il s'agisse de prendre le mauvais dosage ou de les utiliser en même temps que d'autres médicaments.
Selon le sondage, un Canadien sur cinq (20 %) affirme connaître une personne qui souffre d'une dépendance aux opioïdes.
« Comme le nombre de Canadiens touchés par l'intoxication aux opioïdes est si élevé, nous continuons à soutenir les initiatives favorisant la sensibilisation, l'information et les services qui réduisent les risques associés à l'utilisation d'opioïdes et aux surdoses », a déclaré David Renwick, directeur général à Adapt Pharma Canada, l'entreprise qui fabrique le vaporisateur nasal NARCANMC, un traitement d'urgence en cas de surdose d'opioïdes.
En outre, le sondage indique que la grande majorité (70 %) des Canadiens connaissent l'existence de la « naloxone », l'antidote d'urgence utilisé pour traiter une personne victime d'une surdose d'opioïdes. Améliorer l'accès à la naloxone au sein des collectivités est essentiel à la réduction des décès en raison de surdoses d'opioïdes. Au Canada, plus de 400 organisations comptent maintenant sur le vaporisateur nasal NARCAN, qui est utilisé pour le traitement de la surdose d'opioïdes. Depuis son lancement au Canada il y a plus d'un an, des dizaines de milliers de premiers répondants et des centaines d'organismes gouvernementaux et communautaires partout au pays, y compris de nombreux agents de la GRC, et de nombreux services de police et d'incendie, des hôpitaux, des écoles et des centres de traitement, ont appris à faire confiance au vaporisateur nasal de naloxone NARCAN afin de combattre la crise des opioïdes dans des situations d'urgence.
« Conçu pour le grand public et les communautés, le vaporisateur nasal NARCAN constitue une solution sans aiguille et prête à l'emploi pour le traitement d'urgence des surdoses d'opioïdes. Nous continuons à travailler sans relâche avec les intervenants communautaires, les premiers répondants et les agences gouvernementales pour nous assurer que le vaporisateur nasal NARCAN est largement accessible. Les événements comme la Journée de la sensibilisation aux surdoses sont importants, car ils contribuent à sensibiliser les gens et à combattre les préjugés associés aux surdoses, ce qui permet aux collectivités de mieux gérer cette crise », a indiqué M. Renwick.
À PROPOS DU SONDAGEii
Les résultats ont été tirés d'un sondage en ligne effectué les 15 et 16 août 2017 auprès de 1 212 personnes sélectionnées au hasard parmi les Canadiens adultes membres du Forum Angus Reid qui étaient au courant de la crise de santé publique à laquelle fait face le Canada par rapport aux surdoses d'opioïdes. La marge d'erreur, qui mesure la variabilité de l'échantillonnage, est de plus ou moins 2,7 %, 19 fois sur 20. Les résultats ont été pondérés statistiquement en fonction du niveau de scolarité, de l'âge, du sexe et de la région (et, au Québec, de la langue). Les données du recensement ont été utilisées pour garantir que l'échantillon soit représentatif de l'ensemble de la population adulte du Canada. Les écarts dans les totaux ou entre ceux-ci s'expliquent par le fait que les chiffres ont été arrondis.
À PROPOS DU VAPORISATEUR NASAL NARCANMC (chlorhydrate de naloxone)iii
Le vaporisateur nasal de chlorhydrate de naloxone est un antagoniste des opioïdes purs indiqué pour le traitement d'urgence, hors des hôpitaux, d'une surdose d'opioïdes constatée ou soupçonnée, qui se manifeste par la dépression de l'appareil respiratoire ou du système nerveux central.
Le vaporisateur nasal de chlorhydrate de naloxone peut être administré par un témoin de l'incident (qui n'est pas un professionnel de la santé) avant l'arrivée des ressources médicales d'urgence, mais il n'est pas destiné à remplacer les soins médicaux d'urgence. Il faut immédiatement faire appel aux ressources médicales d'urgence (composer le 911) lorsqu'on soupçonne une surdose d'opioïdes, avant d'administrer la naloxone.
Au cours d'études cliniques, les symptômes suivants ont été rapportés : œdème nasal, inflammation nasale, sécheresse nasale, congestion nasale, spasmes musculaires, douleur musculosquelettique, maux de tête, étourdissements, constipation, nausée, maux de dents, rhinalgie, xérodermie et augmentation de la tension artérielle.
La disponibilité du vaporisateur nasal NARCAN au Canada en vertu de l'arrêté d'urgence signé par la ministre de la Santé en juillet 2016 sert l'objectif de Santé Canada d'accélérer l'accès des collectivités à la naloxone et de donner aux premiers répondants et au grand public les moyens de neutraliser facilement et rapidement une surdose d'opioïdes.
Adapt Pharma Canada Ltd a établi des réseaux de distribution spécialisés qui permettent aux premiers répondants, aux organismes de santé publique et aux individus d'avoir facilement accès au vaporisateur nasal NARCAN. Pour communiquer avec le Service à la clientèle d'Adapt, composez le 1 877 870-2726 ou envoyez un courriel à l'adresse [email protected].
Le vaporisateur nasal de chlorhydrate de naloxone est offert sous forme de pulvérisateur à dose unique de 4 mg/0,1 mL, dans une boîte en carton renfermant 2 vaporisateurs.
Veuillez lire les indications et les renseignements importants sur l'innocuité ci-dessous.
Vous trouverez la monographie de produit complète du vaporisateur nasal NARCAN à l'adresse : https://www.narcannasalspray.ca/pdf/fr-CA/product_monograph.pdf.
RENSEIGNEMENTS IMPORTANTS SUR L'INNOCUITÉ DU VAPORISATEUR NASAL NARCANi
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Mises en garde et précautions importantes
Il faut immédiatement faire appel aux ressources médicales d'urgence (composer le 911) lorsqu'on soupçonne une surdose d'opioïdes, avant d'utiliser la naloxone.
Les individus ayant répondu de manière satisfaisante à la dose initiale de naloxone doivent rester sous surveillance constante.
Les soignants chargés d'administrer la naloxone doivent être prêts à réagir dans l'éventualité de réactions indésirables potentielles comme des réactions agressives, des convulsions et des vomissements, ou à aider le patient à cet égard. Une attention particulière s'impose lors de l'administration de la naloxone à un nouveau-né ou à une femme enceinte.
Généralités
En l'absence d'opioïdes, chez les personnes n'ayant jamais pris d'opioïdes, l'administration de la naloxone n'exerce quasiment aucune activité pharmacologique. Chez les personnes dépendantes aux opioïdes, la naloxone peut déclencher un syndrome de sevrage aigu aux opioïdes.
L'efficacité de la naloxone n'a pas été évaluée chez des personnes présentant des affections intranasales telles qu'une anomalie de l'anatomie nasale, des symptômes nasaux (p. ex., une congestion nasale ou un écoulement nasal, des polypes nasaux, etc.) ou chez celles qui ont reçu un produit par vaporisation dans la cavité nasale avant l'administration de la naloxone.
La naloxone ne neutralise pas les surdoses causées par : les barbituriques, les benzodiazépines, les psychostimulants (p. ex., cocaïne, amphétamines, méthylphénidate, etc.), l'alcool ou tout autre médicament non opioïde tel que les tranquillisants non opioïdes, les anesthésiques ou les sédatifs. La naloxone est inefficace contre la dépression respiratoire causée par des médicaments non opioïdes.
Le chlorhydrate de naloxone par vaporisateur nasal doit être administré avec prudence aux personnes dont la dépendance physique aux opioïdes est avérée ou soupçonnée.
Populations particulières
Femmes enceintes : Aucune étude adéquate et suffisamment contrôlée n'a été menée auprès de femmes enceintes. L'administration de la naloxone à une femme enceinte dépendante aux opioïdes peut provoquer un syndrome de sevrage aigu aux opioïdes, ce qui pourrait précipiter un travail avant terme ou une souffrance fœtale. La naloxone ne doit être administrée pendant la grossesse que si elle est jugée indispensable.
Femmes qui allaitent : On ne sait pas si la naloxone est excrétée dans le lait maternel. Les études menées auprès de mères qui allaitent ont montré que la naloxone n'a pas d'effet sur les taux de prolactine ou d'ocytocine.
Pédiatrie : L'administration de naloxone peut causer un syndrome de sevrage aigu aux opioïdes, qui peut mettre en danger la vie des nouveau-nés dépendants aux opioïdes s'il n'est pas détecté et traité adéquatement. Les données cliniques sont limitées et la naloxone ne doit être administrée à un nouveau-né que si elle est jugée indispensable. Quelles que soient les circonstances d'utilisation de la naloxone, il faut demander immédiatement des soins médicaux d'urgence avant d'administrer la naloxone à un nouveau-né.
Personnes âgées (> 65 ans) : La diminution de la fonction hépatique, rénale ou cardiaque, et la concomitance d'une maladie ou d'une pharmacothérapie sont plus fréquentes chez les patients âgés. L'absorption du chlorhydrate de naloxone dans la circulation générale peut donc être supérieure chez ces patients.
Déclaration des effets indésirables
Vous pouvez contribuer à améliorer l'usage sûr des médicaments par les Canadiens en signalant à Santé Canada les effets secondaires graves et imprévus. Votre déclaration nous permettra d'identifier les nouveaux effets secondaires et de modifier l'information sur l'innocuité du médicament.
Il existe trois moyens de déclarer un effet indésirable :
REMARQUE : Communiquez avec votre professionnel de la santé si vous avez besoin de renseignements sur la prise en charge des effets secondaires. Le Programme Canada Vigilance ne fournit pas de conseils médicaux.
_______________________________
i Hospitalisations et visites au service d’urgence liées à une intoxication aux opioïdes au Canada – Institut canadien d’information sur la santé. En ligne à l’adresse suivante : https://www.cihi.ca/fr/chaque-jour-13-canadiens-sont-hospitalises-pour-une-intoxication-aux-opioides
ii Journée internationale de sensibilisation aux surdoses – Sondage national. Effectué les 15 et 16 août 2017. Forum Angus Reid
iii Vaporisateur nasal NARCAMC. Monographie de produit. En ligne à l’adresse suivante : https://www.narcannasalspray.ca/pdf/fr-CA/product_monograph.pdf. Page consultée en août 2017.
SOURCE Adapt Pharma
Jake McCann, 416 355-7415, [email protected]
Partager cet article