L'économie canadienne ne peut se permettre d'être exclue de cet important accord commercial
OTTAWA, le 29 sept. 2015 /CNW/ - L'Association minière du Canada (AMC) a exprimé son soutien inconditionnel à la participation du Canada au Partenariat transpacifique (PTP).
« Cela fait de nombreuses années que l'industrie minière du Canada défend ardemment la libéralisation des échanges commerciaux et des flux d'investissement », a déclaré Pierre Gratton, président et chef de la direction de l'AMC. « L'ALÉNA, les accords de libre-échange avec le Chili, le Pérou, la Colombie et d'autres pays d'Amérique latine, d'Afrique et d'Asie ont tous contribué à accroître les exportations et les investissements canadiens, soutenant ainsi la création d'emplois pour les Canadiens au pays et à l'étranger. Vu la taille du bloc commercial qu'il représente et dont font partie des marchés émergents très importants, le PTP est un partenariat commercial dont le Canada ne peut courir le risque d'être exclu. »
Le PTP fait actuellement l'objet de négociations commerciales multilatérales entre douze pays : les États-Unis, l'Australie, le Japon, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Malaisie, le Vietnam, le Pérou, le Chili, Brunei Darussalam et le Canada. Ensemble, ces pays représentent un marché de près de 800 millions de consommateurs et un PIB combiné de 28,5 billions de dollars, soit presque 40 % de l'économie mondiale.
Chaque année, de 2012 à 2014, le Canada a exporté en moyenne pour 158,6 milliards de dollars de métaux et de minéraux vers les pays du PTP. Grâce à la réduction des droits, les exploitants du Canada tireraient des avantages considérables auprès de ses partenaires dans le cadre du PTP. Par exemple, les droits actuellement imposés peuvent atteindre 7,9 % au Japon, 40 % au Vietnam, 50 % en Malaisie, 5 % en Australie, 10 % en Nouvelle-Zélande et 20 % à Brunei.
Au-delà de la réduction et de l'élimination des droits, les négociations portent également sur les nombreux obstacles que les entreprises doivent surmonter à l'heure actuelle pour s'approvisionner en produits, recruter du personnel et obtenir des services dans le cadre de leurs activités transfrontalières au quotidien. En tant que l'un des secteurs d'activité canadiens où l'investissement à l'étranger est le plus important, soit 10 % (81,5 milliards de dollars) du total pour 2013, l'industrie minière a besoin pour demeurer concurrentielle à l'échelle mondiale du renforcement de la certitude, de la transparence et de la protection en matière d'investissement étranger qui découlera du PTP.
« Dans le reste du monde, le Canada est considéré comme un chef de file de l'exploitation minière », a poursuivi M. Gratton. « Le maintien de cette prépondérance mondiale repose en partie sur l'accès des secteurs canadiens des mines et de l'approvisionnement à des instruments d'échange et d'investissement modernes et complets pour aller à la rencontre du monde là où on fait des affaires. »
Association minière du Canada
L'Association minière du Canada est l'organisme national qui représente l'industrie minière canadienne. Ses membres, qui sont responsables de la majeure partie de la production canadienne de métaux de base et précieux, d'uranium, de diamants, de charbon métallurgique, de pétrole extrait des sables bitumineux et de minéraux industriels, sont très actifs dans les secteurs de l'exploration minérale, de l'exploitation minière, de la fonte, de l'affinage et de la fabrication de produits semi-finis. Veuillez consulter le site www.mining.ca/fr.
SOURCE Association minière du Canada (AMC)
Jessica Draker, 613-233-9392, poste 225 ou [email protected] ; Johanne Senécal, 613-233-9392, poste 325 ou [email protected]
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