Le Parti Québécois demande la déclassification de la totalité des archives de la Commission Grenier qui enquêtait sur le financement illégal du camp du NON en 1995
QUÉBEC, le 22 mai 2023 /CNW/ - Dans le cadre de la Journée nationale des Patriotes, le chef du Parti Québécois et député de Camille-Laurin, Paul St-Pierre Plamondon, demande au gouvernement de la CAQ de déclassifier la totalité des archives de la Commission Grenier qui enquêtait sur le financement illégal du camp du NON lors du référendum de 1995. Il annonce par le fait même avoir obtenu un avis juridique qui confirme que le gouvernement du Québec peut, par simple loi, déclassifier toute l'information obtenue dans le cadre de cette enquête. Le juge Grenier a quand même fait des découvertes qui sont toujours secrètes à l'heure actuelle: ce que lui ont dit les 90 témoins durant les audiences à huis clos et plus de 4500 documents qu'ils ont déposés en preuve sont frappés d'une ordonnance de non-diffusion, de non-communication et de non-publication sans limites de temps. « À notre connaissance, aucun document ou aucune information n'est classifié comme tel, sauf pour les plus grands secrets d'État. Pourquoi cacher de l'information aussi importante et spécifique? Il n'y a aucune raison de ne pas dire toute la vérité aux Québécois et Québécoises sur cette période de notre histoire où des gens ont bafoué nos règles démocratiques de base », a déclaré le chef péquiste.
Paul St-Pierre Plamondon annonce par le fait même que le Parti Québécois déposera une motion à l'Assemblée nationale dès cette semaine afin d'obtenir un engagement ferme du gouvernement. « Nous allons déposer une motion et nous espérons que l'ensemble des partis politiques l'appuieront afin que les Québécois et Québécoises puissent avoir toute la vérité sur les manœuvres frauduleuses du camp du NON en 1995. C'est une question de respect pour notre démocratie et aussi afin d'éviter que lors du prochain épisode, ces tactiques antidémocratiques se reproduisent. De plus, si des gens ont participé à une fraude électorale, les citoyens ont le droit de tout savoir du modus operandi et des individus. Beaucoup de signaux nous laissent croire que d'importantes informations sont cachées aux Québécois afin d'éviter de faire des vagues, donc c'est notre devoir au PQ de faire cette recherche de la vérité, au nom du respect de la démocratie québécoise », a conclu le député de Camille-Laurin.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Emmanuel Renaud, Attaché de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 1 (418) 720-5717, [email protected]
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