Le Parti Québécois déplore le retrait de l'autoroute 19 du Plan québécois des infrastructures
QUÉBEC, le 10 juin 2014 /CNW Telbec/ - La députée de Vachon et porte-parole de l'opposition officielle en matière de transports, d'électrification des transports et de stratégie maritime, Martine Ouellet, et le député de Terrebonne et porte-parole en matière de famille, Mathieu Traversy, déplorent que le ministre des Transports, Robert Poëti, ait retiré l'autoroute 19 du Plan québécois des infrastructures (PQI) 2014-2024, et ce, sans aucune consultation des acteurs concernés.
« Encore un recul non justifié. Comme dans le dossier du SLR sur le pont Champlain, le ministre fait fi de tout le travail déjà réalisé et des consensus des élus des régions concernées. Le ministre doit expliquer à la population les choix politiques qu'il fait pour les infrastructures de transport de la région métropolitaine », a déclaré Martine Ouellet.
« En envoyant plusieurs messages contradictoires, le ministre Poëti ne fait rien pour rassurer les citoyens de ma circonscription et de la Rive-Nord de Montréal. Ceux-ci sont consternés de voir qu'il tourne le dos à ce projet si important pour le développement économique de la région », a poursuivi Mathieu Traversy.
Le ministre esquive la question
Questionné par l'opposition officielle, le ministre Poëti a affirmé que le projet de l'autoroute 19 ne se retrouvait pas dans le PQI 2014-2024 car, a-t-il prétexté, il attendait le dossier d'opportunité avant de prendre une décision.
« Le dossier d'opportunité a pourtant été complété par l'ancien gouvernement libéral en 2009. De plus, plusieurs projets à l'étude inscrits dans le PQI ne sont même pas à l'étape du dossier d'opportunité. Le ministre tente par tous les moyens de cacher qu'il renie la promesse libérale de compléter l'autoroute 19 », a ajouté Martine Ouellet.
Rappelons qu'en juin 2010, le premier ministre Jean Charest a annoncé qu'il allait de l'avant avec le parachèvement de l'autoroute 19, et que les travaux seraient complétés pour 2015. À son arrivée au pouvoir, le Parti Québécois découvrait toutefois qu'aucune somme n'avait été réservée pour le projet.
Dès mai 2013, le gouvernement du Parti Québécois corrigeait le tir en inscrivant le projet au PQI, en déposant l'étude d'impact environnemental et en bonifiant le projet. En effet, pour favoriser le transport collectif, on y avait ajouté un stationnement incitatif de 280 places dans le secteur de la côte de Terrebonne et des aménagements pour des voies réservées.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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