Le Parti Québécois et le Collectif Santé au diapason
QUÉBEC, le 12 juill. 2018 /CNW Telbec/ - Le chef de l'opposition officielle, Jean-François Lisée, la porte-parole en matière de santé et d'accessibilité aux soins, Diane Lamarre, et le porte-parole en matière de services sociaux et de protection de la jeunesse, Dave Turcotte, sont fiers d'annoncer que les engagements du Parti Québécois pour remettre le système de santé au service des patients ont été accueillis très positivement par les représentants du Collectif Santé, au terme d'une rencontre avec leurs représentants.
EN BREF
- Le Parti Québécois propose déjà des solutions concrètes pour améliorer le système public de santé et de services sociaux.
- Les engagements du Parti Québécois concordent avec les actions prioritaires demandées par le Collectif Santé.
- Le Parti Québécois s'engage à ajouter du personnel pour améliorer la qualité et la rapidité des services dont les patients ont besoin.
« Le Collectif réunissant des patients, des médecins, des intervenants et des gestionnaires du milieu de la santé en arrive aux mêmes conclusions que nous : après 4 ans d'austérité et de réformes ratées, l'amélioration de notre système public de santé et de services sociaux sera un enjeu majeur de l'élection du 1er octobre prochain. Le Parti Québécois propose déjà des solutions concrètes pour relever ce défi, à commencer par le gel de la rémunération des médecins qui permettra d'investir dans l'amélioration des services directs à la population, l'élargissement des champs de pratique des 200 000 professionnels de la santé ainsi que le rétablissement des budgets en santé publique pour mieux prévenir les problèmes de santé avant de devoir les guérir », a affirmé le chef de l'opposition officielle.
« Les engagements du Parti Québécois concordent avec les actions prioritaires demandées par le Collectif, parce que ce sont des solutions réfléchies, crédibles et qui vont faire une vraie différence dans l'accès des patients aux services de santé. Nous devons déployer dans les CLSC des professionnels, dont des infirmières praticiennes spécialisées (IPS), et en faire de vrais points de services ouverts 7 jours sur 7, de 9 h à 21 h, pour les urgences mineures. Nous devons aussi encourager la création de cliniques de proximité, inspirées de modèles comme SABSA et d'autres, là où les CLSC ne peuvent jouer ce rôle. La rémunération des médecins doit aussi être revue pour favoriser le travail d'équipe et la collaboration avec les autres professionnels. Il est aussi incontournable d'assurer un nombre minimal d'heures de répit chaque semaine pour les proches aidants. Notre plan en matière de santé est prêt et il est centré sur le patient, parce que c'est ce que les Québécois veulent! », a indiqué Diane Lamarre.
« La surcharge de travail des employés du réseau de la santé et des services sociaux a atteint un point critique après 4 ans d'austérité et de réformes ratées. Le Parti Québécois s'engage à ajouter du personnel pour y remédier et pour améliorer la qualité et la rapidité des services dont les patients ont besoin. Nous devons aussi redonner une voix aux usagers ainsi qu'aux différents territoires dans la prise de décisions du réseau, alors qu'ils sont souvent ignorés dans les mégastructures des CISSS et des CIUSSS du ministre Barrette. L'apport de la relève, qu'elle vienne d'ici ou de l'étranger, doit aussi être valorisé et encouragé, en gardant toujours en tête que c'est l'intérêt du patient qui doit primer », a ajouté Dave Turcotte.
« Le Parti Québécois a été la première formation politique qui a accepté de nous rencontrer et d'échanger avec nous à la suite du dévoilement des actions prioritaires que nous proposons pour améliorer le système de santé et nous les en remercions. Nous constatons que sur de nombreux aspects, leur programme correspond à nos revendications et nous souhaitons maintenant rencontrer les autres formations politiques afin de produire un ''bulletin de notes'' de chacune d'entre elles afin d'évaluer leurs engagements respectifs en vue de la prochaine élection », a conclu Jérôme Di Giovanni, président de l'Alliance des patients pour la santé (APS), au nom du Collectif qui réunit également l'Association médicale du Québec (AMQ), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et l'Association des cadres supérieurs de la santé et des services sociaux (ACSSSS).
SOURCE Cabinet du chef de l'opposition officielle
Valérie Chamula, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
Partager cet article