Le Parti Québécois obtient une avancée quant au « droit à l'amour »
QUÉBEC, le 28 avril 2022 /CNW Telbec/ - Le député de René-Lévesque, leader parlementaire et porte-parole du Parti Québécois en matière de solidarité sociale et de lutte contre la pauvreté, Martin Ouellet, a obtenu un engagement ferme de la part du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet : un premier pas sera franchi pour faire respecter le « droit à l'amour ».
EN BREF
- Il y a longtemps que le Parti Québécois réclame le respect du « droit à l'amour » pour les prestataires de l'aide sociale; un premier pas est enfin franchi.
- Il est injuste que deux personnes aient à payer, à s'appauvrir, parce qu'elles s'aiment et souhaitent vivre ensemble.
- Maintenant, le gouvernement doit aller au bout de l'exercice et lever la contrainte pour tous les prestataires.
Le « droit à l'amour », c'est la possibilité, pour les personnes prestataires de l'aide sociale, de vivre ensemble sans pénalité. « Depuis des années, le Parti Québécois talonne le gouvernement pour qu'on cesse de couper les vivres aux personnes qui choisissent de cohabiter, parce qu'elles s'aiment et forment un couple. Aujourd'hui, le ministre a confirmé qu'il allait faire un pas en ce sens », s'est réjoui le député.
Toutefois, il reste du chemin à faire pour que l'objectif du Parti Québécois soit totalement atteint. « Ce que nous avons obtenu, lors de l'étude des crédits budgétaires, c'est une confirmation que les personnes qui présentent des contraintes sévères à l'emploi et qui ont touché des prestations pendant au moins 66 des 72 derniers mois ne seront plus pénalisées lorsqu'elles choisissent de vivre ensemble. Notre demande, c'est que tous les prestataires obtiennent ce droit sans s'appauvrir; nous continuerons donc de mettre de la pression en ce sens », a ajouté le leader parlementaire du Parti Québécois.
Martin Ouellet souligne que les prestations d'aide sociale, particulièrement dans le contexte inflationniste que nous vivons, sont déjà insuffisantes; les réduire lorsque deux personnes emménagent ensemble est complètement déraisonnable, et pousse les gens à faire des choix déchirants. « Vivre seul et manquer d'argent, ou vivre à deux et en manquer encore plus; c'est on ne peut plus démoralisant! Il était temps que le gouvernement entende l'appel et fasse preuve d'un peu d'humanité. Maintenant, il doit poursuivre sur cette lancée, compléter la démarche et mettre fin à cette contrainte pour tous les prestataires », a-t-il réclamé.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Laura Chouinard-Thuly, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 514 880-9594, [email protected]
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