Le Parti Québécois propose une solution pour soutenir les ex-travailleurs de la minière Cliffs
QUÉBEC, le 20 avril 2016 /CNW Telbec/ - Le chef de l'opposition officielle, Pierre Karl Péladeau, et la députée de Duplessis, Lorraine Richard, ont proposé une solution au gouvernement libéral afin de soutenir les ex‑travailleurs de la minière Cliffs Natural Resources et de combler le déficit de leur caisse de retraite. Plusieurs ex-employés et retraités de la compagnie étaient d'ailleurs présents au point de presse, en appui à la proposition du Parti Québécois.
« Ces personnes qui nous accompagnent aujourd'hui sont des victimes du Plan Nord. Lorsque le prix des métaux a baissé, les investisseurs étrangers sont disparus, les laissant sans emploi et privées d'une partie de leur retraite. Depuis que Cliffs s'est placée sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies, le gouvernement s'est porté acquéreur à bas coût des actifs rentables de l'entreprise. Après l'acquisition, le gouvernement doit annoncer la mise en place d'une société en commandite chargée d'exploiter les actifs de Pointe‑Noire, le chemin de fer et le port. Nous proposons d'inclure à la convention d'actionnaires le remboursement des sommes manquantes au fonds de pension des employés de Cliffs afin de rétablir la pleine capitalisation, par le versement de 30 % des revenus nets d'exploitation. Le rendement sur ces actifs servira bien sûr également à rembourser l'investissement du gouvernement », a déclaré Pierre Karl Péladeau.
Rappelons que la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies ne considère pas les retraités comme des créanciers prioritaires. En conséquence, la disposition des actifs de Cliffs ne permettra pas d'honorer la part de l'employeur dans les cotisations au fonds de retraite.
« Cliffs Natural Resources a cessé ses activités, entraînant la perte de 600 emplois au Québec et amputant de 21 % la rente de plus de 700 participants au régime de retraite. Pour la Côte‑Nord, c'est un véritable drame; le développement économique s'en ressent énormément, étant privé de montants importants. Le Plan Nord, pour les ex-employés de Cliffs, c'est une perte de 21 % de leur régime de retraite, qui est pourtant un salaire différé pour du travail déjà effectué. La solution que nous proposons pourrait s'échelonner sur quelques années, permettant à chacun d'y trouver son compte, y compris les contribuables et les utilisateurs », a ajouté Lorraine Richard.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Bruno-Pierre Cyr, Attaché de presse, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 418 643-2743
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