LE PARTI QUÉBÉCOIS SOULIGNE LE 50E ANNIVERSAIRE DE L'INDÉPENDANCE DE 17 PAYS
AFRICAINS

MONTRÉAL, le 16 déc. /CNW Telbec/ - Prenant la parole lors d'une cérémonie célébrant le 50^e anniversaire de l'indépendance de 17 pays africains, offerte hier par le Parti Québécois, Pauline Marois s'est dite fière des liens qui unissent le Québec avec l'Afrique.

« Même si les trajectoires des indépendances africaines depuis 50 ans sont relativement différentes les unes des autres, les nations africaines se sont prises en main. Malgré tous les obstacles rencontrés pour s'émanciper de l'ère coloniale, l'indépendance acquise dans les années soixante aura permis à ces peuples de s'extirper de plus de trois siècles d'immonde traite négrière et un siècle de colonisation », a souligné la chef de l'opposition officielle.

Le député de Bourget et porte-parole de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles, Maka Kotto, a souligné que c'est par milliers que les Québécoises et les Québécois originaires de ces pays africains ont fait le choix de vivre au Québec. « Ils font désormais partie de la grande famille québécoise. Nous les saluons bien chaleureusement en cette année hautement symbolique tout en leur rappelant que le Québec est un magnifique projet inachevé, un projet dans lequel ils peuvent légitimement s'inscrire comme des citoyennes et des citoyens à part entière et non comme des citoyennes et des citoyens entièrement à part ».

Le député Kotto a rappelé « qu'en 1960, un cri tonna en Afrique, un cri de délivrance, d'affranchissement, d'émancipation, de libération, un cri de souveraineté fulgurant déchirant les nuages, un chant qui se fit orage, clamant la liberté contre la soumission, l'indocilité contre l'esclavage, le collier, le joug ou la tutelle ».

Pauline Marois s'est dite particulièrement fière de l'adoption à l'unanimité, par l'Assemblée nationale le 9 décembre 2010, d'une motion soulignant le cinquantenaire de l'indépendance du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Congo - Brazzaville, de la République de Centrafrique, de la République démocratique du Congo, de la Côte d'Ivoire, du Gabon, du Mali, de la Mauritanie, de Madagascar, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, de la Somalie, du Tchad et du Togo.

« Les perspectives qui s'ouvrent pour les peuples africains dans les prochaines années sont diverses et plus complexes. L'Afrique est riche d'une jeunesse nombreuse, ambitieuse et audacieuse, déterminée à continuer de se développer au bénéfice, d'abord et avant tout, des Africains. Dans ce sens, je crois que le Québec, qui n'a pas de passé colonial en Afrique, mais une forte tradition de solidarité et de coopération avec le continent africain, se doit d'être au rendez-vous avec nos soeurs et frères africains. La relation du Québec avec les pays africains n'en sera jamais une de subordination », a affirmé la députée de Charlevoix.

Mme Marois a enfin appelé les Québécois d'origine africaine à s'engager résolument dans le développement du Québec. « Les enfants de l'Afrique peuvent être davantage que des immigrants au Québec. Ils doivent devenir partie prenante du peuple fondateur du pays du Québec », a conclu la chef du Parti Québécois.

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Source :	Parti Québécois
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