Le PAS de la rue en appelle à un engagement ferme de la Ville de Montréal pour la construction d'unités de chambres et de logement sociaux à Montréal

MONTRÉAL, le 18 avril 2012 /CNW Telbec/ - « Nous sommes actuellement face à un problème critique, et c'est l'accessibilité à un logement abordable », tel est le cri d'alarme de Josiane Akrich, intervenante au PAS de la rue, organisme destiné aux personnes âgées de 55 ans et plus qui vivent dans l'extrême pauvreté ou l'itinérance. « À Montréal, payer un loyer qui leur coûtera en moyenne 500 $ alors qu'ils reçoivent souvent aussi peu que 600 $, s'avère souvent insurmontable pour quiconque se retrouve à la rue ou vit avec de très faibles revenus ».

Dans une telle situation, les personnes vieillissantes deviennent extrêmement vulnérables. De plus en plus, ils basculeront dans l'itinérance. Le nombre de personnes fréquentant notre centre de jour a littéralement doublé depuis deux ans.

À la source du problème, la hausse alarmante du prix des loyers, le manque de logements sociaux et la diminution marquée du nombre de chambres dans les quartiers centraux. Le report de l'âge de la retraite de 65 à 67 ans n'aidera en rien la situation. À l'heure où l'on convertit de nombreux bâtiments résidentiels en gîtes, en condos ou en bureaux, quand ce n'est pas pour construire des résidences onéreuses, les personnes âgées pauvres se retrouvent de plus en plus devant un fossé alarmant.

Sébastien Payeur
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