Le personnel de l'Hôpital général juif s'interroge sur les refus répétés de lui octroyer un CPE

MONTRÉAL, le 4 avril 2014 /CNW Telbec/ - À l'instar de leurs collègues des autres syndicats et de la direction de l'établissement, les membres de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) qui œuvrent à l'Hôpital général juif réclameront du prochain ministre de la Famille qu'il consente finalement à l'implantation d'un Centre de la petite enfance (CPE) sur leur lieu de travail.

Dans le cadre d'une manifestation tenue aujourd'hui, le personnel crie à l'injustice : alors que les employés des hôpitaux voisins disposent de places en garderie qui leur sont exclusivement réservées, la communauté composée des 5 000 personnes qui travaillent à l'Hôpital général juif voit ses projets de CPE systématiquement refusés depuis plusieurs années. Malgré les demandes répétées d'explication, aucune raison n'a été fournie par les deux précédents gouvernements pour justifier pas moins de trois refus successifs.

À elle seule, l'APTS représente 600 personnes dans cet hôpital dont 85 % environ sont des femmes. S'ajoute à cela tout le personnel infirmier, médical, administratif et d'entretien composé aussi en grande majorité de femmes. « Pour beaucoup d'entre elles, l'accès à un service de garde pour leurs enfants sur place constituerait une amélioration significative de leurs conditions de travail, voire de leur qualité de vie », soulignent les porte-parole syndicaux.

Tous les grands centres hospitaliers ont des garderies à même l'établissement, et ce, depuis plusieurs années. Les travailleuses et travailleurs de l'Hôpital général juif n'en resteront pas là : le nouveau ministre de la Famille sera interpellé dès sa nomination dans les semaines à venir.

À propos de l'APTS

L'APTS est une organisation syndicale qui regroupe 31 000 personnes dans le réseau de la santé et des services sociaux à travers le Québec occupant des postes professionnels et techniques, dont des technologistes médicales, des techniciennes en loisirs, des technologues en imagerie médicale, des physiothérapeutes, des ergothérapeutes, des orthophonistes, des audiologistes, des psychoéducateurs, des thérapeutes en réadaptation physique, des travailleurs sociaux, des psychologues et des diététistes-nutritionnistes.

SOURCE : Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS)

Daniel Dubé, 514.246.2736