Le personnel scolaire des collèges rejette une prolongation de deux ans qui procurerait une stabilité et une augmentation salariale English
TORONTO, le 23 févr. 2021 /CNW/ - Les élèves et leur éducation doivent passer en premier. En ces temps sans précédent, remplis d'incertitude, de perturbations et de changements, les collèges ont pris une mesure inédite pour essayer d'assurer la stabilité de l'éducation des étudiants et de l'emploi des professeurs.
Étant donné que la convention collective du personnel scolaire expire le 30 septembre 2021, 2021 sera une année de négociation. Bien que les négociations officielles ne doivent pas commencer avant juillet 2021, le Conseil des employeurs des collèges (CEC) a communiqué avec le SEFPO, agent négociateur officiel pour le personnel scolaire à temps plein, pour lui offrir une prolongation de deux ans afin d'assurer la stabilité d'emploi. De plus, le CEC a proposé une recommandation d'augmentation salariale pour chacune des années à compter du 1er avril 2021, soit six mois avant la date d'expiration initiale de la convention collective. Le CCE demandait à toutes les parties, soit les dirigeants du SEFPO, le personnel scolaire et les collèges, de mettre de côté leurs différences pour assurer la stabilité des étudiants.
« La prolongation de la convention collective aurait permis au réseau des collèges publics de l'Ontario de se concentrer sur l'éducation des étudiants. Entre le passage à l'apprentissage à distance, la réduction de la taille des classes et l'incapacité de terminer des stages en milieu de travail, les étudiants se sont heurtés à de grandes difficultés tout au long de la pandémie. Une prolongation à ce moment-ci aiderait les collèges à composer avec la pandémie actuelle et à effectuer le travail nécessaire pour en sortir le plus fort possible, tout en collaborant avec le SEFPO pour faire face à l'incertitude économique que l'avenir nous réserve. Nous croyons que prolonger maintenant la convention collective est approprié parce que, même si les collèges planifient à l'avance, ils traversent actuellement une période de grande incertitude du système collégial en raison, entre autres, de déficits, de revenus réduits, de la baisse des inscriptions d'étudiants et d'une décennie de réduction du financement gouvernemental des programmes essentiels », a déclaré Graham Lloyd, chef de la direction du Conseil des employeurs des collèges. « L'offre de prolongation de la convention collective crée, selon nous, une certaine stabilité sans passer par une négociation officielle pendant cette période. »
Bien que la convention collective actuelle n'expire pas avant septembre 2021, les collèges estiment que l'augmentation salariale anticipée d'un pour cent prévue dans le projet de loi 124 et la stabilité que la prolongation assurerait aux étudiants et au personnel scolaire l'emporteraient sur la nécessité de changements immédiats qui ne pourraient être apportés autrement.
À l'heure actuelle, les collèges, le CEC et le SEFPO se réunissent régulièrement pour discuter des changements et les mettre en œuvre de façon continue. Récemment, ces démarches ont notamment compris la mise en place de deux jours de maladie payés pour les tests de dépistage de la COVID-19, une rémunération de transition pour le personnel scolaire en isolation et, en collaboration avec le gouvernement, la vaccination des membres du personnel scolaire. Les collèges croient qu'en travaillant avec le SEFPO, nous pouvons répondre à des préoccupations importantes comme la sécurité des étudiants et du personnel scolaire, l'enseignement à distance et la santé mentale au fur et à mesure qu'elles se présentent, et pas seulement à la table de négociation.
Monsieur Lloyd a ajouté : « Il est malheureux que les membres du SEFPO n'aient pas voulu prolonger la convention collective. Nous avons estimé qu'il était important d'offrir une augmentation de salaire au personnel scolaire six mois plus tôt, pour les deux prochaines années, tout en poursuivant le travail en cours visant à renforcer les relations employeurs-employés dans cet environnement. En fin de compte, nous espérions que le personnel scolaire employé à temps plein et à temps partiel accepterait l'augmentation salariale et les deux années de garantie d'emploi afin que nous puissions offrir plus de certitude aux étudiants et au système collégial. »
À propos du Conseil des employeurs des collèges.
Le Conseil des employeurs des collèges (CEC) est l'agent négociateur mandaté par le gouvernement pour négocier les conventions collectives avec le personnel syndiqué au nom des 24 collèges de l'Ontario financés par les fonds publics. Le CEC fournit également divers services au réseau des collèges tels que des conseils en matière de ressources humaines, d'administration des conventions collectives et de recherche. Enfin, il est le souscripteur des garanties d'assurance collective.
SOURCE College Employer Council
Pour de plus amples informations ou des demandes de renseignements des médias, communiquez avec : Abby Radovski, Directrice des communications, [email protected], 437 232-4980; Graham Lloyd, Chef de la direction, [email protected], 416 902-9543
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