"Le plan de transport : en panne de financement. Et le taxi le grand oublié"
- Louise Harel
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Ville de Montréal - Cabinet de la chef de l'Opposition officielle16 sept, 2010, 16:32 ET
MONTRÉAL, le 16 sept. /CNW Telbec/ - Dans le cadre de l'étude publique du Bilan de la 2e année d'application du Plan de transport de la Ville de Montréal qui se déroule ce soir sous l'égide de la Commission sur la mise en valeur du territoire, sur l'aménagement urbain et sur le transport collectif, la chef de l'Opposition officielle (Vision Montréal) à l'Hôtel de ville de Montréal, Louise Harel, a tenu à réitérer que la seule véritable option pour financer ce plan, c'est le péage régional.
Le Plan de transport en panne de financement
"Un des premiers constats du Bilan 2009-2010 est l'état d'avancement des 21 chantiers du Plan de transport. On indique que seulement 10 % des projets du Plan ont été réalisés jusqu'à présent, un constat préoccupant qui met en lumière le cruel manque d'investissements de la Ville de Montréal dans le Plan de transport", a signalé Louise Harel.
"Se donner les moyens de nos ambitions, c'est accepter d'investir, au chapitre du transport, environ 240 M$ de plus qu'en 2007, par année, pendant dix ans, afin de réaliser les 21 chantiers du plan. Cette somme équivaut d'ailleurs uniquement à la part de la Ville de Montréal", a indiqué Louise Harel.
"Or, au cours des deux premières années du Plan de transport, la Ville de Montréal a investi seulement 31 % des sommes nécessaires à sa réalisation", a souligné Louise Harel. "L'administration Tremblay doit cesser l'attentisme et faire preuve de leadership", a-t-elle ajouté, tout en se questionnant à savoir "comment le maire Tremblay financera, entre autres, son projet de tramway, alors qu'il n'y a aucun investissement prévu pour les trois prochaines années, et ce, même si c'est l'un des chantiers prioritaires du plan, le premier !"
"La solution logique qui s'inscrit dans les principes du développement durable se révèle toujours l'instauration d'un péage régional, que le maire de Montréal s'était engagé à réaliser en campagne électorale", a affirmé le conseiller de ville du district du Vieux-Rosemont et porte-parole de l'Opposition officielle en matière de finances, Pierre Lampron.
"Cela fait désormais près de deux ans que les Montréalais devaient avoir en main une série d'études pour bien documenter les différents scénarios de financement du Plan de transport, particulièrement celui d'un péage, un scénario qui a aussi l'avantage d'inciter les automobilistes à moins utiliser leur voiture", a-t-il ajouté.
Le taxi : le grand oublié du Plan de transport
"Vision Montréal est très heureuse du déploiement du BIXI dans la Ville de Montréal, voire sur la scène internationale, de même que du prolongement du réseau cyclable à Montréal. Par contre, nous sommes déçus que le taxi demeure le parent pauvre du plan de transport", a insisté la conseillère de ville de Villeray et porte-parole en matière de transport collectif", Elsie Lefebvre.
Selon madame Lefebvre, il est impératif que le Plan de transport soit bonifié de manière à conférer une plus grande place à l'industrie du taxi. Pour ce faire, "les recommandations qui seront formulées au terme de la commission spéciale de la Ville de Montréal sur l'avenir de l'industrie du taxi, qui verra le jour prochainement - à la suite d'une demande de la chef de l'Opposition officielle, rappelons-le -, doivent intégrer le Plan de transport. Il faut redonner vigueur à ce secteur et lui permettre de participer pleinement au transport collectif de la Métropole", a conclu Elsie Lefebvre.
Renseignements: Marie-Hélène d'Entremont, Attachée de presse, Cabinet de la chef de l'Opposition officielle, Bureau: 514-872-2934, Cell.: 514-247-0446
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