Le plan visant à augmenter les cotisations au RPC est choquant
TORONTO, le 11 juin /CNW/ - La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) a récemment traité de choquantes les lettres émises par le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, et le ministre des Finances de l'Ontario, Dwight Duncan, dans lesquelles ils recommandaient une hausse des prestations du Régime de pensions du Canada (RPC). Ces lettres font suite à celle que la FCEI a adressée à l'ensemble des ministres des Finances au début de la semaine afin de manifester vigoureusement son opposition aux propositions des syndicats visant à doubler les cotisations au RPC.
"Les petites et moyennes entreprises (PME) canadiennes se préparent déjà à subir des hausses maximales admissibles des cotisations d'assurance-emploi (AE) au cours des quatre prochaines années", indique Catherine Swift, présidente de la FCEI. Cela s'ajoute aux éventuelles augmentations des primes d'indemnisation des accidents du travail dans de nombreuses provinces et à des hausses considérables du salaire minimum de part et d'autre du Canada. "Étant donné qu'on sort d'une récession, ces fortes augmentations des charges sociales obligatoires feront un gros trou dans les budgets salariaux de presque toutes les entreprises canadiennes. Les ministres des Finances ne devraient-ils pas se préoccuper autant de la création d'emplois que du revenu de retraite?", s'interroge Mme Swift.
Le rapport de la FCEI sur les augmentations prévues des cotisations d'assurance-emploi montre que cette hausse fiscale coûterait à l'économie 170 000 emplois. "Combien d'emplois supplémentaires seront éliminés si on majore les cotisations au RPC pendant des années et des années ?"
Compte tenu du lourd déficit actuariel découlant des retraites du secteur public auxquels la plupart des gouvernements sont confrontés, les contribuables canadiens se voient forcés de continuer à financer les régimes de retraite onéreux des fonctionnaires alors que, parallèlement, ils doivent racler les fonds de tiroir pour trouver l'argent nécessaire afin de payer les hausses des cotisations au RPC et à l'AE. "On ne devrait pas demander aux Canadiens de payer un cent de plus en charges sociales jusqu'à ce que les gouvernements aient redressé les régimes de pension du secteur public, fait remarquer Mme Swift. La solution numéro un pour augmenter l'épargne-retraite est de laisser quelques dollars de plus chaque mois dans les poches des contribuables."
Étant donné qu'il faut l'appui de la majorité des provinces pour pouvoir réformer le RPC, la FCEI demande aux autres ministres des Finances de rejeter ce plan et de réfléchir à d'autres moyens d'augmenter les options d'épargne-retraite pour les Canadiens. La FCEI recommande, par ailleurs, plusieurs autres solutions, qui sont exposées dans une lettre qu'elle a fait parvenir le 10 juin aux ministres des Finances (consulter le site Web www.fcei.ca).
Renseignements: Adam Miller ou Meghan Carrington au 416 222-8022 ou à [email protected] si vous souhaitez obtenir de plus amples renseignements ou organiser une entrevue
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