Le PLQ mène le combat pour reconnaître les maladies liées à l'utilisation des pesticides, notamment le Parkinson, comme maladie professionnelle
QUÉBEC, le 28 mars 2021 /CNW Telbec/ - L'opposition officielle mène, depuis des mois, le combat au nom des agriculteurs, des travailleurs agricoles et des agronomes qui demandent au gouvernement de la CAQ de proposer immédiatement un règlement à la liste des maladies professionnelles pour y inclure les maladies de Parkinson, le myélome et le lymphome non hodgkinien qui sont développées suivant l'exposition professionnelle aux pesticides. Dans le cadre de l'étude détaillée du projet de loi n° 59, Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail, nous demandons au ministre Jean Boulet d'accepter les constats scientifiques et de protéger, dès maintenant, la santé et la sécurité des femmes et des hommes qui nous nourrissent, et de leur donner accès aux mesures de réadaptation.
« Dans la foulée de la commission parlementaire sur les pesticides, tenue à l'automne 2019 et qui avait fait couler beaucoup d'encre, plusieurs agriculteurs et agronomes malades avaient sonné l'alarme. Ceux-ci demandaient déjà au gouvernement Legault de reconnaître les maladies de Parkinson, le myélome et le lymphome non hodgkinien qui sont développées suivant l'exposition professionnelle aux pesticides comme maladies professionnelles. Malgré ces témoignages, l'avis des experts entendus et nos multiples demandes, le ministre de l'Agriculture, André Lamontagne, reconnaît le risque, mais ne fait rien pour protéger nos agriculteurs. Quant au ministre du Travail et de l'Emploi, Jean Boulet, il avait promis de moderniser le régime de santé et sécurité du travail, notamment en mettant à jour la liste des maladies professionnelles. Plus d'un an plus tard, nous y voilà, et la liste a à peine changé. Il est temps pour la CAQ de répondre à l'urgence d'agir et d'assumer tout le leadership nécessaire afin de protéger nos agriculteurs des risques qu'ils encourent pour garnir nos tables, et pour leur donner le droit à la réadaptation. Le temps est arrivé pour reconnaître la maladie de Parkinson comme une maladie professionnelle, et ce, pour l'ensemble du monde agricole d'aujourd'hui et de demain. »
Monsef Derraji, député de Nelligan et porte-parole de l'opposition officielle en matière de travail et d'emploi.
Marie Montpetit, députée de Maurice-Richard et porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé.
Jean Rousselle, député de Vimont et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'agriculture.
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
Alexandra Régis, Directrice des communications, Cabinet du Leader de l'opposition officielle, 418-571-6749, [email protected]
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