Le premier ministre Doer jette des bases solides pour la conservation de la
forêt boréale avant son affectation aux États-Unis
"Le Premier ministre Doer mérite qu'on se souvienne de lui comme le champion infatigable de cette cause. Le fonds garantit que les Premières nations auront les ressources requises pour gérer et protéger leurs terres ancestrales, explique
Les Premières nations Poplar River, Little
Une fois inscrite, la Pimachiowin Aki comptera parmi le petit nombre de sites de la Liste du patrimoine mondial reconnus à la fois à titre de patrimoine naturel et de valeur culturelle exceptionnelle. Cette région représente un paysage culturel Anishinabe important, et son inscription favorisera la protection de ses modes de vie traditionnels de même que la création de nouvelles occasions de préservation des diverses économies des Premières nations.
L'IBC a apporté son soutien à la planification de l'utilisation du territoire fondée sur les collectivités menée par plusieurs Premières nations participantes. En plus de réunir la documentation sur les valeurs traditionnelles en matière d'utilisation du territoire, étape essentielle dans l'inscription d'un bien sur la Liste du patrimoine mondial, l'IBC a également assisté la Première nation Poplar River dans la recherche et la documentation des valeurs en carbone que renferme son territoire.
"Ce fonds en fiducie, en plus de donner l'occasion aux Premières nations de protéger et de promouvoir d'importants paysages culturels et des habitats fauniques, mettra en place des mesures incitatives pour préserver le carbone présent dans les sols de la forêt boréale, les tourbières et les marécages", poursuit M. Innes. "À l'aide du leadership et de l'orientation donnée par les collectivités, la conservation peut jouer un rôle important dans la lutte visant à atténuer les changements climatiques."
La région boréale du Manitoba couvre près de 600 000 kilomètres carrés, soit près de 90 % du territoire de la province. La région boréale canadienne équivaut au quart des forêts naturelles mondiales restantes et comprend d'immenses étendues marécageuses. Une grande variété d'animaux sauvages y vivent, notamment les oiseaux chanteurs migrateurs, le gibier d'eau, l'ours et le caribou. La région boréale contient plus de carbone que tout autre écosystème sur terre, et elle agit comme zone tampon importante contre les changements climatiques. L'abondance de ressources naturelles de ce milieu est source de vie pour des centaines de collectivités des Premières nations et crée des milliers d'emplois.
L'Initiative boréale canadienne réunit divers partenaires dans le but de créer de nouvelles solutions pour la conservation de la forêt boréale. Elle agit à titre de catalyseur en appuyant divers efforts sur le terrain, dans l'ensemble de la région boréale, déployés par les gouvernements, l'industrie, les Premières nations, des organismes de conservation, les grands détaillants, des institutions financières et des scientifiques.
Renseignements: Suzanne Fraser, directrice des communications, (613) 232-2530, [email protected], www.borealcanada.ca
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