Le premier ministre Justin Trudeau accueille au Canada plus de 2 000 réformistes du monde dans le cadre du Partenariat pour un gouvernement ouvert English
Près de 100 pays ont envoyé des représentants des gouvernements et de la société civile pour discuter des moyens de s'opposer aux menaces croissantes à la démocratie dans le monde.
OTTAWA, le 29 mai 2019 /CNW/ - Le premier ministre du Canada Justin Trudeau a donné le coup d'envoi du sixième Sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO) en accueillant à Ottawa plus de 2 000 personnes du monde entier, y compris d'anciens chefs d'État, des ministres, des fonctionnaires locaux et des leaders de la société civile. Au cours des deux prochains jours, les participants discuteront des solutions aux menaces grandissantes pour la démocratie, comme la mauvaise utilisation des médias sociaux et la méfiance à leur égard. Ils mettront également l'accent sur la façon de faire progresser l'égalité des sexes et l'inclusion comme moyen de favoriser des gouvernements plus réceptifs et ouverts.
Le Sommet mondial du PGO a lieu dans un contexte particulièrement complexe. Selon V-Dem, le droit des citoyens de s'exprimer, de s'associer et de se rassembler librement, et donc de participer à la démocratie, est menacé dans plus de 100 pays. Un nouveau rapport mondial du PGO - Democracy Beyond the Ballot Box - indique que près de la moitié des membres du PGO éprouvent des difficultés liées aux droits civiques. Les problèmes ne sont peut-être pas aussi graves qu'ailleurs, mais un déclin est observé dans ces mesures importantes de la santé civique.
Sanjay Pradhan, chef de la direction du PGO, espère que le Sommet donnera l'occasion aux participants de discuter de nouvelles approches reposant sur l'idée du gouvernement ouvert en vue de surmonter les nombreuses difficultés auxquelles sont confrontées actuellement les démocraties du monde. « Devant la montée sans précédent de l'autoritarisme, le rétrécissement de l'espace civique et les nouvelles menaces numériques à la démocratie, de la propagation de la désinformation aux atteintes au droit à la vie privée, il est formidable de voir des réformistes gouvernementaux, des leaders de la société civile, des parlementaires et d'autres intervenants se rassembler pour faire contrepoids en vue de revigorer la démocratie et de redonner le pouvoir aux gens. »
L'honorable Joyce Murray, présidente du Conseil du Trésor du Canada et ministre du Gouvernement numérique, a accueilli tous les participants au Sommet à Ottawa et attend avec intérêt d'avoir des conversations éclairantes sur l'inclusion, la gouvernance numérique et la participation citoyenne. « Le Canada s'est engagé à accélérer le développement d'un gouvernement ouvert au pays et à l'étranger afin de renforcer notre responsabilité démocratique en cette ère de perturbation numérique. Un gouvernement ouvert est fondamentalement un moyen d'instaurer la confiance dans les institutions grâce à un dialogue ouvert avec un public informé, en encourageant la participation généralisée des citoyens à la prise de décisions et en fournissant des résultats supérieurs qui incluent tous les citoyens. Nous sommes honorés d'accueillir le Sommet dans la poursuite de ces objectifs », a déclaré la ministre Murray.
Le PGO a été créé en 2011, au moment où des dirigeants gouvernementaux et des défenseurs de la société civile se sont réunis pour créer un partenariat unique, qui combine ces forces puissantes pour promouvoir une gouvernance responsable, réceptive et inclusive. Soixante-dix-neuf pays, un nombre croissant de gouvernements locaux - qui représentent plus de deux milliards de personnes - ainsi que des milliers d'organisations de la société civile en sont membres.
La coprésidence du PGO est actuellement assurée par le gouvernement du Canada, qui est représenté par la ministre Murray et Nathaniel Heller, premier vice-président, Stratégies intégrées, de Results for Development et président du comité directeur de la société civile du PGO. Avant le Sommet, les coprésidents ont annoncé que l'accent sera mis sur l'inclusion, la participation et les retombées.
Pour donner une portée accrue à ce programme commun, le PGO lance Break the Roles, une campagne intégrée qui vise à appuyer l'idée que 30 p. 100 des membres du PGO prennent une mesure concrète pour faire progresser l'égalité des sexes et l'inclusion dans le cadre de l'initiative du gouvernement ouvert d'ici la fin de 2019. Une nouvelle coalition mise sur pied pour promouvoir la campagne sera annoncée le 29 mai lors d'une séance plénière à laquelle participera Mary Robinson, première présidente de l'Irlande, ancienne Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme et présidente de The Elders.
« L'augmentation du nombre de voix et de points de vue au sein du gouvernement mène à une amélioration des résultats. Si nous faisons participer plus de femmes et de filles, de collectivités autochtones et de minorités religieuses, ainsi que nos voisins LGBTQ+, nous serons en mesure de concevoir des politiques ambitieuses, efficaces et d'une grande portée », déclare M. Heller.
Le Sommet du PGO a lieu au Centre Shaw, à Ottawa, du 29 au 31 mai.
À propos du PGO
Le Partenariat pour un gouvernement ouvert rassemble des réformistes gouvernementaux et des leaders de la société civile pour créer des plans d'action qui rendent les gouvernements plus inclusifs, réceptifs et responsables.
Le Partenariat pour un gouvernement ouvert a été lancé officiellement le 20 septembre 2011, lorsque les huit gouvernements fondateurs (le Brésil, l'Indonésie, le Mexique, la Norvège, les Philippines, l'Afrique du Sud, le Royaume-Uni et les États-Unis) ont approuvé la Déclaration du Partenariat pour un gouvernement transparent et annoncé leurs plans d'action nationaux. Depuis 2011, 79 pays et 20 gouvernements sous-nationaux du PGO ont pris plus de 3 100 engagements afin de rendre leurs gouvernements plus ouverts et responsables.
SOURCE Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Si vous souhaitez poser des questions ou planifier des entrevues, veuillez communiquer avec Jose Perez Escotto, agent des communications, à l'adresse [email protected].
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