Le président de la Commission de la fiscalité des premières nations, C.T. (Manny) Jules, répond à l'aide fédérale prévue dans le Budget 2012-2013 en vue du projet de loi sur le droit de propriété des Premières nations

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KAMLOOPS, C.-B., le 29 mars 2012 /CNW/ - « L'annonce d'aide fédérale en vue du projet de loi sur le droit de propriété des Premières nations faite aujourd'hui est historique. C'est un grand jour pour les Premières nations qui ont dirigé cette initiative et pour tous les Canadiens et Canadiennes qui veulent s'attaquer au problème du désavantage des Premières nations. 

Cette loi permettra aux Premières nations participantes de s'aider elles-mêmes. Les Premières nations qui choisiront de participer seront propriétaires de leurs terres et leur compétence sur ces terres sera confirmée à perpétuité. Elles seront en mesure de prendre des décisions au rythme des affaires. 

La Loi sur les Indiens du 19^e siècle nous a légalement soustrait de l'économie canadienne et nous a retiré le privilège d'être propriétaires de nos terres. Nos titres de propriété sont détenus en fiducie en notre nom. Le temps est venu de laisser le 19^e siècle derrière nous et d'imposer notre retour sur la scène économique par voies législatives. 

Cette loi voudra dire que nous aurons les mêmes régimes d'enregistrement des titres fonciers et de propriété que ceux que le reste du Canada prend pour acquis. Elle voudra dire que nous pourrons obtenir des hypothèques, nous constituer un avoir, financer les entreprises et transférer des richesses à nos enfants comme tous les autres Canadiens. Elle représente une occasion pour nous de libérer l'imagination de nos entrepreneurs, d'accroître notre productivité, d'échapper à la dépendance et de commencer à rétablir notre culture de l'indépendance. 

Cette initiative a été élaborée par la Commission de la fiscalité des premières nations en collaboration avec un certain nombre de Premières nations promotrices. Nous sommes impatients de collaborer avec le Parlement en vue de l'élaboration de cette loi au cours des prochains mois. Pour paraphraser mes ancêtres, avec cette loi, nous nous aiderons mutuellement à être bons et à devenir exceptionnels. »

Tina Pelletier
Agente des communications
Commission de la fiscalité des premières nations
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