Le président de la Commission scolaire du Val-des-Cerfs, monsieur Paul Sarrazin, entend prendre au sérieux l'éventuel comité conseil ciblé dans le projet de loi 40
GRANBY, QC, le 4 oct. 2019 /CNW Telbec/ - Ce vendredi, en matinée, le président de la Commission scolaire du Val-des-Cerfs, monsieur Paul Sarrazin, a tenu à réitérer les dangers du projet de loi 40 modifiant principalement la Loi sur l'instruction publique relativement à l'organisation et à la gouvernance scolaires, mais a surtout souhaité démontrer qu'il entend, avec ses consœurs et ses confrères, prendre les mesures pour faire face de manière positive à ce changement possible et assurer une douce transition vers la nouvelle gouvernance.
L'importance de rappeler les dangers
Lors de la dernière séance du conseil des commissaires, le 24 septembre dernier, monsieur Sarrazin a exposé à la population ses craintes face à un tel projet de loi : « Cette réforme structurelle engagera des frais importants, provoquera une perte de repères occasionnant des délais considérables et aussi une perte des particularités régionales à travers le Québec. C'est également une atteinte à la démocratie. Retirer un droit de vote, c'est un recul considérable sachant que, ailleurs dans le monde, on se bat encore pour obtenir ce droit fondamental. Il est tout de même possible de faire mieux dans le processus démocratique. Nous, élus, sommes ouverts aux changements, à contribuer à une bonification en matière de gouvernance. L'idée de moderniser les élections scolaires, par exemple, par vote électronique, est le type d'action qui peut alléger la structure et engendrer des économies importantes. »
Depuis le dépôt du projet de loi, mardi dernier, le président de Val-des-Cerfs a fait d'autres constats : « Il y aura assurément une iniquité entre les milieux, selon le degré d'implication des parents, notamment. Et quelle est la planification financière exacte du ministre qui prévoit tant d'économies sans tenir compte des impacts financiers de cette possible réforme? Actuellement, de nombreuses questions restent sans réponses et le projet semble flou à certains égards. »
Prendre à cœur le rôle de commissaire-conseil
Le président de Val-des-Cerfs n'abdique pas, mais il fait preuve de lucidité : « Je tiens à être proactif. Malgré ma déception, je ne veux en aucun moment tomber dans l'amertume. J'entends prendre au sérieux le rôle de conseiller, dans le cas où le projet de loi serait adopté, parce qu'il ne doit pas y avoir de perte d'expérience en éducation. Depuis les élections de 2014, nos actions à Val-des-Cerfs ont porté fruit. Nous avons renversé la vapeur à bien des niveaux. À titre d'exemple, nous avons retrouvé l'équilibre budgétaire sans jamais compromettre le bien-être des élèves; harmonisé nos relations avec les différents partenaires, comme les municipalités, et ainsi multiplié les projets pour nos jeunes; rétabli un sain dialogue avec les médias pour mettre en lumière les bons coups dans nos établissements; et amélioré nos échanges avec certaines instances, telles que les syndicats, pour le bien de tous les acteurs du milieu. Les commissaires auront donc à être actifs et présents jusqu'à la fin de leur mandat en vue de garantir une douce transition en matière de gouvernance, de conserver les acquis et de préserver la réussite éducative. Aujourd'hui, je tends la main au ministre Roberge et l'invite à offrir aux commissaires l'occasion de s'exprimer en commission parlementaire afin de faire les choses en bonne et due forme, dans le respect de leur fonction, de l'expérience qui en découle et de l'une des missions les plus importantes de notre société, soit la mission éducative. »
SOURCE Commission scolaire du Val-des-Cerfs
Alexandra Langlois, Coordonnatrice aux communications, Commission scolaire du Val-des-Cerfs, Tél. : 450 372-0165, poste 60290, [email protected]
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