OTTAWA, le 17 mars 2017 /CNW/ - Après l'éviction d'une organisatrice du campus de La Cité collégiale, plus tôt cette semaine, parce qu'elle discutait de la syndicalisation avec des professeurs contractuels, des dirigeants syndicaux se sont joints à elle pour son retour sur le campus ce vendredi et envoyer un message aux collèges qui choisissent d'ignorer les droits des travailleurs.
Le président du Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario (SEFPO) a souligné le courage de ces professeurs contractuels qui continuent à signer des cartes syndicales par milliers malgré l'opposition des présidents de collège. Aux côtés de l'organisatrice et des dirigeants élus de la région, le président Thomas a réitéré la détermination du syndicat à ne pas reculer face aux tentatives d'intimidation perpétrées par la présidente de La Cité.
« Le droit d'adhérer à un syndicat est un droit fondamental pour tous les Canadiens », a déclaré Warren (Smokey) Thomas. « La première ministre le sait, la ministre le sait et les présidents de collège le savent. C'est une liberté qui est garantie par la Charte canadienne des droits et libertés. »
« Malheureusement, nous continuons à voir des cas comme ici, à La Cité, où des présidents de collège, à l'instar de Lise Bourgeois, continuent d'ignorer ces droits et d'empêcher les travailleurs de signer une carte syndicale. Ces travailleurs ne gagnent qu'une infime fraction des 300 000 $ qu'elle empoche chaque année, mais elle continue d'avoir recours à tous les stratagèmes possibles pour tenter de les empêcher d'être représentés. »
Malgré le fait qu'on ait rappelé aux présidents de collège que les travailleurs ont le droit de s'organiser, au printemps dernier, lors de la campagne de syndicalisation du personnel de soutien contractuel des collèges, ajoute le président Thomas, « ces actions récentes nous montrent qu'ils ont oublié, ou choisi d'ignorer, qu'il s'agit d'un droit fondamental » .
L'opposition de la direction ne fait que renforcer la détermination du syndicat, selon le président Thomas, qui a ajouté que « peu importe les manœuvres obstructionnistes des présidents de collège pour nous arrêter, nous n'abandonnerons pas ces travailleurs ».
« Non seulement ces professeurs contractuels méritent d'être représentés, mais ils méritent surtout d'être mieux traités par leurs employeurs. Nous allons faire en sorte qu'ils reçoivent le traitement équitable qu'ils méritent. »
SOURCE Ontario Public Service Employees Union (OPSEU)
Timothy Humphries, Agent des communications bilingue, 416-432-6907
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