TORONTO, le 27 janv. 2014 /CNW/ - Le président national du plus grand syndicat du secteur privé au Canada a rencontré aujourd'hui le premier ministre du Manitoba, Greg Selinger, et l'a exhorté à faire tout ce qui est en son pouvoir pour les travailleurs de la province et de tout le Canada.
« Les travailleurs de ce pays sont aux prises avec des difficultés qu'ils n'ont jamais connues auparavant, et nous avons besoin que les premiers ministres comme Greg Selinger défendent leurs intérêts - et c'est exactement ce que je lui ai dit aujourd'hui », a déclaré le président national d'Unifor, Jerry Dias, à l'issue de la rencontre.
Alors que le gouvernement fédéral et les autres provinces essaient de réduire les droits des travailleurs, Jerry Dias a souligné à Greg Selinger qu'il est dans une position unique pour renverser la tendance en agissant davantage en faveur des travailleurs.
Jerry Dias se trouve à Winnipeg pour la première étape dans l'ouest d'une série de rencontres pancanadiennes en vue de préparer une campagne nationale de défense des droits des Canadiens en milieu de travail.
« Unifor défend les droits des Canadiens de subvenir aux besoins de leur famille en travaillant dans des lieux de travail sécuritaires et stables », a affirmé M. Dias. « Syndiqués ou non, nous pensons que c'est ce que tous les travailleurs canadiens veulent. »
Jerry Dias a invité Greg Selinger à participer à cet effort, en lui disant qu'à titre de premier ministre néo-démocrate il devrait agir davantage pour faire progresser les droits des travailleurs, notamment par la promulgation d'une loi anti-briseurs de grève et par l'accréditation syndicale quand, sur un lieu de travail, plus de la moitié des employés signent leur carte d'adhésion.
M. Dias a fait remarquer que les efforts des conservateurs de l'Ontario pour abolir la formule Rand pousseront les autres provinces et territoires à emboîter le pas. Ce serait un énorme retour en arrière pour le Manitoba qui, en 1972, est devenu la première province à appliquer la formule Rand, faisant en sorte que les cotisations syndicales de chaque membre d'une unité de négociation soient retenues sur le salaire.
« Sans les syndicats et la négociation collective, il sera impossible pour la plupart des Canadiens d'atteindre une qualité de vie décente et sécuritaire», a déclaré M. Dias. « Les attaques actuelles des gouvernements partout au Canada contre les droits fondamentaux des travailleurs vont gravement porter atteinte à notre qualité de vie, et c'est pourquoi nous sommes déterminés à y mettre fin. »
Au niveau fédéral, le projet de loi C-525 du gouvernement Harper faciliterait la révocation de l'accréditation des syndicats sur la base de règles de vote biaisées. En Alberta, les conservateurs ont rendu illégale pour certains syndicats la possibilité même de parler de grève.
Unifor a été fondé pendant la fin de semaine de la fête du Travail 2013, par la fusion du syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile et du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier. Avec plus de 300 000 membres, dont 13 000 membres au Manitoba, Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada.
SOURCE : Unifor
Pour en savoir plus ou pour organiser une entrevue, veuillez communiquer avec les délégués du personnel des Communications d'Unifor, Stuart Laidlaw, au 647-385-4054 (cell.) ou [email protected], ou Ian Boyko, au 778-903-6549 (cell.) ou [email protected].
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