Le principe de précaution face à l'exposition à un électrosmog grandissant
MONTRÉAL, le 25 mai 2013 /CNW Telbec/ - L'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) profite du passage à Montréal de deux scientifiques de renom pour rappeler ses demandes officielles aux gouvernements du Québec et du Canada dans leur gestion de l'électrosmog.
Dans le cadre de la foire environnementale et de l'écohabitation Projet Écosphère, l'AQLPA et le magazine La Maison du 21e Siècle, en collaboration avec l'Association pour la santé environnementale du Québec (ASEQ) ont invité deux experts-scientifiques de l'Ontario et de la Nouvelle-Écosse à offrir deux conférences sur le principe de précaution et le traitement de l'électrosensibilité.
Pour André Bélisle, président de l'AQLPA, « il est insensé de continuer à multiplier les sources d'émissions d'ondes électromagnétiques artificielles alors que des milliers d'études scientifiques en appellent au principe de précaution et à la diminution de notre exposition. Rappelons qu'aucune étude n'a porté sur les effets sanitaires des compteurs, à travers le monde. Écoutons ce que les chercheurs du domaine de la santé ont à dire et ce que les citoyens ont à témoigner avant de prendre des décisions qui pourraient potentiellement avoir des conséquences graves».
L'AQLPA demande donc :
- Un moratoire sur le déploiement des compteurs à radiofréquences d'Hydro-Québec;
- L'Option de retrait gratuite;
- Une audience publique sur l'électrosmog en général;
- La révision du Code de sécurité 6 de Santé Canada;
- La reconnaissance de l'électrosensibilité comme un état de santé d'origine physique.
Deux scientifiques à Montréal pour déboulonner les mythes
André Fauteux, éditeur du magazine La Maison du 21e siècle, a voulu que la population entende des scientifiques parler. « J'ai invité le professeur Havas et le Dr Fox afin de déboulonner les mythes entourant les questions de l'électrosensibilité et des risques sanitaires présentés par les technologies sans fil comme les compteurs intelligents. Contrairement aux gérants d'estrade qui se prononcent sur ces sujets, et dont plusieurs sont carrément en conflit d'intérêts, on a affaire ici à de véritables experts en la matière. »
Le professeur Magda Havas, PhD, enseigne et étudie les effets des champs électromagnétiques sur la santé depuis 13 ans, à l'Université Trent en Ontario. Elle rappelle que le type de pollution le plus récent provient des compteurs dits « intelligents », lesquels nous exposent quotidiennement à des milliers de pulsations de micro-ondes de haute intensité et à de l'interférence de hautes fréquences transitoires (électricité sale).
Pour le Dr Roy Fox, directeur médical du Integrated Chronic Care Service de la Nouvelle-Écosse, « alors qu'il n'y a toujours pas de consensus sur la manière de diagnostiquer et de traiter les hypersensibilités environnementales, les évidences se multiplient et démontrent que l'électrosensibilité n'est pas psychosomatique : lorsque le système nerveux est constamment interpellé par des changements environnementaux, il l'interprète comme étant une menace, puis cherche à se défendre ».
Selon Michel Gaudet, vice-président de l'ASEQ, « environ 600 de nos membres souffrent d'hypersensibilité électromagnétique, condition qui souvent chevauche les autres hypersensibilités, comme l'hypersensibilité chimique multiple, ainsi que la fibromyalgie et la fatigue chronique ».
La décision de la Régie de l'énergie
Selon Brigitte Blais, responsable du dossier pour l'AQLPA, « La Régie de l'énergie avait les mains liées par le Code de sécurité 6 de Santé Canada lorsqu'elle a pris sa décision sur les compteurs à radiofréquences. C'est cette norme désuète qui doit changer ainsi que les normes semblables ailleurs dans le monde. Selon les auteurs du rapport Bio Initiatives 2012, les normes actuelles mettent la santé publique en péril car elles ignorent les effets non-thermiques des radiofréquences ».
VOIR LA VERSION COMPLÈTE DU COMMUNIQUÉ SUR LE SITE WEB DE L'AQLPA :
SOURCE : AQLPA
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Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique
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Contacts
André Bélisle, président AQLPA
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Brigitte Blais, conseillère en communication scientifique AQLPA
T 514-598-7975 / [email protected]
André Fauteux, éditeur, Magazine La Maison du 21e siècle
T 450 228-1555 / [email protected]
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