LE PRIX DES PROPRIÉTÉS AU CANADA ENREGISTRE UNE CROISSANCE ANNUELLE « NORMALE
» SELON L'ÉTUDE SUR LE PRIX DES MAISONS DE ROYAL LEPAGE
Les résultats du troisième trimestre révèlent que les propriétés au Canada se sont appréciées de presque cinq pour cent par année, soit le taux à long terme normal
TORONTO, le 19 oct. /CNW/ - Au troisième trimestre, le marché immobilier résidentiel canadien a connu une hausse par rapport à l'année dernière, les craintes relatives à une récession à double creux ou à une bulle de l'immobilier s'étant dissipées. Selon l'Étude sur les prix des maisons de Royal LePage, la croissance du prix des habitations a progressé plus lentement au cours du trimestre, soit d'un plus modeste cinq pour cent. C'est le taux que l'on a habituellement enregistré dans le passé en période de marché immobilier équilibré.
« La plupart des marchés immobiliers au Canada ont connu un ralentissement au troisième trimestre. Pour une bonne part, l'année se déroule en fait comme nous l'avions prévu, la vigueur inhabituelle constatée au premier semestre de 2010 étant suivie par un ralentissement des marchés le restant de l'année. Soutenue par des taux très bas offerts dans des conditions de financement hypothécaire concurrentiel, l'activité au troisième trimestre a été légèrement plus forte que prévu, en raison de la nouvelle demande créée par l'amélioration de l'abordabilité dans de nombreuses régions, affirme Phil Soper, président et chef de la direction, Services immobiliers Royal LePage. D'ici à la fin de l'année, il est très peu probable que les niveaux d'activité affichés dans les marchés effervescents au dernier trimestre de 2009 se maintiennent. »
Au troisième trimestre, le prix moyen d'une maison individuelle de plain-pied au Canada s'est majoré de 4,6 pour cent par rapport à l'année dernière pour s'établir à 324 531 $. Durant la même période, le prix des maisons standard à deux étages a grimpé de 4,4 pour cent à 360 329 $, et celui des appartements en copropriété, de 3,9 pour cent à 226 481 $.
« La croissance du prix des habitations se situe maintenant juste sous la moyenne annuelle à long terme d'environ cinq pour cent, mais une fois rajustée afin de tenir compte du taux d'inflation, qui est très bas et qui devrait le demeurer quelque temps, l'appréciation correspond tout à fait. Cela devrait faire plaisir aux propriétaires de maisons au Canada », déclare M. Soper.
St. John's, Winnipeg, Montréal et Vancouver ont toutes connu des hausses du prix des propriétés nettement supérieures à la moyenne nationale. Le prix moyen des propriétés à St. John's a enregistré des hausses annuelles de 12,3 à 14 pour cent, selon le type d'habitation. De même, Winnipeg a affiché des hausses se situant entre 8 et 11,7 pour cent en moyenne par rapport à l'année passée. La croissance de l'immobilier dans ces deux villes a été stimulée par l'accroissement de la population. St. John's est un marché attrayant en raison de son industrie pétrolière en plein essor, tandis que Manitoba a récemment connu son plus grand afflux d'immigrants internationaux en presque 40 ans d'après Statistique Canada.
« Durant la période de 2007 au début de 2010, le marché immobilier canadien a été caractérisé par des variations souvent brusques de l'activité immobilière. Nous croyons qu'une bonne part de cette volatilité a été éliminée du système et que l'amélioration économique graduelle, surtout en ce qui concerne la situation de l'emploi, compensée par l'effet modérateur de l'accroissement graduel des coûts hypothécaires, devrait créer un niveau d'activité immobilière plus stable tout au long de 2011 », d'expliquer M. Soper.
M. Soper de poursuivre : « Bien que le nombre de ventes d'habitations ait varié considérablement d'une période à l'autre ces deux dernières années, pendant que le secteur de l'immobilier absorbait l'effet de la récession et l'incertitude connexe, le prix des habitations au Canada a connu une variation beaucoup moins grande. Contrastant fortement avec la situation aux États-Unis, où un nombre incalculable de saisies a fait déraisonnablement gonfler l'offre de maisons à vendre, les Canadiens se sont montrés réticents à vendre leurs propriétés pendant les périodes de volatilité plus forte. Le nombre de propriétés à vendre étant limité, le prix des maisons s'est maintenu, et les Canadiens ont pu conserver l'argent qu'ils y ont investi. »
Données régionales de l'Étude sur le prix des maisons
Le plus récent rapport trimestriel Étude sur le prix des maisons diffusé par Royal LePage révèle que la plus forte croissante sur douze mois s'est manifestée à St. John's, Terre-Neuve, où le prix des maisons individuelles de plain-pied a connu une augmentation de 14 pour cent au cours de l'année 2009 pour atteindre 228 025 $, tandis que celui des propriétés standard à deux étages a bondi de 13,7 pour cent pour passer à 313 775 $ et les appartements en copropriété, de catégorie standard, ont augmenté de 12,3 pour cent, se situant à 241 850 $.
Ces trois types d'habitation ont connu de faibles augmentations à Toronto et à Ottawa où les appartements en copropriété de catégorie standard ont toutefois affiché la plus forte hausse dans les deux villes. À Ottawa, le prix des appartements en copropriété standard a augmenté de 7,1 pour cent passant à 227 667 $. À Toronto, le prix de cette même catégorie d'appartements affiche une hausse de 5,9 pour cent, s'établissant à 329 138 $.
Une diminution des nouvelles inscriptions et le nombre limité de propriétés à vendre ont fait grimper le prix moyen des maisons à Montréal entre 8 et 9,1 pour cent au cours des douze derniers mois. Ainsi, le prix moyen d'une maison standard à deux étages a atteint 364 583 $.
À Vancouver, les taux d'intérêt continuent à attirer les acheteurs vers le marché, où le prix des habitations s'est apprécié de 8 à 10,2 pour cent sur douze mois. Le prix moyen d'une maison standard à deux étages a donc grimpé à 977 250 $. Le nombre de propriétés à vendre ayant atteint son plus haut niveau depuis 1998 à Victoria, le marché immobilier s'est stabilisé et offre un vaste choix aux acheteurs. Toujours à Victoria, les maisons de plain-pied ont augmenté de 5,4 pour cent au cours des douze derniers mois pour atteindre 490 000 $, tandis que les appartements en copropriété standard n'ont affiché aucune hausse par rapport à la même période l'an dernier.
À Winnipeg, l'immigration a fait grimper le prix moyen des propriétés entre 8 et 11,7 pour cent au cours des douze derniers mois. Ainsi, le prix moyen d'un appartement en copropriété standard se situe à 163 857 $.
En Alberta, grâce à la hausse du nombre de propriétés à vendre et à la stagnation des prix au cours des douze derniers mois, le marché de l'habitation s'est stabilisé au cours du troisième trimestre. À Calgary, le prix des maisons individuelles de plain-pied a augmenté de 2,7 pour cent, tandis que les appartements en copropriété standard et les maisons standard à deux étages ont accusé une baisse respective de 1,1 et 1 pour cent. À Edmonton, le prix des maisons standard à deux étages a grimpé de 3,4 pour cent pour atteindre 338 571 $, tandis que le prix des appartements en copropriété standard a chuté de 3,6 pour cent au cours des douze derniers mois, s'établissant à 204 167 $.
Le prix des propriétés a affiché une solide performance au cours des douze derniers mois à Régina, sauf pour les appartements en copropriété standard qui ont connu une pression à la baisse en raison d'un nouveau projet de construction d'appartements en copropriété. Toujours à Régina, les maisons standard à deux étages ont enregistré la plus forte hausse de prix, soit une augmentation moyenne de 8,9 pour cent pour atteindre 274 000 $. À Saskatoon, le marché a connu une augmentation considérable du nombre de propriétés à vendre, où les prix se sont appréciés modérément de 2,7 à 5,5 pour cent sur douze mois, offrant ainsi un plus grand choix aux acheteurs.
Dans les provinces de l'Atlantique, sauf pour John's, Terre-Neuve, le prix des maisons s'est stabilisé, affichant une hausse minimale ou modeste. À Moncton, seul le prix des maisons individuelles de plain-pied a accusé une baisse de 4,4 pour cent par rapport à l'an dernier. Halifax a enregistré de solides hausses pour les trois types d'habitation. Le prix des maisons individuelles de plain-pied s'est apprécié en moyenne de 7,2 pour cent et celui des maisons standard à deux étages, de 5,5 pour cent sur douze mois.
Maison individuelle de plain-pied | Maison standard à deux étages | Appartement standard en copropriété | ||||||||||
Marché | Moyenne T3 2010 |
Moyenne dernier trimestre | Moyenne T3 2009 | Différence (%) maison de plain-pied |
Marché | Moyenne T3 2010 |
Moyenne dernier trimestre | Moyenne T3 2009 |
Différence (%) maison de plain-pied |
Marché | Moyenne T3 2010 |
Moyenne dernier trimestre |
Halifax | 252 333 | 246 833 | 235 333 | 7,2% | 292 667 | 278 267 | 277 333 | 5,5% | 171 000 | 169 250 | 164 000 | 4,3% |
Charlottetown | 162 000 | 162 000 | 160 000 | 1,3% | 196 000 | 196 000 | 190 000 | 3,2% | 125 000 | 122 000 | 120 000 | 4,2% |
Moncton | 158 000 | 150 760 | 165 240 | -4,4% | 137 900 | 139 300 | 137 000 | 0,7% | ||||
Fredericton | 182 000 | 182 000 | 180 000 | 1,1% | 205 000 | 205 000 | 205 000 | 0,0% | 151 000 | 151 000 | 145 000 | 4,1% |
Saint John | 210 000 | 228 000 | 201 476 | 4,2% | 280 000 | 299 000 | 268 000 | 4,5% | 160 000 | 137 238 | 158 283 | 1,1% |
St. John's | 228 025 | 228 025 | 200 000 | 14,0% | 313 775 | 313 775 | 276 000 | 13,7% | 241 850 | 241 850 | 215 333 | 12,3% |
Montréal | 261 656 | 255 781 | 239 733 | 9,1% | 364 583 | 357 833 | 337 480 | 8,0% | 229 025 | 225 270 | 210 222 | 8,9% |
Ottawa | 339 750 | 334 167 | 326 667 | 4,0% | 345 167 | 351 667 | 326 000 | 5,9% | 227 667 | 233 500 | 212 667 | 7,1% |
Toronto | 473 867 | 481 833 | 452 200 | 4,8% | 577 119 | 588 095 | 551 548 | 4,6% | 329 138 | 326 238 | 310 750 | 5,9% |
Winnipeg | 263 125 | 261 625 | 240 875 | 9,2% | 287 188 | 293 875 | 265 938 | 8,0% | 163 857 | 164 000 | 146 686 | 11,7% |
Regina | 293 000 | 291 500 | 273 000 | 7,3% | 274 000 | 277 500 | 251 500 | 8,9% | 184 500 | 188 000 | 185 000 | -0,3% |
Saskatoon | 328 750 | 331 250 | 311 500 | 5,5% | 350 000 | 355 500 | 340 750 | 2,7% | 230 000 | 236 667 | 220 000 | 4,5% |
Calgary | 412 744 | 419 978 | 402 056 | 2,7% | 410 489 | 422 078 | 414 556 | -1,0% | 246 656 | 251 756 | 249 500 | -1,1% |
Edmonton | 311 429 | 318 714 | 308 571 | 0,9% | 338 571 | 345 343 | 327 429 | 3,4% | 204 167 | 202 167 | 211 750 | -3,6% |
Vancouver | 873 500 | 905 000 | 802 500 | 8,8% | 977 250 | 995 250 | 904 750 | 8,0% | 491 000 | 487 250 | 445 500 | 10,2% |
Victoria | 490 000 | 520 000 | 465 000 | 5,4% | 470 000 | 483 000 | 449 000 | 4,7% | 275 000 | 280 000 | 275 000 | 0,0% |
National | 324 531 | 332 342 | 310 259 | 4,6% | 360 329 | 368 843 | 345 143 | 4,4% | 226 481 | 227 746 | 217 979 | 3,9% |
L'Étude sur le prix des maisons au Canada de Royal LePage est l'analyse immobilière la plus vaste et la plus exhaustive de ce genre au pays. Elle fournit de l'information sur sept types d'habitations répartis dans plus de 250 villes et quartiers d'un océan à l'autre. Le présent communiqué renvoie quant à lui à une version abrégée de l'Étude mettant en lumière l'évolution des prix des trois types d'habitations les plus courants dans 80 communautés à l'échelle du pays. Il est possible de consulter une base de données complète contenant les données recueillies au cours des sondages en visitant le site Web de Royal LePage à l'adresse www.royallepage.ca, et les données actuelles seront mises à jour dès la fin du troisième trimestre. Une version imprimable du rapport du troisième trimestre de 2010 sera disponible en ligne le 5 novembre 2010.
Les valeurs des propriétés indiquées dans l'Étude sur les prix des maisons de Royal LePage correspondent à l'évaluation de Royal LePage de la valeur marchande des propriétés de chaque endroit en fonction des données locales et des renseignements sur le marché fournis par les experts du secteur immobilier résidentiel de Royal LePage. Pour certaines régions, il est possible d'accéder à des données historiques datant du début des années 1970.
À propos de Royal LePage
Royal LePage est le premier fournisseur au Canada de services de franchise aux maisons de courtage immobilier résidentiel, grâce à son réseau de près de 14 000 agents répartis dans plus de 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance. La Fondation Un toit pour tous est vouée exclusivement au financement des centres d'hébergement pour femmes et au soutien des programmes d'éducation et de prévention de la violence. Royal LePage est gérée par Brookfield Real Estate Services. Société affiliée, Brookfield Real Estate Services Fund est une fiducie de revenus inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « BRE.UN ».
Pour en savoir davantage, visitez le site www.royallepage.ca ou www.brookfieldres.com.
Renseignements:
Valérie Dupuis
Fleishman Hillard Inc.
514 866-6776, poste 312
[email protected]
Tammy Gilmer
Directrice, Relations publiques et Communications nationales
Services immobiliers Royal LePage
(416) 510-5783
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