Le prochain gouvernement du Québec doit s'engager à ce que Montréal retrouve pleinement son rôle de locomotive économique du Québec English
MONTRÉAL, le 3 août 2012 /CNW Telbec/ - Dans le cadre de la campagne électorale, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain demande aux partis politiques de préciser les mesures qu'ils prendront s'ils forment le prochain gouvernement pour que la région métropolitaine de Montréal retrouve pleinement son rôle de locomotive économique du Québec.
« La métropole et le Québec ont relativement mieux résisté à la tourmente économique des dernières années que leurs voisins. Pourtant, la région métropolitaine, en particulier l'agglomération de Montréal, croît à un rythme inférieur à celui du reste du Québec. Le taux de chômage de l'agglomération est d'ailleurs d'environ trois points de pourcentage plus élevé que celui de l'ensemble de la province. Cette situation de faiblesse économique est inacceptable. Elle fragilise la position concurrentielle de la métropole vis-à-vis des autres grandes villes d'Amérique du Nord et nuit à l'économie du Québec », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
Les demandes électorales de la Chambre pour la métropole
Une étude publiée en juin 2012 par la Chambre révèle que 94 % des dirigeants d'entreprise jugent que l'environnement d'affaires de la métropole ne s'est pas amélioré depuis les cinq dernières années. Ils critiquent principalement la détérioration des infrastructures de transport et s'inquiètent de la disponibilité de la main-d'œuvre qualifiée », a affirmé Michel Leblanc.
Au nom de la communauté d'affaires de la métropole, la Chambre demande aux partis politiques de prendre des engagements sur quatre axes prioritaires pour assurer le développement économique de la région métropolitaine.
1. Une stratégie concrète pour l'amélioration de l'environnement d'affaires
« Montréal est une ville cosmopolite, universitaire, créative et dynamique. Forte de la présence de plusieurs sièges sociaux, de l'importance de ses communautés d'immigrants, du nombre élevé d'étudiants québécois et étrangers ainsi que de ses nombreuses grappes économiques, Montréal devrait connaître une effervescence entrepreneuriale extraordinaire. Pourtant, malgré plusieurs succès individuels, la métropole du Québec ne génère pas assez de nouvelles entreprises et ne crée pas assez d'emplois », a précisé Michel Leblanc.
« Les partis politiques doivent présenter leurs stratégies pour améliorer l'environnement d'affaires de la métropole afin que ce dernier soit plus propice au développement et à la rétention des entreprises et plus particulièrement à l'entrepreneuriat », a ajouté Michel Leblanc.
2. Un engagement ferme à moderniser le réseau de transport en commun
« La région métropolitaine a besoin d'investissements massifs pour compléter et moderniser son réseau de transport en commun. Les partis doivent préciser leurs intentions concernant les quelque 23 milliards de dollars de projets de transport en commun envisagés. Ils doivent également établir un ordre de priorités des projets et préciser leur échéancier de réalisation ainsi que les modes de financement reliés », a poursuivi Michel Leblanc.
3. Accroître le bassin de main-d'œuvre qualifiée
« La disponibilité de la main-d'œuvre qualifiée ainsi que son adéquation aux besoins du marché du travail constituent un des principaux défis que doivent affronter nos entreprises. Ce dernier devrait donc être au cœur des stratégies de développement économique du Québec et de sa métropole », a dit Michel Leblanc.
« Les partis doivent préciser leurs intentions relativement à l'amélioration de l'adéquation entre le bassin de main-d'œuvre et les besoins de nos entreprises, au volume d'immigrants souhaité ainsi que leur stratégie d'attraction et de rétention du talent étranger », a spécifié Michel Leblanc.
4. Régler le problème de surgouvernance qui afflige la métropole
« Montréal souffre d'un problème sérieux de surgouvernance qui ralentit considérablement la prise de décision et le passage à l'action. L'éparpillement et la fragmentation du pouvoir à l'échelon municipal de même que le manque de cohérence métropolitaine au niveau provincial ont été largement documentés dans le rapport Côté-Séguin, rédigé par un groupe d'experts mandaté par la Chambre », a affirmé Michel Leblanc.
« Les partis doivent reconnaître l'importance de régler les problèmes de surgouvernance et préciser les moyens qu'ils prendraient pour améliorer la situation. Entre autres, ils devront nous indiquer s'ils sont en faveur d'une recentralisation des pouvoirs afin de renforcer la ville-centre et, enfin, pour aller au-delà des recommandations de Côté-Séguin, s'ils envisagent de réduire le nombre d'arrondissements et le nombre d'élus », a ajouté Michel Leblanc.
En conclusion, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain espère que le Parti libéral du Québec, le Parti Québécois et la Coalition Avenir Québec répondront favorablement à son invitation de venir présenter à sa tribune leurs engagements pour la métropole.
La Chambre de commerce du Montréal métropolitain compte quelque 7 000 membres. Sa mission est de représenter les intérêts de la communauté des affaires de l'agglomération urbaine de Montréal et d'offrir une gamme intégrée de services spécialisés aux individus, aux commerçants et aux entreprises de toutes tailles de façon à les appuyer dans la réalisation de leur plein potentiel en matière d'innovation, de productivité et de compétitivité. La Chambre est le plus important organisme privé au Québec voué au développement économique.
SOURCE : CHAMBRE DE COMMERCE DU MONTREAL METROPOLITAIN
Source :
Sylvie Paquette
Conseillère, Relations médias
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