Le Programme québécois de dépistage néonatal sanguin et urinaire inclura l'anémie falciforme et d'autres syndromes majeurs
QUÉBEC, le 19 juin 2016 /CNW Telbec/ - À l'occasion de la Journée internationale de l'anémie falciforme, les ministres Gaétan Barrette et Lucie Charlebois ont annoncé aujourd'hui le rehaussement du Programme québécois de dépistage néonatal sanguin et urinaire (PQDNSU). Depuis le 4 avril, et pour l'ensemble du Québec, ce programme inclut le dépistage de l'anémie falciforme et d'autres syndromes drépanocytaires majeurs.
« L'anémie falciforme est une maladie dont la prévalence est plus élevée chez certaines populations d'origine africaine ou antillaise, qui habitent surtout dans les régions de Montréal et de Laval, et c'est pourquoi nous avons commencé à offrir le dépistage dans ces deux régions, à partir de novembre 2013. Cette fois-ci, nous étendons le dépistage à tout le Québec, afin de mieux répondre aux besoins de l'ensemble de la population et de mieux prévenir les conséquences de cette maladie héréditaire chez les nouveau-nés », a déclaré monsieur Barrette.
Le PQDNSU comporte également de nouvelles modalités à la suite de ces changements. En effet, la prescription du test de dépistage est désormais réalisée, sous certaines conditions, dans le cadre de la Loi sur la santé publique. Dans le cadre de cette loi, les infirmières peuvent effectuer le prélèvement sanguin des nouveau-nés. Par ailleurs, les professionnels responsables du suivi de grossesse sont invités à transmettre le nouveau dépliant au plus tard au 3e trimestre de la grossesse, afin d'informer les parents et de les aider à prendre une décision éclairée. D'autres modifications concernent les formulaires, notamment afin d'y inclure le consentement explicite des parents.
« Le dépistage de ces maladies chez les nouveau-nés permet d'administrer de façon préventive des antibiotiques à ceux qui en sont atteints. Cette précaution permet de les protéger contre des infections et même de leur sauver la vie dans certains cas. Le rehaussement de ce programme démontre l'importance que notre gouvernement accorde au mieux-être des enfants, de même que son souci de prévenir à la source des problèmes de santé qui peuvent être évités », a conclu madame Charlebois.
SOURCE Ministère de la Santé et des Services sociaux
Bianca Boutin, Attachée de presse, Cabinet de la ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie et ministre responsable de la région de la Montérégie, 418 266-7181; Julie White, Attachée de presse du ministre de la Santé et des Services sociaux, 418 266-7171
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