Le projet de loi 151 - Pour mieux combattre le harcèlement et les violences à caractère sexuel
Nouvelles fournies par
Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN)02 nov, 2017, 17:29 ET
MONTRÉAL, le 2 nov. 2017 /CNW Telbec/ - La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) salue le projet de loi annoncé par la ministre de l'Enseignement supérieur, Hélène David, qui vise à prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel dans les établissements d'enseignement supérieur. Bien que la FNEEQ-CSN considère que ce projet de loi contribuera positivement à faire de nos établissements d'enseignement des milieux de vie sains et sécuritaires, elle restera vigilante sur son adoption et, éventuellement, son application.
Plusieurs éléments de ce projet de loi s'apparentent aux balises identifiées par la FNEEQ-CSN lors des consultations de la ministre faites au début de l'année. Chaque établissement devra travailler de concert avec les étudiantes et les étudiants, les membres du personnel et les dirigeantes et les dirigeants pour établir une politique prévoyant notamment des mécanismes de sensibilisation, de prévention et de traitement des plaintes et de soutien psychosocial. « C'est exactement ce que la FNEEQ préconise depuis le début. La concertation entre tous les acteurs est essentielle si on souhaite réellement combattre le harcèlement et les violences à caractère sexuel », affirme Jean Murdock, président de la FNEEQ-CSN.
Le soutien de ressources externes est prévu au projet de loi. Pour la FNEEQ-CSN, le recours aux organismes communautaires est même nécessaire puisque ce sont eux qui détiennent l'expertise qui a fait cruellement défaut jusqu'ici dans nos établissements. Pour la FNEEQ-CSN, le gouvernement devrait profiter de l'occasion pour leur accorder le financement adéquat à l'accomplissement de leur mission.
La réflexion des membres de la FNEEQ-CSN sur les relations à caractère sexuel dans les établissements d'enseignement a débuté il y a plusieurs années. Les instances de la FNEEQ-CSN ont déjà adopté une résolution jugeant inapproprié, pour des raisons éthiques, d'entretenir un rapport intime avec une étudiante ou un étudiant dans une relation pédagogique ou d'autorité.
« Nos membres sont déjà préoccupés par ce sujet et sont prêts à travailler avec les administrations pour mettre en œuvre tous les moyens pertinents pour lutter contre les violences à caractère sexuel », conclut Jean Murdock.
Fondée en 1969, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN regroupe quelque 35 000 membres dans 46 cégeps, 39 établissements privés et 13 syndicats d'université. Elle est l'organisation syndicale la plus représentative de l'enseignement supérieur au Québec. La fédération est l'une des huit fédérations affiliées à la Confédération des syndicats nationaux.
Pour de plus amples renseignements sur la FNEEQ-CSN, visitez http://fneeq.qc.ca et suivez-nous sur Facebook et Twitter.
SOURCE Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN)
Sonia Beauchamp, conseillère aux communications, FNEEQ-CSN, [email protected], Cellulaire : 514 971-0767
Partager cet article