Le projet d'oléoduc Énergie Est sera bénéfique pour l'économie québécoise
Il est inexact de prétendre que le Québec assumera tous les risques sans retirer de bénéfices
MONTRÉAL, le 23 sept. 2015 /CNW Telbec/ - Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) affirme qu'il est inexact de prétendre que le Québec assumera tous les risques sans retirer de bénéfices du projet d'oléoduc Énergie Est. MEQ a fait part de sa position aujourd'hui à la Commission de l'environnement de la CMM, en vue du rapport que celle-ci entend faire parvenir à l'Office national de l'énergie.
« Nous ne savons pas à quel point les hydrocarbures contribuent à notre économie. Or les bénéfices sont bien réels », a dit le président, Éric Tétrault. Parmi les différents ordres de bénéfices, il y a la centaine d'entreprises québécoises qui soutiendront un complexe pétrolier au Québec, les taxes foncières pour les municipalités situées le long du tracé, la possibilité pour les deux raffineries de Montréal de demeurer concurrentielles ainsi que les 1 500 emplois rémunérateurs s'y rattachant dans le secteur pétrochimique, la nécessité de réduire de plusieurs milliards notre déficit commercial (tous nos hydrocarbures sont importés), la nécessité de soutenir l'économie canadienne avec des investissements projetés de 364 milliards $ sur 25 ans reliés à l'exploitation des sables bitumineux, ce qui a un fort impact sur l'économie québécoise. C'est sans compter les emplois en phase construction et exploitation rattachés à ces projets.
En effet, l'étude la plus récente sur le sujet, celle du Comité sénatorial sur l'Énergie, montre que 35 sociétés acheminent chaque année plus d'un milliard de barils de pétrole brut et que 58 sociétés acheminent mille milliards de pc de gaz naturel par an, au Canada. 99,9996 % du brut et des produits pétroliers ont été acheminés par pipeline sans qu'aucun déversement ne se produise. Et sur le 0,0004 % ayant fait l'objet de déversement, seul 1% des déversements ont été des accidents qui ont dépassé 1 000 mètres cubes.
Les Québécois consomment plus de 20 milliards de litres de produits pétroliers par année. Comme le Québec n'est pas un producteur de pétrole, ces milliards de litres doivent être importés et transportés de l'extérieur du Québec. La question n'est pas de savoir si, oui ou non, on doit transporter des hydrocarbures vers le Québec; la seule question à laquelle nous devons répondre est : quel est le mode de transport optimal, en termes de sécurité, d'impact environnemental, de coût et de bénéfices économiques ? Les chiffres le disent sans ambiguïté: le transport par pipeline est plus sécuritaire pour l'acheminement des hydrocarbures de l'Ouest canadien que le transport par route, par chemin de fer ou par barge. « Il n'est donc pas étonnant qu'à l'heure actuelle, l'oléoduc soit nécessaire », a dit M. Tétrault.
Pour MEQ, l'objet des consultations de la CMM n'est pas de déterminer si elle accepte ou non le projet d'oléoduc, mais bien dans quelles conditions le projet va se réaliser.
À propos de MEQ
Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) est une association dont la mission est d'améliorer l'environnement d'affaires et d'aider les entreprises manufacturières et exportatrices à être plus compétitives sur les marchés locaux et internationaux. MEQ est une division de Manufacturiers et exportateurs du Canada (MEC), la plus importante association commerciale et industrielle au pays fondée en 1871. Nous représentons l'industrie / meq.ca
SOURCE Manufacturiers et exportateurs du Québec
Véronique Proulx, directrice, Communications, Affaires publiques et Stratégies, 514-222-8204 / [email protected]
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