Le Québec devrait maintenir le cap au chapitre de la croissance économique en 2012, selon les Services économiques RBC English
TORONTO, le 20 mars 2012 /CNW/ - Après s'être dégagée de la récession plus rapidement que la plupart des autres provinces, l'économie du Québec a ralenti en 2011, et il est peu probable qu'elle affiche une remontée en 2012, selon les dernières Perspectives provinciales des Services économiques RBC. RBC prévoit que la province continuera d'accuser du retard au chapitre de la croissance. Son taux devrait s'établir à 1,6 % en 2012 - le même qu'en 2011 -, ce qui représente, pour ces deux années consécutives, le plus faible résultat hors récession depuis les années 1995-1996.
Le marché de l'emploi provincial a considérablement ralenti à la fin de l'année dernière, éliminant 61 000 postes entre octobre et décembre - une chute presque aussi importante que celle de 64 000 emplois au cours de la récession 2008-2009 au Québec. Cette détérioration rapide a provoqué une augmentation du taux de chômage à 8,7 % en décembre. On prévoit que le taux de chômage ne reculera que d'un maigre 0,2 % cette année.
« La création d'emplois au cours des deux premiers mois de 2012 n'a pas suffi à améliorer de manière significative les perspectives à ce chapitre, et tout repli des secteurs sensibles à la consommation pourrait nuire à la reprise dans le marché de l'emploi, a expliqué Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. Sur une note un peu plus positive, nous prévoyons une reprise modérée de la croissance économique en 2013, le PIB réel devant s'accroître de 1,9 % grâce, en grande partie, à un raffermissement de la demande en provenance des États-Unis. »
Le rapport de RBC fait état d'un déclin des secteurs de la construction résidentielle, des industries manufacturières (y compris les métaux de première transformation et la machinerie) et de l'administration publique au Québec au cours des derniers mois de 2011. Cette faiblesse faisait suite à une légère contraction de l'économie provinciale au cours du deuxième trimestre et à une croissance minimale au troisième trimestre.
La croissance économique au Québec demeurera inférieure à la moyenne nationale, mais RBC prévoit que les entreprises investiront à un rythme soutenu. Selon le plus récent sondage sur les investissements publics et privés de Statistique Canada, les entreprises privées comptent accroître de 8,5 % leurs dépenses en immobilisations non résidentielles cette année. Ces dépenses proviendront presque exclusivement du secteur minier et des services publics. Les dépenses en immobilisations dans le secteur public, pour leur part, devraient augmenter de 5,8 % en 2012, en hausse comparativement à 2,9 % l'an dernier.
Les Perspectives provinciales des Services économiques RBC évaluent les provinces au chapitre de la croissance économique, de la croissance du taux d'emploi, du taux de chômage, des ventes au détail, des mises en chantier et des indices des prix à la consommation. Les perspectives provinciales et le rapport complet sont accessibles à compter de 8 h (HE) aujourd'hui à l'adresse rbc.com/economie/marche/pdf/provfcstf.pdf
Raymond Chouinard, Relations avec les médias, RBC, 514 874-6556
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