OTTAWA, le 18 mai 2017 /CNW/ - Conformément au premier bilan comparatif provincial de l'alimentation, le Québec obtient une note « A » et prend la tête de toutes les provinces canadiennes pour la sécurité alimentaire des ménages. Le Bilan comparatif de l'alimentation au Canada 2016 : Rendement des provinces répartit les données et analyses en cinq catégories : la prospérité de l'industrie, la saine alimentation, la salubrité alimentaire, la sécurité alimentaire des ménages et la durabilité environnementale.
« Globalement, le Québec se classe dans la moyenne au bilan comparatif de l'alimentation, mais il décroche la palme du rendement pour la sécurité alimentaire, a déclaré Jean-Charles Le Vallée, directeur associé du Centre pour l'alimentation du Conference Board du Canada. Les produits alimentaires y sont plus abordables et faciles à obtenir. »
Faits saillants
- Le Québec se situe dans la moyenne, avec des notes mitigées pour son rendement alimentaire.
- Le Québec est en tête de toutes les provinces pour la sécurité alimentaire des ménages, avec une note « A ».
- La Saskatchewan décroche la palme du rendement parmi les provinces avec des notes « A » dans quatre des cinq catégories.
Le Québec est en tête pour la sécurité alimentaire
Le Québec obtient une note « A » pour la sécurité alimentaire des ménages et prend la tête pour de nombreux indicateurs de cette catégorie. Il compte le plus faible pourcentage de familles monoparentales en état d'insécurité alimentaire de modérée à grave, le troisième taux le plus bas d'insécurité alimentaire dans les populations autochtones, et le quatrième taux le plus bas chez les enfants. Le Québec est l'une des provinces où la nourriture est la plus abordable, et il affiche quelques-uns des plus faibles pourcentages de personnes déclarant ne pas pouvoir s'offrir de repas équilibrés ou manquer de nourriture sans avoir les moyens de s'en acheter plus. Avec un peu plus de 0,7 épiceries pour mille habitants, il se classe au deuxième rang des provinces pour la facilité d'accès à une épicerie. Il a aussi l'un des taux de recours aux banques alimentaires les plus faibles chez les adultes et les enfants canadiens.
Dans la catégorie de la saine alimentation, la province a d'excellentes performances
Le Québec obtient également un « A » dans la catégorie de la saine alimentation. Il a de faibles taux d'obésité chez les jeunes et les adultes et se classe bien pour six des huit indicateurs concernant les problèmes de santé liés à l'alimentation. Les Québécois, comme la plupart des Canadiens, consomment, toutefois, plus de calories et de sodium que nécessaire, et ne mangent pas assez de fruits et de légumes, de poissons et fruits de mer.
Le Québec se classe parmi les trois premiers pour la durabilité environnementale
Pour la durabilité environnementale, le Québec obtient une note « B », ce qui le place au troisième rang, derrière la Colombie-Britannique et la Saskatchewan. Environ 40 % des entreprises du secteur alimentaire québécois considèrent l'amélioration du rendement environnemental comme un facteur de réussite très important ou extrêmement important. Bien que le nombre de sacs d'épicerie de nourriture gaspillée par les ménages québécois soit plus élevé que chez beaucoup de ménages d'autres provinces semblables, le Québec affiche un bon rendement pour d'autres indicateurs du gaspillage alimentaire des ménages.
Des résultats mitigés pour la salubrité alimentaire et la prospérité de l'industrie
La salubrité alimentaire et la prospérité de l'industrie valent au Québec ses plus mauvaises notes, à savoir un « C » dans les deux catégories. Bien qu'il compte le plus faible nombre de rappels d'aliments pour 100 000 habitants, il voit son rendement global baisser à cause du taux élevé de porcs et de bovins condamnés et de la forte incidence de quelques maladies liées à l'alimentation.
En ce qui concerne la prospérité de l'industrie, le Québec dépasse toutes les provinces pour les investissements dans l'innovation de l'industrie alimentaire. La province est un important centre d'innovation dans ce secteur et compte deux chefs de file mondiaux de la transformation laitière. Il se classe, toutefois, mal pour les exportations alimentaires, les programmes d'aide gouvernementaux touchant aux animaux, et la superficie et la taille des exploitations agricoles.
En tout, 63 indicateurs ont été utilisés pour évaluer le rendement alimentaire global des provinces. Les définitions des indicateurs et le rapport complet sont disponibles dans notre bibliothèque virtuelle.
Le Bilan comparatif de l'alimentation au Canada 2016 : Rendement des provinces a été établi par l'Observatoire canadien de l'alimentation du Conference Board du Canada. L'Observatoire suit les progrès réalisés en matière de rendement alimentaire, incite à apporter les changements nécessaires et encourage toute mesure pouvant faire de la Stratégie alimentaire canadienne une réalité.
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SOURCE Le Conference Board du Canada
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