Le Québec reconnu sur la scène internationale pour ses engagements dans la conservation de la région boréale English
JEJU, CORÉE DU SUD, le 17 sept. 2012 /CNW/ - L'Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN), la plus grande et la plus ancienne organisation environnementale de la planète, a voté une résolution reconnaissant les progrès du Québec dans la conservation de la région boréale dans le cadre de son Congrès Mondial qui s'est conclu ce weekend en Corée du Sud.
Cette résolution, présentée par le Pew Environment Group et coparrainée par cinq organisations membres de l'UICN, dont le Gouvernement du Québec, dit entre autre que l'UICN :
ACCUEILLE FAVORABLEMENT les politiques et les engagements du Plan Nord ouvertement au profit de la conservation de la nature et du développement économique durable.
AFFIRME que les politiques et les engagements du Plan Nord, si elles sont entièrement mises en œuvre, favorisent un modèle de développement durable qui devrait permettre la réalisation d'un projet de développement durable exemplaire touchant à la fois les secteurs de l'énergie, des mines, de la forêt, du tourisme, du transport, de la gestion de la faune, de la protection de l'environnement et de la préservation de la biodiversité pour favoriser le développement au bénéfice des communautés visées dans le respect des cultures et des identités;
AFFIRME que l'objectif établi de préserver 50 % du territoire nordique du Québec de l'activité industrielle - s'il se concrétise correctement - pourrait servir de modèle planétaire en cette heure grave où nous luttons contre les immenses défis que sont la perte de la biodiversité et les changements climatiques.
AFFIRME que le Plan Nord constitue une initiative de développement durable importante à l'échelle internationale, à condition qu'il soit appliqué de façon à préserver l'intégrité de l'environnement et qu'il respecte les droits humains des peuples autochtones, conformément à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
AFFIRME que la proposition de consacrer 600 000 kilomètres carrés à des fins autres qu'industrielles, soit à la protection de l'environnement et à la sauvegarde de la biodiversité, représente une politique de conservation de la nature exceptionnelle et historique qui suscitera des réactions positives un peu partout dans le monde.
AFFIRME que la planification écologique au coeur du Plan Nord est un engagement stratégique d'une importance capitale qui constituera un fondement à long terme solide pour la conservation de la nature.
AFFIRME que le volet conservation du Plan Nord contribuera grandement à l'élaboration de réponses d'adaptation aux changements climatiques dans la région boréale.
SALUE la vision et les engagements du Gouvernement du Québec à l'égard de la conservation de la nature et du respect des droits des peuples autochtones.
L'Initiative boréale canadienne (IBC) a, depuis longtemps, supporté et reconnu les engagements ambitieux du Québec au chapitre de la conservation, des nations autochtones et du développement durable, mais maintient toutefois qu'après un an, leur mise en œuvre, fait défaut. Jusqu'ici, le Plan Nord, en plus de bafouer les droits de certaines Premières Nations, favorise inéquitablement le développement industriel au détriment de la conservation et des besoins réels des populations concernées.
Madame Marois s'est engagée à « réellement » mettre en œuvre les engagements ambitieux du Plan Nord
Dans une lettre adressée à l'IBC, madame Marois confirme que, sous son nouveau gouvernement, les engagements envers la conservation et le développement durable, reconnus également dans la résolution votée par l'UICN, allaient non seulement être respectés, mais dépassés.
« En 2001, j'avais été très inspirée par la Politique de développement du Nord-du-Québec que proposait le Parti Québécois. Aussi nous sommes très heureux que d'une part, Mme Marois accorde elle aussi une importance au Nord et, d'autre part, qu'à l'instar de l'UICN, elle reconnaisse l'importance que représentent les engagements ambitieux pris en 2011 par le gouvernement du Québec, les gouvernements autochtones et parties prenantes pour la protection et le développement économique et social du Nord du Québec » commente Suzann Méthot, directrice régionale au Québec de l'IBC.
« On a beaucoup de rattrapage à faire pour que la conservation puisse prendre le premier rang dans l'aménagement nordique. Sans compter que le Plan Nord ne peut se poursuivre sans d'abord s'entendre avec les Premières Nations chez qui on exploite les ressources naturelles sans leur consentement. Pour ce faire, nous espérons que madame Marois veillera à ce que, sous son administration, la planification écologique du Nord, ainsi que le respect des droits des nations autochtones sur leurs territoires, figurent au sommet des priorités. La première première ministre du Québec pourra alors aussi se prévaloir d'être la première à concrétiser un modèle global de développement durable qui suscite déjà beaucoup d'intérêt auprès de la communauté internationale, particulièrement au sein de la francophonie » conclue Mme Méthot.
À propos de l'Initiative boréale canadienne
L'Initiative boréale canadienne réunit divers partenaires dans le but de créer de nouvelles solutions pour la conservation et le développement durable de la forêt boréale. Elle agit à titre de catalyseur en appuyant divers efforts sur le terrain, dans l'ensemble de la région boréale, déployés par les gouvernements, l'industrie, les nations autochtones, des organismes de conservation, les grands détaillants, des institutions financières et des scientifiques.
SOURCE : Initiative boréale canadienne
Suzann Méthot, Directrice régionale - Québec - Initiative boréale canadienne
(514) 792-1843 [email protected]
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