Le raffermissement de la croissance aux États-Unis dynamisera les exportations et les investissements des entreprises au Canada English
** Les pays émergents ciblent les investissements en recherche et développement afin de progresser dans la chaîne de valeur.**
** L'accent mis sur la haute technologie témoigne de la nécessité pour les économies développées d'investir dans l'innovation pour demeurer concurrentielles.**
VANCOUVER, le 18 mars 2014 /CNW/ - La reprise plus forte que prévu d'importantes économies industrialisées a accru la confiance à l'égard des échanges commerciaux à l'échelle mondiale, mais, en raison du ralentissement de la croissance des économies émergentes au cours des dernières années, les perspectives sont contrastées sur la planète. La croissance de l'économie canadienne devrait s'accélérer en 2014 et, surtout, la composition de la croissance devrait être plus équilibrée et plus vaste, selon les plus récentes prévisions de la HSBC sur le commerce international.
Le présent rapport sur les prévisions de la HSBC sur le commerce international indique que l'amélioration de la confiance des entrepreneurs canadiens et l'augmentation de la demande américaine favoriseront le déplacement bien nécessaire des moteurs de la croissance de notre économie, de la demande intérieure vers les exportations et les investissements des entreprises.
Indice de confiance dans les échanges commerciaux de la HSBC
L'indice de confiance dans les échanges commerciaux de la HSBC a augmenté à 115 pour le Canada, ce qui est supérieur à sa moyenne historique de 111 et correspond au niveau de l'indice pour les États-Unis. De fait, le nombre d'entreprises prévoyant une augmentation du volume des échanges commerciaux est le plus élevé depuis que ce sondage existe, soit depuis le début de 2010. Près de 60 % des entreprises du secteur du gros et du détail, et 55 % de celles du secteur de la fabrication prévoient une hausse du volume des échanges commerciaux.
Par contraste, la performance du Canada en matière d'exportations a fléchi en 2012 et en 2013, en raison de la faiblesse de la demande extérieure et de la diminution de la part du Canada dans les exportations mondiales.
L'importance de la technologie
Étant donné que les économies émergentes ciblent les investissements en recherche et développement afin de progresser dans la chaîne de valeur du secteur de la haute technologie, les économies développées devront innover pour demeurer concurrentielles. La technologie est essentielle pour maintenir et améliorer le niveau de vie, stimuler les investissements des entreprises et soutenir le développement de l'économie.
Principales conclusions du rapport
- Les conditions ne sont pas propices à l'innovation au Canada où les activités de recherche et développement sont deux fois moins intenses qu'aux États-Unis, et les crédits d'impôt pour l'innovation, trois fois moins importants.
- La croissance du secteur canadien de la haute technologie a accusé une forte tendance à la baisse après la bulle technologique de 2000. Des obstacles institutionnels, le ralentissement des entrées en bourse de sociétés fermées et des acquisitions de petites entreprises prometteuses par des intérêts étrangers sont autant de facteurs ayant contribué à cette baisse.
- Le financement des investissements dans la haute technologie demeure restreint, car les investisseurs s'intéressent davantage aux secteurs des mines et des ressources. Cette situation pourrait commencer à changer en raison du fléchissement des prix des produits de base.
Les pays émergents, la Chine en tête, augmentent rapidement leurs investissements en recherche et développement, ce qui leur permet de progresser dans la chaîne de valeur. Selon les plus récentes données, la Chine consacre 1,8 % de son PIB annuel à la recherche et développement, ce qui est presque deux fois plus qu'il y a 20 ans.
Au Canada, les investissements en recherche et développement ne sont pas revenus à leur niveau d'avant la récession. Après avoir atteint un sommet de 2,09 % du PIB en 2001, ils se situent actuellement à 1,7 %, ce qui nous classe à l'avant-dernier rang des pays du G7 sur ce plan. Le Canada disposerait donc d'une bonne marge de manœuvre pour accroître la productivité et l'activité économique. À des fins de comparaison, la part des investissements en recherche et développement dans le PIB se situe en moyenne à 2,4 % dans l'ensemble des pays de l'OCDE.
Si le Canada parvient à relancer son secteur technologique, sa main-d'œuvre instruite et son environnement commercial stable le placeront dans une bonne position pour accroître sa part des exportations de biens de haute technologie, surtout si des entreprises canadiennes peuvent s'intégrer aux chaînes d'approvisionnement américaines des pays émergents.
Le rythme de croissance des exportations canadiennes de biens de haute technologie, qui était de 1 % par année, en moyenne, au cours des 10 dernières années, devrait s'établir à 6 % par année à moyen terme. La croissance des importations de biens de haute technologie du Canada devrait également s'accélérer, passant d'une moyenne de 5 % par année au cours des 10 dernières années à 7 % par année à moyen terme. Cela permettra au Canada de profiter des avancées de la recherche et du développement à l'étranger.
Ben Arber, responsable en chef, Commerce international et financement des comptes clients, à la Banque HSBC Canada, a affirmé : « L'exemple de la haute technologie permet de tirer des leçons pour d'autres secteurs et de mieux prévoir les tendances du commerce international. Les économies développées qui détiennent les droits de propriété intellectuelle possèdent encore la plus grosse part du gâteau, mais le sous-investissement en recherche et développement pourrait menacer leur avantage concurrentiel et donner l'occasion aux pays émergents de gagner du terrain. L'économie mondiale devient de plus en plus axée sur le savoir et le Canada doit donc impérativement investir davantage dans la recherche et la formation pour conserver sa compétitivité et améliorer ses possibilités de croissance économique. »
Croissance à court terme
Plus de la moitié des répondants canadiens (58 %) prévoient que les volumes des échanges commerciaux avec l'étranger augmenteront à court terme, comparativement à 50 % il y a seulement six mois. Il y a eu une forte augmentation du nombre d'entreprises qui attribuent l'amélioration des perspectives à des stratégies d'expansion des affaires (de 3 % à 14 %) et à des améliorations de produits (de 3 % à 9 %).
Les États-Unis sont perçus comme la région la plus prometteuse à court terme pour les échanges commerciaux, puisque plus de 50 % des répondants ont indiqué que ce pays présente les meilleures occasions d'affaires. Mais, bien que les États-Unis représentent le corridor commercial privilégié par le Canada, deux tiers (65 %) des entreprises du secteur du gros et du détail ont indiqué qu'un taux de change défavorable représente une contrainte pour leur entreprise, en raison de l'augmentation des coûts des importations.
Croissance à long terme
À plus long terme, les économies émergentes devraient constituer la principale source de la croissance des échanges commerciaux, car les facteurs structurels favorisant la croissance à long terme de ces économies demeurent intacts. La Chine représente déjà près du cinquième du total des échanges commerciaux de marchandises des pays couverts par l'enquête, et cette part devrait augmenter à plus de 30 % d'ici 2030.
Les secteurs des produits du pétrole, du matériel de transport et de la machinerie industrielle devraient être ceux qui contribueront le plus à la croissance des exportations à court et à moyen terme. Du côté des importations, les secteurs de la machinerie industrielle, du matériel de transport, et du matériel de technologie de l'information et des communications devraient être les plus cruciaux pour le Canada.
Pour recevoir les nouvelles les plus récentes du service de presse de la HSBC, suivez-nous sur Twitter : www.twitter.com/HSBC_Press.
Pour obtenir un exemplaire du rapport sur les prévisions de la HSBC sur le commerce international ou de plus amples renseignements, ouvrez une session sur le site http://www.globalconnections.hsbc.com/. Vous pouvez aussi obtenir sur demande un document infographique illustrant les faits saillants des plus récentes prévisions sur le commerce international.
Les prévisions de la HSBC sur le commerce international regroupent des statistiques sur les 25 pays et territoires dont les échanges commerciaux sont les plus importants.
Notes aux rédacteurs :
Prévisions de la HSBC sur le commerce international - modélisées par Oxford Economics
Oxford Economics a créé, pour la HSBC, un service personnalisé qui offre des prévisions quant aux échanges commerciaux bilatéraux pour la totalité des importations et des exportations de produits, en fonction des propres analyses et prévisions de la HSBC à l'égard de l'économie mondiale afin de générer un portrait complet des échanges commerciaux bilatéraux pour la totalité des importations et des exportations de produits, ainsi que des balances commerciales entre 180 paires de pays.
Oxford Economics utilise un cadre de modélisation mondial, basé en partie sur les liens commerciaux, qui assure une parfaite cohérence entre tous les pays. Les prévisions tiennent compte de facteurs tels que le taux de croissance de la demande dans le pays destinataire et la compétitivité du pays exportateur. Les exportations, les importations et les balances commerciales sont établies selon les estimations historiques et les prévisions pour les périodes suivantes : 2014-2016, 2017-2020 et 2021-2030. Les secteurs sont définis selon la Classification type pour le commerce international (CTCI) établie par les Nations Unies et regroupés dans 30 catégories. Pour obtenir de plus amples informations à propos de la modélisation des secteurs, consultez le http://www.globalconnections.hsbc.com/
L'indice de confiance dans les échanges commerciaux de la HSBC
L'indice de confiance dans les échanges commerciaux de la HSBC, qui est établi par TNS pour le compte de la HSBC et qui couvre 23 marchés, constitue la plus vaste enquête mondiale sur la confiance des entreprises. Les résultats du dernier sondage regroupent les prévisions de 5 800 exportateurs, importateurs et négociants de PME pour les six prochains mois à l'égard : du volume des échanges; des risques encourus par les fournisseurs; des besoins de financement du commerce international et de l'accès à ce type de financement; de l'incidence des taux de change et de la réglementation. Le dernier sondage a été effectué en novembre et en décembre 2013, et évalue les attentes et les perceptions d'hommes d'affaires quant aux perspectives de croissance de leur entreprise et de leurs activités commerciales internationales au cours des six prochains mois.
Services aux entreprises de la HSBC
Depuis presque 150 ans, la HSBC est présente là où il y a de la croissance et aide ses clients à saisir les occasions qui se présentent à eux. Aujourd'hui, les Services aux entreprises de la HSBC répondent aux besoins de clients - de la petite entreprise jusqu'à la multinationale - dans près de 60 marchés développés et émergents aux quatre coins du monde. Ils aident les entreprises à prendre de l'expansion en leur offrant des outils et des conseils, notamment en matière de fonds de roulement, de financement du commerce international et de gestion des paiements et des fonds. Forte d'un réseau couvrant les trois quarts des zones de commerce mondiales, la HSBC est le chef de file mondial dans les services de commerce international et les services bancaires aux entreprises. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le www.hsbc.com/1/2/business-and-commercial
Banque HSBC Canada
La Banque HSBC Canada, filiale de la société HSBC Holdings plc, est le chef de file des banques internationales au Canada. Avec un actif de 2 671 milliards de $ US au 31 décembre 2013, le Groupe HSBC, qui compte environ 6 300 bureaux répartis dans 75 pays et territoires, se classe parmi les consortiums de services bancaires et financiers les plus importants au monde.
SOURCE : Banque HSBC Canada
Sharon Wilks
Vice-président adjointe, responsable en chef des relations avec les médias
Banque HSBC Canada
416-868-3878
Fabrice de Dongo
Premier directeur, relations avec les médias
Banque HSBC Canada
416-868-8282
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