Le rapport de l'OCPM - Centres de traitement des matières organiques

« Ces recommandations sont à propos, car l'équité territoriale n'est pas négociable ! » - Caroline Bourgeois

MONTRÉAL, le 4 avril 2012 /CNW Telbec/ - « Nous accueillons très favorablement le rapport de l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM) sur les centres de traitements des matières organiques, puisqu'il met de l'avant et avec force le principe d'équité territoriale avec la nécessité de doter l'agglomération de quatre sites de traitement », a affirmé Mme Caroline Bourgeois, conseillère de Pointe-aux-Prairies et porte-parole de l'Opposition officielle en matière de gestion des matières résiduelles.

« Grâce à cette consultation, où plus de 500 personnes se sont fait entendre, il est possible de bonifier le projet de valorisation des matières organiques tout en considérant les inquiétudes des citoyens, notamment à l'égard des risques de nuisances », a-t-elle poursuivi.

Un rapport étoffé et juste

La présidente de l'OCPM souligne dans son rapport que « le projet sur lequel a finalement porté la consultation n'est plus celui déposé au départ par l'agglomération », à la suite du refus d'Aéroports de Montréal (ADM) de considérer son secteur pour un site de compostage. Les propos du vice-président du comité exécutif laissent plutôt entendre que c'est la sortie du rapport qui déterminera le site de l'Ouest. « M. De Sousa et l'administration Tremblay étaient au courant depuis 2011 de la situation, grâce aux multiples correspondances avec Aéroports de Montréal. Que l'administration ait voulu garder cette donnée secrète est inapproprié, car sur le territoire de l'agglomération, tous les citoyens sont égaux. Il n'est donc pas question que ce soit ceux de l'Est ou du Nord qui reçoivent tous les déchets de l'île », a rectifié Mme Bourgeois.

De plus, l'OCPM reconnaît la nécessiter d'associer une chaire universitaire au centre pilote de prétraitement sur le site de la carrière Demix, afin de donner une plus value au projet. « Cette recommandation, tout comme l'équité territoriale, est l'une de nos propositions.  C'est donc une opportunité pour l'Est de Montréal », a affirmé Mme Bourgeois.

« Pour bénéficier des subventions provinciales et fédérales, la mise en place de centres de traitement des matières organiques doit se faire le plus tôt possible. L'ensemble doit se réaliser en tenant compte de l'équité territoriale. Nous invitons donc M. De Sousa à prendre son  bâton de pèlerin et à trouver un terrain dans l'Ouest pour se doter des équipements dont la collectivité a besoin », a conclu Mme Bourgeois.

Militza Jean
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