Le RCLALQ lance sa campagne Les loyers sont trop chers! Stoppons les hausses!
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Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ)12 nov, 2013, 11:00 ET
MONTRÉAL, le 12 nov. 2013 /CNW Telbec/ - Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) lançait ce matin sa campagne nationale pour le contrôle des loyers, sur le thème Les loyers sont trop chers! Stoppons les hausses! Cette campagne met l'emphase sur des solutions réalistes afin d'atteindre un véritable contrôle des loyers. Ces solutions seront mises de l'avant toute l'année via diverses actions entreprises par le RCLALQ et appuyées par les résultats de sa compilation des hausses de loyers 2013.
Présentement, la Régie du logement ne réussit pas à encadrer les augmentations de loyers : Les ménages locataires qui consultent un comité logement pour une hausse de loyer abusive ont subit une augmentation d'en moyenne 3,7% en 2013, pour des logements non rénovés et non chauffés. D'une part, ce pourcentage dépasse de beaucoup l'indice de la Régie, qui recommandait 0,9% de hausse. D'autre part, cette donnée illustre qu'en plus de l'augmentation abusive, aucune réparation n'a été effectuée dans les logements qui en auraient nécessité. Ce n'est pas pour améliorer l'état des logements que les propriétaires augmentent autant les loyers : 83% des propriétaires ont demandé des hausses bien au-delà de ce que le calcul de la Régie leur aurait accordé pour leurs dépenses en 2013. « Ces hausses abusives prennent à la gorge les ménages locataires, qui mettent en péril leurs besoins de base pour payer leur loyer, s'insurge Catherine Tragnée, porte-parole du RCLALQ. Dans les pires des cas, ce sont des dizaines de milliers de locataires qui sont jetés à la rue par la Régie annuellement pour défaut de paiement, alors qu'elle aurait pu éviter ces catastrophes en contrôlant leurs loyers. »
Dans le cadre de sa campagne, le RCLALQ mettra de l'avant des solutions réalistes et nécessaires pour un meilleur contrôle des loyers, comme l'implantation d'un registre des loyers. La Ville de Montréal a d'ailleurs joint sa voix à celle du RCLALQ pour le réclamer, tout comme 32 députés du Parti Québécois qui ont appuyé cette revendication alors qu'ils étaient dans l'opposition. Le RCLALQ compte leur rappeler leurs engagements et solliciter l'appui des nouveaux députés péquistes. « Il serait simple et peu coûteux de permettre à tout le monde de se loger décemment, plaide Mme Tragnée. Il suffirait de rendre obligatoires et universels les mécanismes déjà en place. Tout ce qu'il manque, c'est de la volonté politique. »
Le RCLALQ défendra toute l'année les locataires par le biais de sa campagne : Les loyers sont trop chers! Stoppons les hausses! Encore cette année, le RCLALQ distribuera des dizaines de milliers de dépliants informant les locataires sur leur droit de refuser une augmentation de loyer tout en conservant leur logement. Des actions sur le contrôle des loyers auront lieu tout au long de l'hiver, dont une campagne d'éducation populaire sur l'encadrement des loyers. Enfin, puisqu'il est du ressort du gouvernement provincial de réglementer le marché privé afin de garantir le droit fondamental au logement, le RCLALQ organisera le 24 avril, lors de la journée des locataires, une manif nationale pour exiger un contrôle des loyers.
SOURCE : Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ)
Catherine Tragnée, porte-parole du RCLALQ, 514-781-2220
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