Le recours récent à des travailleurs temporaires en vertu d'un programme fédéral met en péril les emplois et les salaires au Canada, selon le Syndicat des Métallos English
TORONTO, le 8 avril 2013 /CNW/ - « La nouvelle selon laquelle RBC remplace 45 de ses employés par des travailleurs de l'Inde constitue une preuve de plus que les grandes sociétés et le gouvernement Harper ont l'intention d'utiliser le Programme des travailleurs étrangers temporaires pour réduire les salaires au Canada », a déclaré Ken Neumann, directeur national du Syndicat des Métallos. « Nous sommes prêts à aider les travailleurs de RBC et à les représenter relativement à toute question de droit. Nous espérons qu'ils communiqueront avec nous. »
Cette nouvelle est encore plus révoltante quand on sait qu'au moment où on licencie des travailleurs plus âgés et comptant de nombreuses années de service, le chef de la direction de la Banque Royale du Canada, Gordon Nixon, a été le chef de la direction d'une banque le mieux payé au Canada. Il a touché 12,6 millions de dollars en salaire, en options sur actions et en primes pour l'exercice 2012. Cela signifie qu'il a été mieux rémunéré que ses homologues de JPMorgan Chase & Co., de Bank of America Corp. et de Citigroup Inc.
Le Syndicat des Métallos fait partie des organisations syndicales qui mènent une offensive visant à dénoncer cette utilisation de travailleurs temporaires qui met en péril les salaires et le niveau de vie au Canada, tout en exposant les travailleurs étrangers à une forme d'exploitation.
Le Syndicat des Métallos s'est joint au mouvement après qu'il a été découvert qu'un consortium canado-chinois avait embauché des travailleurs de la Chine pour mettre en valeur une mine à Tumbler Ridge, en Colombie-Britannique, mais avait refusé de recevoir en entrevue plus de 300 Canadiens ayant présenté leur candidature pour ces emplois.
« Nous sommes catégoriquement opposés à une politique qui vise à réduire notre niveau de vie au Canada et qui continue à exposer les personnes nouvellement arrivées dans notre pays à une nouvelle forme d'exploitation, puisque la capacité des travailleurs temporaires à demeurer au Canada dépend presque entièrement d'un seul employeur et qu'ils n'ont pratiquement aucun moyen d'accéder à la citoyenneté », a ajouté M. Neumann.
SOURCE : Syndicat des Metallos
RENSEIGNEMENTS :
Ken Neumann, 416-558-2510, [email protected]
Joe Drexler, Campagnes stratégiques, 416-434-7907, [email protected]
Bob Gallagher, Communications, 416-434-2221, [email protected]
Partager cet article