Le Recteur de l'Université Laval propose une autre solution pour sortir de la crise des compressions budgétaires rétroactives

QUÉBEC, le 20 déc. 2012 /CNW Telbec/ - Compte tenu de l'impossibilité, reconnue par la plupart des intervenants, d'atteindre la cible de 124M$ (18M$, dans le cas de l'Université Laval) de compressions budgétaires rétroactives annoncées il y a quelques semaines par le Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Science et de la Technologie, le Recteur de l'Université Laval propose une autre solution basée, celle-là, sur l'utilisation d'importantes sommes résiduelles non-allouées dans les coffres de l'État.

À cet égard, il convient de préciser qu'au fil des ans près de 90M$ de sommes non-allouées auraient été accumulées dans le solde du Fonds rattaché à la Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de main-d'œuvre (LDMD) souvent appelée « loi du 1 % ». Une modification légale rendant possible l'utilisation de ces sommes non-allouées constituerait une piste d'action viable permettant au gouvernement de résorber les compressions rétroactives demandées au budget 2012-2013 des universités, tout en maintenant ses cibles d'équilibre budgétaire de même que les initiatives de formation de main-d'œuvre en cours. Cette solution permettait d'éviter de fragiliser davantage le système universitaire tout en instaurant un climat plus serein à la veille du Sommet sur l'enseignement supérieur.

SOURCE : UNIVERSITE LAVAL

Éric Bauce
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