Le Regroupement des Associations de pompiers du Québec (RAPQ) exhorte l'Union des municipalités du Québec à rappeler à l'ordre les maires de plusieurs grandes villes qui tentent de mettre inutilement le feu aux poudres dans le dossier des régimes de retraite
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Regroupement des Associations de Pompiers du Québec (RAPQ)18 mars, 2014, 06:15 ET
MONTRÉAL, le 18 mars 2014 /CNW Telbec/ - Le Regroupement des Associations de pompiers du Québec, qui représente pas moins de 4 500 professionnels de la protection contre les incendies, a vivement déploré aujourd'hui que le maire de Québec, Régis Labeaume, sa collègue de Longueuil, Caroline Saint-Hilaire, Alain Rayes de Victoriaville et 16 autres maires du Québec, aient brandi sans vergogne, ces dernières heures, l'épouvantail d'une hausse brutale des taxes municipales, en plein cœur de la campagne électorale québécoise; conjoncture qu'ils imputent à tort à la situation des régimes de retraite dans le monde municipal.
Le premier vice-président du Regroupement, Éric Gosselin a dit s'interroger sérieusement à savoir si le maire Labeaume et ses collègues ne tentaient tout simplement pas de jeter de l'huile sur le feu afin de discréditer les pompiers et les travailleurs des villes et municipalités qui prônent, pourtant, une solution négociée et non la confrontation afin de trouver une solution gagnante pour toutes les parties à cet épineux enjeu du financement des caisses de retraite. « Les associations de pompiers du Québec n'acceptent pas de faire bêtement les frais des revendications hargneuses des maires du Québec, adressées aux partis politiques et qui demandent des engagements concrets de mêmes partis politiques sur les questions qui touchent au portefeuille des contribuables » a poursuivi le premier vice-président du RAPQ.
DES DÉCLARATIONS INCENDIAIRES, FALLACIEUSES ET INDÉCENTES
Qualifiant d'incendiaires, de fallacieuses et d'indécentes les déclarations du maire Labeaume, notamment, et de la mairesse Saint-Hilaire, à l'effet que les comptes de taxes pourraient augmenter de 300 $ et 100 $ à Québec et Longueuil respectivement, monsieur Gosselin a même dit croire que ces allégations frivoles et sans fondement n'avaient pour but que de masquer sinon l'incompétence, du moins le laxisme passé de certaines administrations municipales qui ont délibérément négligé de réinvestir adéquatement dans les caisses de retraite au fil des ans, bien qu'elles aient prélevé des taxes à coups de dizaines de millions de dollars à cette fin.
Se faisant le défenseur de la négociation, et non de la confrontation, le Regroupement des Associations de pompiers du Québec, le RAPQ, a plutôt invité l'Union des municipalités du Québec à faire preuve de discernement et d'un plus grand sens des responsabilités en évitant de laissant porter le flambeau de la réforme du financement des régimes de retraite par quelques élus qui, visiblement, tentent de se servir des pompiers et des travailleurs municipaux comme boucs émissaires d'une situation dont ils sont en grande partie responsables.
Rappelant que les associations de pompiers du Québec ont déjà négocié dans le passé des ententes équitables, à plusieurs chapitres, le premier vice-président du Regroupement a conclu en affirmant que le Regroupement demeurait d'avis qu'une solution négociée pouvait être trouvée en toute justice et en toute équité pour les travailleurs autant que pour les contribuables et les élus, pour autant qu'un climat de sérénité soit observé par toutes les parties.
SOURCE : Regroupement des Associations de Pompiers du Québec (RAPQ)
Source :
Le Regroupement des Associations de pompiers du Québec
Éric Gosselin, premier vice-président
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