Le Regroupement des CPE de la Montérégie réclame un moratoire sur le développement de places en garderies commerciales non subventionnées
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Regroupement des centres de la petite enfance de la Montérégie11 déc, 2014, 15:05 ET
SAINT-HUBERT, QC, le 11 déc. 2014 /CNW Telbec/ - Le Regroupement des CPE de la Montérégie (RCPEM) réclame un moratoire interrompant toute émission de permis à des garderies commerciales non subventionnées pour la durée du développement des places qui ont été attribuées par le ministère de la Famille tout comme l'a fait le Regroupement des CPE des régions de Québec et Chaudière-Appalaches le 2 décembre dernier dans une lettre adressée à la Ministre de la Famille.
« Pendant que le gouvernement fait obstruction au développement des places attribuées en CPE, il permet le développement anarchique et exponentiel des garderies commerciales non subventionnées » rappelle Claudette Pitre-Robin, directrice générale du RCPEM. Au 31 mars 2003, seulement 1 620 places étaient offertes dans les garderies commerciales non subventionnées pour atteindre le développement de 46 641 places au 31 mars 2014. À chaque mois, ces places continuent de se développer de façon inquiétante. « Ainsi entre le 1er avril et le 30 septembre 2014, 3 161 places de plus voyaient le jour pour atteindre près de 50 000 places et ce, pendant que les CPE font face aux multiples stratégies du gouvernement pour bloquer voir empêcher le développement des places pour lesquelles il a signé des ententes et approuver les dépenses » s'insurge Claudette Pitre-Robin.
Aujourd'hui le gouvernement libéral fait fi de son propre mécanisme visant une transparence dans l'octroi des places et entrave même le développement des CPE tout en favorisant les garderies commerciales non subventionnées qui ne se développent que dans les grands centres là où la clientèle potentielle est abondante. Ce développement inapproprié risque également d'avoir pour conséquence le retrait des projets prévus dans les régions hors des grands centres et des milieux défavorisés.
« Est-ce que la volonté du gouvernement consiste à cesser le développement du réseau des CPE et permettre à des propriétaires de s'enrichir sur le dos des enfants et de leur famille ? Sommes-nous prêts comme société à laisser faire une telle aberration ? Dans le contexte actuel, le gouvernement doit imposer un moratoire sur le développement des garderies commerciales non subventionnées directement (mais par déductions fiscales) » conclut Claudette Pitre-Robin.
SOURCE : Regroupement des centres de la petite enfance de la Montérégie
Relations de presse : Nathalie Sapina, Cellulaire : 514.887.9252
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