L'actif net des déposants s'établit à 226 G$
MONTRÉAL, le 25 févr. 2015 /CNW Telbec/ - La Caisse de dépôt et placement du Québec publie aujourd'hui ses résultats financiers pour l'exercice terminé le 31 décembre 2014 et annonce que le rendement moyen pondéré des fonds des déposants s'élève à 9,6 % sur quatre ans et à 12 % sur un an.
L'actif net attribuable aux déposants atteint 225,9 G$, comparativement à 151,7 G$ au 31 décembre 2010, une hausse de 74,2 G$ sur quatre ans. Sur cette période, la Caisse affiche des résultats de placement nets de 67,2 G$, auxquels s'ajoutent des dépôts nets de 7,0 G$.
ÉVOLUTION DE L'ACTIF NET DE LA CAISSE SUR QUATRE ANS (au 31 déc.)
Un graphique est disponible sur le site internet de la Caisse
En 2014, le rendement de 12 % de la Caisse génère des résultats de placement nets de 23,8 G$ qui s'ajoutent à des dépôts nets de 1,9 G$. Les trois grandes catégories d'actif - Revenu fixe, Placements sensibles à l'inflation et Actions - contribuent de façon importante au rendement du portefeuille global.
« Notre portefeuille a démontré toute sa résilience devant le regain de volatilité engendré par l'effondrement des prix du pétrole, la nouvelle baisse des taux d'intérêt et la forte appréciation de la devise américaine. Durant le second semestre de 2014, nous avons pu tester la solidité de notre stratégie d'investissement et avons continué de livrer des résultats supérieurs aux besoins à long terme de nos déposants », a indiqué Michael Sabia, président et chef de la direction de la Caisse.
Des résultats à plus long terme
Sur cinq ans, le rendement annualisé de la Caisse est de 10,4 %. Sur 10 ans, la Caisse génère un rendement annualisé de 6,5 %, et ce, en dépit de la crise financière. Ce rendement, aligné sur les besoins à long terme de ses déposants, reflète la performance solide de la Caisse depuis 2009.
RENDEMENTS PAR CATÉGORIE D'ACTIF
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« Notre stratégie est claire : des actifs et projets concrets, des titres de grande qualité, plus stables et moins risqués, une exposition accrue à la croissance mondiale et un impact structurant au Québec. Cette stratégie livre des résultats solides sur le long terme. Face à un environnement de marché qui promet d'être plus complexe ces prochaines années, nous allons maintenir le cap », a indiqué Michael Sabia.
Sur quatre ans, les rendements des huit plus grands déposants de la Caisse se situent entre 8,9 % et 10,2 %. En 2014, ils se situent entre 11,0 % et 12,5 %.
FAITS SAILLANTS - STRATÉGIE D'INVESTISSEMENT
Gestion en absolu
La stratégie d'investissement de la Caisse repose sur une approche de gestion en absolu qui vise à construire ses portefeuilles d'investissement selon ses propres convictions, sans tenir compte des indices de référence. Ceux-ci ne servent alors qu'à mesurer, a posteriori, la performance des portefeuilles. L'approche est basée sur une gestion active et une analyse fondamentale et rigoureuse des investissements potentiels.
Aujourd'hui, la Caisse construit la majorité de ses portefeuilles selon cette approche. Déjà, les portefeuilles Actions Qualité mondiale et Actions canadiennes, ainsi que les investissements dans les actifs moins liquides - immeubles, infrastructures et placements privés - sont gérés en absolu. À terme, cette approche s'appliquera à 75 % des placements de la Caisse.
Le portefeuille Actions Qualité mondiale, un pilier de cette stratégie, a ainsi atteint 28,3 G$ d'actifs nets au 31 décembre 2014. Depuis sa création en 2013, il a généré un rendement annualisé de 25,2 %.
Le portefeuille Actions canadiennes a fait l'objet d'un repositionnement et est aujourd'hui beaucoup plus concentré sur des titres choisis en fonction de convictions d'investissement fortes, par exemple la reprise durable aux États-Unis. Ce faisant, il a dégagé un rendement de 13,4 % en 2014, supérieur aux marchés.
Actifs moins liquides
La stratégie de la Caisse mise également sur les actifs tangibles qui génèrent des rendements courants plus stables et prévisibles et qui répondent aux besoins à long terme de ses déposants. Le regain de volatilité anticipé sur les marchés boursiers et les rendements faibles attendus sur les marchés obligataires renforcent d'ailleurs l'importance de ces actifs plus résilients au sein du portefeuille global de la Caisse.
Ces portefeuilles, qui offrent de solides performances dans la durée, génèrent des rendements de 12,7 % sur quatre ans. Ceux-ci sont nettement au-dessus des portefeuilles de marchés boursiers et de revenu fixe qui affichent des rendements respectifs de 10,1 % et 5,6 % sur quatre ans. Le même constat s'observe sur 10 ans.
Entre 2010 et 2014, les trois portefeuilles d'actifs moins liquides ont connu des changements importants.
D'abord, au sein du portefeuille Placements privés, le poids des fonds externes est passé de près de 70 % en 2010 à moins de 45 % en 2014, et ce, au profit des investissements directs qui ont affiché une performance supérieure sur quatre ans.
Du côté de l'immobilier, l'exercice 2014 a été déterminant pour Ivanhoé Cambridge. La filiale de la Caisse a accéléré la mise en œuvre de sa stratégie et a connu une année record au chapitre du volume de transactions avec 5,1 G$ d'acquisitions et 8,6 G$ de ventes d'immeubles. Toutes les transactions poursuivaient le même objectif : se départir des actifs non stratégiques pour recentrer le portefeuille vers des actifs de la plus haute qualité et bâtir une masse critique au sein de certains secteurs et marchés clés. À ce titre, la filiale immobilière de la Caisse a vendu 21 hôtels et fait l'acquisition de propriétés multirésidentielles et d'actifs logistiques, deux secteurs sur lesquels elle entend bâtir à l'avenir. Elle a aussi vendu des immeubles à Munich et à Francfort et a accru sa présence à Manhattan, à Seattle et à Denver.
En infrastructures, la Caisse a poursuivi la diversification géographique et sectorielle de son portefeuille, dont la taille a plus que doublé en quatre ans. En 2014, elle a effectué trois transactions majeures, dont deux aux États-Unis (Indianapolis Power & Light Company et Invenergy) et une au Royaume-Uni (London Array).
Dans le but d'accroître ses investissements dans les actifs moins liquides et de dégager encore plus de valeur par l'efficacité opérationnelle, la Caisse compte bâtir sur son expertise existante en infrastructures au cours des prochaines années. Avec l'approbation de l'Assemblée nationale du Québec, la Caisse prévoit ainsi créer une nouvelle filiale, CDPQ Infra, qui réalisera des projets d'infrastructures publiques de manière intégrée - de la planification à l'exploitation - à l'instar de ce qu'elle fait en immobilier. Dans un premier temps, deux projets de transport collectif sont visés au Québec. La Caisse compte exporter ce nouveau modèle d'affaires et l'utiliser comme stratégie de différenciation sur les marchés mondiaux qui présentent de nombreuses occasions pour ses déposants.
Impact au Québec
Au Québec, la Caisse a continué de jouer un rôle de premier plan auprès des entreprises à toutes les étapes de leur croissance. Elle a mis un accent particulier sur celles qui avaient des visées hors Québec. Ainsi, en 2014, plus du tiers des investissements en capital de développement et en financement privé visait des projets d'expansion d'entreprises québécoises ailleurs au Canada et à l'international. C'est dans ce cadre que la Caisse a investi dans WSP, KDC, Agropur, Hôtels ALT et le cabinet d'architectes Lemay. Au total, les nouveaux investissements et engagements auprès de sociétés québécoises se sont élevés à 2,5 G$ en 2014, les portant à plus de 11,1 G$ sur quatre ans. Les actifs de la Caisse au Québec ont quant à eux atteint 60 G$ au 31 décembre.
L'impact de la Caisse au Québec va bien au-delà de ces chiffres puisqu'elle vise d'abord et avant tout à jouer un rôle structurant et soutenu pour l'économie. Ainsi, par différentes initiatives, la Caisse favorise le développement des PME, renforce la culture entrepreneuriale québécoise et permet la mise en œuvre de projets dont les retombées dépassent les dollars investis. Le programme Innover. Agir., la création souhaitée de la filiale CDPQ Infra et l'investissement pour permettre à Manuvie de développer sa présence au Québec en sont autant d'exemples.
Présence mondiale
Au cours des quatre dernières années, la Caisse a déplacé 5 % de son exposition du Canada vers d'autres marchés afin de diversifier son portefeuille et de profiter davantage de la croissance mondiale. Aujourd'hui, plus de 47 % de son exposition est à l'extérieur du pays. Cela représente plus de 117 G$, contre 72 G$ à la fin 2010.
Cette présence accrue sur les marchés mondiaux s'est notamment traduite par 4,5 G$ d'acquisitions en immobilier aux États-Unis et 3,8 G$ d'investissements en infrastructures aux États-Unis et en Australie. Les annonces faites au début 2015 portent les investissements immobiliers aux États-Unis à plus de 7 G$ depuis la fin 2010. Dans les marchés en croissance, Ivanhoé Cambridge a investi plus de 1 milliard de dollars, notamment pour renforcer sa plateforme de centres commerciaux au Brésil, où son actif a crû de 180 % en quatre ans.
Sur les marchés boursiers, la Caisse a déployé près de 2 G$ aux côtés de partenaires établis au Brésil, en Chine et en Inde. Ceux-ci ont été sélectionnés pour leur connaissance en profondeur des marchés publics émergents ainsi que leur approche de gestion en absolu, alignée sur celle de la Caisse.
En 2014, la Caisse a par ailleurs ouvert des bureaux à Washington et à Singapour. En 2015, elle en ouvrira d'autres à Mexico et à Sydney, deux marchés ciblés en priorité.
INFORMATIONS FINANCIÈRES
Au cours de la dernière année, la Caisse a poursuivi ses efforts pour améliorer son efficacité et a continué de porter une attention particulière à ses charges d'exploitation. Celles-ci, incluant les frais de gestion externe, se sont élevées à 328 M$ en 2014. Le ratio des dépenses s'est établi à 16 cents par 100 $ d'actif net moyen contre 17 cents en 2013 et 19,4 cents en 2010. Ce ratio continue de placer la Caisse parmi les chefs de file mondiaux de sa catégorie de gestionnaires.
Enfin, les agences de notation ont réaffirmé les cotes de crédit de première qualité de la Caisse avec une perspective stable, soit AAA (DBRS), AAA (S&P) et Aaa (Moody's).
À PROPOS DE LA CAISSE DE DÉPÔT ET PLACEMENT DU QUÉBEC
La Caisse de dépôt et placement du Québec est un investisseur institutionnel de long terme qui gère des fonds provenant principalement de régimes de retraite et d'assurances publics et privés. Son actif net s'élève à 226 G$ au 31 décembre 2014. Un des plus importants gestionnaires de fonds institutionnels au Canada, la Caisse investit dans les grands marchés financiers, ainsi qu'en placements privés, en infrastructures et en immobilier à l'échelle mondiale. Pour plus de renseignements : www.lacaisse.com.
Rendements
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REVENU FIXE
DESCRIPTION
La catégorie Revenu fixe permet une réduction du niveau de risque global du portefeuille de la Caisse ainsi qu'un certain appariement entre l'actif et le passif des déposants. Elle constitue également une importante source de liquidité.
Elle est composée de quatre portefeuilles. Les portefeuilles Obligations et Dettes immobilières, dont les actifs nets totalisent 73,3 G$, sont gérés de façon active. Les portefeuilles Valeurs à court terme et Obligations à long terme, dont les actifs nets totalisent 9 G$, sont gérés de façon indicielle.
CONTEXTE DE MARCHÉ
La période 2011-2014 a été marquée par le déploiement d'une série de mesures de stimulation monétaire sans précédent aux États-Unis. Pendant ce temps, en Europe, les autorités de plusieurs pays ont misé sur l'austérité budgétaire alors que la Banque centrale européenne (BCE) s'est contentée d'injecter des liquidités dans le système financier. L'afflux de liquidités résultant des assouplissements quantitatifs, de même que les préoccupations des marchés quant au risque de déflation dans la zone euro et au déclin du prix des matières premières, ont fait chuter les taux d'intérêt à long terme à leur plus bas niveau. La probabilité d'un resserrement monétaire aux États-Unis demeure quant à elle encore bien présente avec la fin du programme d'achat d'actifs de la Réserve fédérale et l'amélioration du marché du travail.
Après une remontée en 2013, les taux d'intérêt des obligations 10 ans du gouvernement canadien ont clôturé l'année 2014 à 1,9 %, en baisse de près de 1 % par rapport au début de l'année.
Évolution des taux d'intérêt des obligations 10 ans du gouvernement canadien
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FAITS SAILLANTS DES RÉSULTATS
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Les portefeuilles de la catégorie Revenu fixe ont profité de la baisse des taux d'intérêt au cours des dernières années. Sur quatre ans, la catégorie d'actif génère des résultats de placement nets de 14 G$. Son rendement annualisé s'élève à 5,6 %, soit 0,7 % au-dessus de l'indice de référence. Pour l'année 2014, la catégorie affiche un rendement de 8,4 %.
OBLIGATIONS
Avec un actif net de 62,9 G$, ce portefeuille géré de façon active représentait 27,9 % de l'actif net total des déposants à la fin de 2014.
Sur quatre ans, il affiche des résultats de placement nets de 10,4 G$ et un rendement annualisé de 5,6 %, soit 0,5 % de plus que son indice de référence. La baisse importante des taux obligataires en 2014 a permis au portefeuille de réaliser un rendement de 8,2 %.
Les baisses de taux se sont traduites par de bons rendements pour les indices obligataires au cours des quatre dernières années. Les obligations de sociétés affichent un rendement de 5,7 %, les obligations provinciales ont réalisé un rendement de 6,3 % alors que les obligations du gouvernement canadien ont produit un rendement de 3,9 % durant la même période. Les rendements excédentaires des obligations provinciales sont dus à leur maturité plus longue. Ceux des obligations de sociétés s'expliquent par des rendements courants plus élevés et par le rétrécissement des écarts de taux.
En 2014, la stratégie du portefeuille Obligations a été maintenue afin de profiter de la reprise économique et de la normalisation graduelle des taux d'intérêt dans un horizon de long terme. Cette stratégie se décline en deux volets :
- Une surpondération des obligations provinciales, notamment celles du Québec, et des obligations de sociétés ouvertes et fermées, pour tabler sur un rétrécissement des écarts de taux et un rendement courant supérieur;
- Un positionnement en vue de réduire l'effet d'une potentielle hausse de taux dans les pays développés sur le long terme.
DETTES IMMOBILIÈRES
Ce portefeuille géré activement se compose de prêts hypothécaires commerciaux canadiens de premier rang sur des actifs immobiliers de qualité.
Sur quatre ans, les résultats de placement nets du portefeuille ont atteint 2,4 G$. Le rendement annualisé s'élève à 7,9 %, soit 2,8 % au-dessus de l'indice de référence. Plus de la moitié de ce rendement absolu provient du rendement courant.
La valeur ajoutée du portefeuille au cours de cette période provient principalement du rendement courant et du rétrécissement des écarts de taux, supérieurs à ceux de l'indice.
Pour l'année 2014, le rendement du portefeuille s'élève à 11,9 %. La baisse des taux d'intérêt explique près de la moitié de ce résultat.
VALEURS À COURT TERME
Géré de façon indicielle, ce portefeuille a réalisé un rendement annualisé de 1,1 % sur quatre ans et de 1 % en 2014. Ces résultats s'expliquent par le faible niveau des taux d'intérêt à court terme au cours des dernières années.
OBLIGATIONS À LONG TERME
Ce portefeuille, géré de façon indicielle, correspond à un peu moins de 1 % de l'actif net des déposants. Sur quatre ans, il a produit un rendement annualisé de 7,9 %. Le rendement de 18,2 % dégagé en 2014 s'explique par les baisses de taux d'intérêt à long terme.
PLACEMENTS SENSIBLES À L'INFLATION
DESCRIPTION
La catégorie Placements sensibles à l'inflation est composée de trois portefeuilles : Immeubles, Infrastructures et Obligations à rendement réel. Elle contient des actifs dont les revenus de placement sont généralement liés à l'inflation. Cela permet de couvrir, en partie, le risque d'inflation associé au passif de plusieurs déposants de la Caisse.
Les portefeuilles Immeubles et Infrastructures, dont les actifs nets totalisent 33 G$, sont gérés de façon active avec une approche de rendement absolu. Le portefeuille Obligations à rendement réel, dont l'actif net s'élève à 1 G$, est géré de façon indicielle.
CONTEXTE DE MARCHÉ
La reprise économique des quatre dernières années aux États-Unis, conjuguée aux baisses généralisées de taux d'intérêt, a permis à cette catégorie d'actif de générer des rendements élevés. En outre, la forte demande des investisseurs institutionnels pour les immeubles et les infrastructures exerce une pression constante sur les prix. La popularité de ces actifs moins liquides s'explique par le fait qu'ils offrent un excellent profil rendement-risque et un revenu courant élevé et stable, tout en permettant de diversifier le risque au sein d'un portefeuille global.
Du côté de l'immobilier, l'afflux de liquidités découlant des politiques monétaires accommodantes des banques centrales a nivelé les primes de risque associées à certains marchés. Par ailleurs, les centres commerciaux et les immeubles de bureaux ont affiché de bons niveaux de rendement courant au Canada et aux États-Unis, notamment grâce à la vigueur des revenus locatifs.
Dans un contexte de volatilité plus marquée sur les marchés boursiers et de rendements faibles attendus sur les marchés obligataires, l'appétit des investisseurs pour les infrastructures est plus fort que jamais. Le souhait des gouvernements de réduire leur déficit budgétaire contribue également à accroître de façon importante le nombre de transactions d'investisseurs privés en infrastructures.
FAITS SAILLANTS DES RÉSULTATS
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La catégorie Placements sensibles à l'inflation a généré les meilleurs résultats en absolu de la Caisse au cours des quatre dernières années. Sur la période, elle produit des résultats de placement nets de 12,4 G$ et affiche un rendement annualisé de 12,1 %. Pour l'année 2014, le rendement de la catégorie s'établit à 11 %.
IMMEUBLES
Sur quatre ans, le portefeuille Immeubles a réalisé un rendement annualisé de 12,1 % et généré 8,8 G$ de résultats de placement nets. Pour 2014, le rendement du portefeuille s'élève à 9,9 %. Ces rendements sont supérieurs au rendement espéré à long terme.
Au cours de cette période, le portefeuille a profité de hausses de valeur importantes de ses centres commerciaux et de ses immeubles de bureaux détenus en Amérique du Nord. De plus, les revenus locatifs des propriétés sont demeurés élevés, grâce à leur haut taux d'occupation.
L'indice de référence a réalisé un rendement de 13,8 % sur quatre ans, qui s'explique en très grande partie par le fait qu'il ne subit pas les effets de la performance faible du secteur hôtelier.
Au cours de 2014, les gestionnaires d'Ivanhoé Cambridge, filiale immobilière de la Caisse, ont poursuivi le repositionnement stratégique du portefeuille, réalisant un volume record de transactions avec 5,1 G$ d'acquisitions et 8,6 G$ de ventes d'immeubles.
- Aux États-Unis, Ivanhoé Cambridge a investi plus de 630 M$ US dans sa plateforme de bureaux en faisant l'acquisition d'immeubles de grande qualité au cœur de Manhattan, Seattle et Denver. À San Francisco, avec son nouveau partenaire Veritas, elle a acquis ses 580 premières unités multirésidentielles au cœur de la ville. Toujours dans l'objectif de renforcer sa présence aux États-Unis, Ivanhoé Cambridge annonçait plus récemment, avec son partenaire Callahan Capital Properties, l'acquisition de l'immeuble Three Bryant Park dans le quartier Midtown Manhattan à New York, pour un montant de 2,2 G$ US.
- En Europe, aux côtés de Blackstone, Ivanhoé Cambridge est devenue le premier actionnaire de Gecina, la troisième plus importante société immobilière cotée en France. En outre, cinq acquisitions dans des marchés clés ont permis de doubler la valeur de la société immobilière de logistique P3 Logistic Parks, détenue en partenariat avec TPG.
- Au Québec, Ivanhoé Cambridge a conclu une entente de copropriété avec Manuvie en vue de construire, détenir et exploiter le projet d'immeuble de bureaux du 900 de Maisonneuve Ouest, au centre-ville de Montréal. La restauration historique et les rénovations du Fairmont Le Château Frontenac figurent également parmi les réalisations de 2014.
- Conformément à sa stratégie, Ivanhoé Cambridge s'est par ailleurs départie des immeubles qui ne correspondaient plus au profil de qualité recherché ni aux secteurs et marchés ciblés. Dans ce cadre, elle a notamment vendu 21 hôtels, dont un portefeuille de 18 hôtels en Europe, et des immeubles à Munich et à Francfort, des marchés où elle ne compte pas bâtir de masse critique. Elle a également vendu un portefeuille d'immeubles commerciaux et de bureaux au Canada totalisant 1,5 G$.
Évolution sectorielle du portefeuille Immeubles
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INFRASTRUCTURES
Sur quatre ans, le portefeuille Infrastructures a réalisé un rendement annualisé de 13,8 % et généré 3,3 G$ de résultats de placement nets. En 2014, le rendement du portefeuille s'élève à 13,2 %. Ces rendements sont supérieurs au rendement espéré à long terme.
Le rendement courant, reflet des très bons résultats des sociétés d'exploitation au sein du portefeuille, explique plus de 60 % du rendement sur quatre ans. La hausse de valeur des actifs en portefeuille, qui témoigne de leur qualité ainsi que de l'appétit des investisseurs pour cette catégorie d'actif, explique quant à elle près de 40 % de la performance sur cette période.
En quatre ans, la taille du portefeuille Infrastructures a plus que doublé. De 4,3 G$ d'actifs en 2010, ce dernier est passé à plus de 10 G$ à la fin 2014. Cette forte progression s'est traduite par une plus grande diversification du portefeuille tant sur les plans géographique que sectoriel. Comme le démontre le tableau ci-après, la construction du portefeuille s'est axée sur un déploiement de capital accru aux États-Unis et en Australie et une moins forte concentration en Europe. En pleine croissance, le portefeuille demeure aujourd'hui concentré dans une dizaine d'actifs importants, ceux-ci représentant près de 90 % de sa valeur.
Évolution de la répartition géographique du portefeuille Infrastructures entre 2010 et 2014
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Sur quatre ans, l'indice de référence affiche un rendement de 17,9 %. Le rendement des 60 titres publics qui constituent cet indice liquide est propulsé par la performance exceptionnelle des marchés boursiers internationaux ces quatre dernières années. De ce rendement, seulement 25 % s'expliquent par les rendements courants des sociétés. Plus de 75 % du rendement est dû à la hausse généralisée des marchés boursiers et à la plus-value associée aux infrastructures par les investisseurs dont l'appétit pour cette catégorie d'actif ne s'affaiblit pas.
En 2014, les gestionnaires du portefeuille ont réalisé des acquisitions totalisant 1,3 G$. Aux États-Unis, la Caisse a annoncé la prise d'une participation de 30 % dans la société de production d'électricité Indianapolis Power & Light Company et a fait l'acquisition d'une participation de 24,7 % dans Invenergy, un leader nord-américain de l'industrie éolienne. En début d'année, la Caisse a fait l'acquisition d'une participation de 25 % dans London Array, le plus grand parc éolien en mer au monde, au large des côtes du Royaume-Uni.
Au cours des prochaines années, les investissements de la Caisse dans les infrastructures se poursuivront de façon importante, notamment au Québec, aux États-Unis et dans les marchés en croissance. La catégorie d'actif est au cœur de la stratégie d'investissement de la Caisse, particulièrement dans un environnement de rendements faibles sur les taux d'intérêt et de volatilité plus forte sur les marchés boursiers.
La Caisse a d'ailleurs récemment annoncé la mise en place d'un nouveau modèle d'affaires pour la réalisation de grands projets d'infrastructures publiques. D'abord mis en œuvre au Québec, ce modèle permettra à la Caisse de développer son expertise en exploitation de projets et lui conférera un avantage concurrentiel lui permettant d'accroître son exposition aux infrastructures ailleurs dans le monde.
OBLIGATIONS À RENDEMENT RÉEL
Ce portefeuille géré de façon indicielle a produit un rendement annualisé de 4,6 % sur quatre ans. Le rendement de 13,2 % réalisé en 2014 s'explique par la baisse des taux réels qui a fait augmenter de façon importante le prix des obligations de longue échéance.
ACTIONS
DESCRIPTION
La catégorie Actions est composée de six portefeuilles. Les portefeuilles Actions canadiennes, Actions Qualité mondiale, Actions des marchés en émergence et Placements privés, dont les actifs nets totalisent 87,1 G$, sont gérés de façon active. Les portefeuilles Actions américaines et Actions EAEO (Europe, Australasie, Extrême-Orient), dont les actifs nets totalisent 19,8 G$, sont gérés de façon indicielle.
CONTEXTE DE MARCHÉ
Les disparités dans les politiques monétaires des banques centrales et dans les politiques budgétaires des gouvernements ont entraîné des différences notables dans la performance économique et boursière des différents pays. Sur quatre ans, le marché boursier aux États-Unis, soutenu par des politiques monétaires expansionnistes et l'amélioration des profits des entreprises, affiche la meilleure performance parmi les marchés boursiers à travers le monde.
Rendement annualisé sur quatre ans
des principaux indices de référence en dollars canadiens
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Aux États-Unis, après plusieurs années d'ajustements difficiles, l'économie se trouve dans une bien meilleure posture avec la baisse importante du taux de chômage. Sa dynamique sous-jacente est robuste et sera renforcée par la chute des prix du pétrole.
En revanche, la situation économique dans la zone euro s'est détériorée et devient de plus en plus complexe. Des améliorations au cadre institutionnel européen ont été apportées, mais la stratégie fondée sur l'austérité budgétaire et sur l'injection de liquidités par la Banque centrale européenne (BCE) s'est soldée par une croissance décevante et un faible niveau d'inflation. La situation économique a forcé la BCE à réagir de façon plus musclée en annonçant, en janvier 2015, un vaste programme d'assouplissement quantitatif, comme l'avaient fait la Banque du Japon et la Réserve fédérale américaine précédemment.
La chute des cours du pétrole de 2014 a eu un effet négatif sur les pays producteurs, comme le Canada, ainsi que sur le secteur énergétique.
La plupart des économies en croissance ont connu un ralentissement notable entre 2011 et 2014 alors que les effets des stimuli budgétaires majeurs mis en place en 2009, particulièrement en Chine, se sont estompés. Toutefois, certains pays s'en sont tirés mieux que d'autres en étant disciplinés sur les plans monétaires et budgétaires et en mettant en place des réformes structurelles.
FAITS SAILLANTS DES RÉSULTATS
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Sur quatre ans, la catégorie Actions est celle qui contribue le plus au rendement global de la Caisse, avec des résultats de placement nets de 36,5 G$, dont plus de 9 G$ proviennent du portefeuille Placements privés. Sur la période, le rendement annualisé de la catégorie s'élève à 10,7 %, légèrement au-dessus de celui de son indice de référence. Pour l'année 2014, son rendement s'établit à 13,9 %.
ACTIONS QUALITÉ MONDIALE
Créé en 2013, le portefeuille Actions Qualité mondiale est investi dans les titres de grandes sociétés établies, exposées à la croissance mondiale, et qui affichent des résultats plus stables avec un risque diminué. Depuis sa création, le portefeuille affiche un rendement annualisé de 25,2 %, comparativement à 18,6 % pour l'indice de référence. Bien qu'il s'agisse d'une trop brève période pour tirer des conclusions, ce résultat est supérieur aux attentes.
En 2014, le portefeuille a profité de la bonne performance du marché boursier américain pour afficher un rendement de 18,5 %. Ce rendement élevé s'explique en grande partie par l'exposition importante aux entreprises d'envergure internationale établies aux États-Unis, dont plusieurs œuvrant dans les secteurs de la santé et de la consommation, ainsi que dans le secteur industriel.
ACTIONS CANADIENNES
Le portefeuille a généré un rendement annualisé de 5,9 % sur quatre ans, soit 0,3 % sous son indice de référence, et produit des résultats de placement nets de 5,4 G$. Depuis son repositionnement en 2012, la performance du portefeuille s'est considérablement améliorée. Sur cette période, il affiche un rendement annualisé de 12 %, soit 0,6 % au-dessus de son indice.
La forte pondération des secteurs des technologies et de la consommation, combinée à une bonne sélection de titres dans ces mêmes secteurs, a contribué positivement au rendement relatif du portefeuille sur quatre ans. En revanche, le positionnement du portefeuille dans le secteur industriel ainsi que le choix de titres dans le secteur des matériaux retranchent de la valeur.
Les titres québécois constituent 34 % du portefeuille de la Caisse, contre 17 % pour l'indice S&P/TSX. Sur quatre ans, l'indice Morningstar Québec Banque Nationale affiche un rendement de 14,1 %, alors que celui de l'indice S&P/TSX s'est établi à 5,1 % sur la même période.
Pour l'année 2014, le portefeuille affiche un rendement élevé de 13,4 %. Guidés par une philosophie de gestion en absolu, vers laquelle a évolué le portefeuille en cours d'année, les gestionnaires ont construit un portefeuille plus concentré et ont privilégié les entreprises fortement exposées au marché américain. Leur sélection de titres dans le secteur de la consommation de base, conjuguée à une importante pondération de ce secteur, contribue également de façon importante à l'écart de rendement positif du portefeuille par rapport à l'indice.
ACTIONS DES MARCHÉS EN ÉMERGENCE
Le rendement annualisé de ce portefeuille s'établit à 2,4 % sur quatre ans, soit 0,2 % au‑dessus de son indice de référence. Ce portefeuille est géré de façon active depuis juillet 2013.
La croissance économique dans les principaux pays émergents (Brésil, Chine, Corée du Sud et Inde) a ralenti au cours des quatre dernières années et la performance des marchés boursiers dans ces pays est inférieure à celle des marchés développés sur la même période. Néanmoins, les perspectives de croissance des économies émergentes devraient permettre de tirer profit de l'expansion de ces marchés au cours des prochaines années.
En 2014, la chute des cours du pétrole a accentué les disparités entre les pays. Les pays exportateurs de pétrole, notamment ceux d'Amérique latine, ont moins bien fait que les pays d'Asie, généralement des consommateurs nets d'énergie.
ACTIONS AMÉRICAINES ET ACTIONS EAEO
Ces deux portefeuilles sont gérés de façon indicielle.
Le portefeuille Actions américaines a produit un rendement annualisé de 20,1 % sur quatre ans et un rendement de 24 % en 2014. La hausse du dollar américain vis-à-vis le dollar canadien durant ces années a eu un effet positif important sur le rendement du portefeuille.
Le portefeuille Actions EAEO a, pour sa part, dégagé un rendement annualisé de 9,2 % sur quatre ans. Le rendement de 4 % produit en 2014 s'explique notamment par les rendements négatifs enregistrés par les marchés boursiers en France et en Allemagne.
PLACEMENTS PRIVÉS
Sur quatre ans, le portefeuille Placements privés a généré d'importants résultats de placement nets de 9 G$, avec un rendement annualisé de 13 %. En 2014, le portefeuille génère un rendement de 12,1 %. Ces rendements sont supérieurs au rendement espéré à long terme.
La hausse des multiples d'évaluation, les améliorations de la performance opérationnelle, la réduction de la dette et la hausse des bénéfices des entreprises détenues en portefeuille ont contribué au solide rendement du portefeuille en absolu, au cours des quatre dernières années. De plus, plusieurs entreprises en portefeuille ont procédé à des refinancements et profité des taux d'intérêt plus bas.
Au cours des dernières années, la composition du portefeuille a changé de façon importante à la suite de la décision de diminuer la proportion des fonds pour augmenter celle des investissements directs. Ainsi, le poids des fonds dans le portefeuille est passé de 68 % en 2009 à 44 % à la fin de 2014. Cette décision a été profitable alors que les placements directs ont obtenu une performance supérieure à celle des fonds au cours des quatre dernières années.
Sur la période de quatre ans, l'indice de référence a réalisé un rendement de 14 % qui s'explique par la forte exposition de l'indice au marché américain. Ce dernier affiche, depuis 2011, une performance exceptionnelle.
La Caisse continue de faire évoluer la stratégie d'investissement du portefeuille Placements privés en s'appuyant sur de nouvelles bases de développement :
- Se positionner comme un investisseur mondial de référence en placements privés, en termes de taille et de performance.
- Investir avec une philosophie de long terme, en gardant le cap malgré la volatilité des marchés et en ajustant la construction du portefeuille en fonction de l'évolution du cycle d'investissement.
- Appuyer les sociétés québécoises en croissance, notamment avec le déploiement du réseau à l'international de la Caisse.
Pour assurer la réalisation de ce plan, plusieurs initiatives stratégiques majeures sont en cours, dont l'ouverture de bureaux à l'étranger et la révision des processus d'investissement afin d'utiliser de façon continue les pleines capacités de la Caisse.
FAITS SAILLANTS - QUÉBEC
PONT À L'INTERNATIONAL
En étant elle-même très présente à l'international, la Caisse continue de jouer un rôle de premier plan pour accompagner les entreprises d'ici qui souhaitent se tailler une place sur les marchés mondiaux. Déjà active sur ce plan depuis quelques années, la Caisse a mené plusieurs transactions liées à des projets d'acquisitions et d'expansion de sociétés québécoises à l'extérieur du Québec en 2014.
Parmi les principaux dossiers du dernier exercice :
WSP (génie-conseil) : investissement dans le cadre de l'acquisition de Parsons Brinckerhoff Group inc., une société d'ingénierie américaine qui emploie près de 13 500 personnes réparties dans 170 bureaux à travers le globe. En plus d'accroître de façon importante la présence de WSP aux États-Unis, l'acquisition lui permet d'approfondir son expertise dans le secteur du transport. |
Agropur (agroalimentaire) : transaction en appui à la stratégie de croissance de l'entreprise afin de financer ses plus récentes acquisitions, dont les actifs de transformation laitière de Davisco aux États-Unis et de Sobeys et Northumberland au Canada. Ces acquisitions permettent à Agropur de se hisser parmi les plus importants transformateurs nord-américains de produits laitiers. |
KDC (santé/beauté) : investissement dans le cadre de l'acquisition de ChemAid Laboratories aux États-Unis. Par des acquisitions et différentes opportunités de développement à l'étranger, KDC prévoit doubler sa production d'ici 2018. L'entreprise est actuellement le seul joueur nord-américain de son secteur avec la masse critique nécessaire pour s'imposer sur la scène internationale. |
Lemay (architecture) : investissement dans le cadre de l'acquisition des actifs québécois d'IBI Group, société torontoise d'architecture. Trois firmes montréalaises deviennent ainsi la propriété de Lemay. Grâce à la transaction, l'entreprise acquiert aussi une participation dans IBI Chine qui exploite des bureaux à Beijing et Shanghai. |
DÉVELOPPEMENT DES PME ET CROISSANCE À LONG TERME
La croissance à long terme des PME québécoises est au cœur de la stratégie de la Caisse qui a la capacité d'investir au fil des ans pour accompagner les entreprises dans leurs projets d'acquisitions, de modernisation et de recherche et développement. En mettant son capital patient et son réseau d'experts à contribution, la Caisse devient un véritable partenaire à long terme des sociétés dans lesquelles elle investit.
Parmi les principaux dossiers de 2014 :
- Groupe Germain Hôtels (tourisme et hôtellerie) : partenaire de l'entreprise depuis près de cinq ans, la Caisse a réinvesti dans les activités du groupe en 2014 afin de permettre le développement des Hôtels ALT dans de nouveaux marchés canadiens, soit Winnipeg, Ottawa et Calgary.
- Groupe Crevier et Tornatech (distribution d'énergie et secteur manufacturier) : toutes deux à l'étape du transfert à la relève, la Caisse a investi pour faciliter l'arrivée des nouveaux dirigeants et permettre à ces entreprises en plein essor de poursuivre leur croissance.
- Fonds Capital-Croissance PME : en partenariat avec le Mouvement Desjardins, près de 74 M$ ont été engagés auprès de plus de 65 entreprises de toutes les régions du Québec au cours de l'année. Cela porte à 260 M$ les investissements dans 250 entreprises depuis la création du fonds en 2010.
ENTREPRENEURIAT
Le dynamisme de l'écosystème entrepreneurial québécois est au cœur des priorités de la Caisse qui cherche à favoriser l'émergence d'une nouvelle génération d'entrepreneurs qui feront le succès des entreprises de demain.
En 2014, par la mise sur pied de l'initiative Innover. Agir., la Caisse a réuni près d'une cinquantaine d'acteurs du milieu, dont une trentaine d'entrepreneurs, afin d'identifier et de prioriser des actions concrètes visant à stimuler la culture entrepreneuriale au Québec. Les actions qui seront déployées en priorité incluent une vaste campagne de sensibilisation à l'entrepreneuriat auprès des jeunes, notamment au sein des milieux scolaires, la création du Cercle des grands entrepreneurs du Québec pour mieux valoriser le métier ainsi qu'un programme pour favoriser la participation de nouveaux entrepreneurs aux conseils d'administration de moyennes et grandes entreprises.
IMMOBILIER ET INFRASTRUCTURES
Les investissements en immobilier et en infrastructures génèrent des retombées importantes pour l'économie des villes et du Québec dans son ensemble.
Depuis déjà plusieurs années, Ivanhoé Cambridge, filiale immobilière de la Caisse, est un acteur de premier plan au Québec. En 2014, en plus d'une prise de participation de 250 M$ dans Cominar, le troisième fonds de placement immobilier en importance au Canada, Ivanhoé Cambridge a annoncé un nouveau projet dans le cadre de son plan pour le centre-ville de Montréal. Ainsi, en vertu d'une entente de développement conjoint avec Manuvie, elle entreprendra la construction de la Maison Manuvie, un immeuble de 27 étages au cœur de la ville. Une fois l'immeuble construit, Manuvie occupera plus de la moitié du prestigieux gratte-ciel.
Au cours des prochaines années, la Caisse continuera d'être un joueur de premier plan dans le cadre de projets majeurs au Québec, notamment par la mise en œuvre du nouveau modèle de réalisations d'infrastructures publiques annoncé au début 2015.
EN CHIFFRES
Depuis quatre ans, la Caisse a appuyé près de 500 PME de toutes les régions du Québec.
Sur quatre ans, les nouveaux investissements et engagements de la Caisse auprès des entreprises québécoises se sont élevés à 11,1 G$, dont 2,5 G$ en 2014.
Au 31 décembre 2014, les actifs de la Caisse au Québec ont atteint 60 G$, dont 35 G$ dans le secteur privé.
SOURCE Caisse de dépôt et placement du Québec
Maxime Chagnon, Directeur principal, Communications avec les médias, Tél. : 514 847-5493, [email protected]
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