Le renversement de la Ligne 9 va générer des retombées économiques positives pour l'industrie pétrochimique et le Québec English
MONTRÉAL-EST, QC, le 10 sept. 2013 /CNW Telbec/ - Suite à la publication d'une étude par l'Institut de recherche et d'information socio-économique (IRIS) au sujet du renversement de la Ligne 9, M. André Brunelle, président du conseil d'administration de l'Association industrielle de l'est de Montréal (AIEM), a tenu à réitérer son appui au projet de la Ligne 9 d'Enbridge. Ce projet structurant pour l'est de Montréal et le Québec va générer des retombées positives pour l'industrie pétrochimique québécoise en assurant un approvisionnement en pétrole canadien aux raffineries de Montréal-Est et de Lévis.
« Il ne fait aucun doute que le projet de renversement de la Ligne 9 va générer des retombées économiques positives pour l'industrie pétrochimique et le Québec », a déclaré M. Brunelle. « L'industrie pétrochimique a beau compter dans ses rangs les québécois les plus compétents, ou avoir accès aux meilleures technologies qui soient, ses chances de réussite sont bien minces si elle n'a pas accès à une matière première de façon compétitive ».
Rappelons que ce projet, qui a pour but de remettre la Ligne 9 dans son sens d'écoulement d'origine entre Sarnia et Montréal, redonnerait l'option d'approvisionner le Québec en pétrole brut de l'Ouest canadien, ce qui viendrait grandement aider nos raffineries à demeurer concurrentielles dans le marché mondial hautement compétitif du raffinage.
En plus d'assurer une plus grande sécurité d'approvisionnement énergétique aux Québécois, le pétrole brut de l'Ouest canadien présente l'avantage d'un coût moindre que celui qui provient de l'étranger et qui alimente actuellement en totalité les industries québécoises du raffinage et de la pétrochimie. Ces dernières seraient donc plus compétitives.
L'AIEM, qui partage les préoccupations des Québécois en matière de protection de l'environnement, a fait le choix d'allier le développement économique au développement durable. En constituant un écosystème dans lequel le produit transformé d'une entreprise devient la matière première d'une autre entreprise de la chaîne, ses membres tentent de réduire autant que faire se peut l'impact de leurs opérations, tout en restant compétitifs. On fait ainsi en sorte que consommer localement soit un choix responsable et synonyme d'avancement pour l'ensemble de la collectivité.
« Selon une étude récente, c'est plus de 4 000 emplois qui dépendent des raffineries et de l'industrie pétrochimique au Québec », d'ajouter M. Brunelle. « Affirmer que le projet ne sera pas bénéfique pour le Québec, c'est tourner le dos à ces milliers de travailleurs qui font la fierté du Québec.» a conclu M. Brunelle.
À propos de l'AIEM
Fondée en 1960 pour la protection de l'environnement, l'Association contribue à l'harmonisation des activités industrielles en milieu urbain. Son mandat est d'offrir aux membres un lieu d'actions concertées, ainsi que des services et des conseils adaptés à leurs besoins d'amélioration continue dans un milieu urbain en constante évolution. À cet égard, ses champs d'action et ses priorités sont en rapport direct avec : le développement durable, la gestion des risques d'accidents industriels majeurs, l'interaction avec les services publics et de liaison avec la communauté locale.
SOURCE : Association Industrielle de l'Est de Montréal (AIEM)
Dimitri Tsingakis
Directeur général
Association Industrielle de l'Est de Montréal (AIEM)
Tel. : (514) 645-8111
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