Le Réseau des gestionnaires de la ressource du phoque documente sur place le début de la saison de la chasse au phoque

OTTAWA, le 15 avril 2014 /CNW/ - Des membres du Réseau des gestionnaires de la ressource du phoque (RGRP) seront sur place afin de documenter le début de la saison de la chasse au phoque dans l'Atlantique Nord, s'entretenant avec les chasseurs de phoques, les représentants d'entreprises de transformation et les habitants des communautés côtières dont la subsistance dépend d'une industrie gérée de manière durable et responsable.

« Le marché intérieur des produits dérivés du phoque s'améliore, a déclaré Dion Dakins, PDG de Carino Processing Ltd. Nous savons que les Canadiens appuient la chasse au phoque, comme le révèle un récent sondage indiquant que 70 p. 100 des Canadiens soutiennent la chasse sous une forme ou une autre. De plus, de nombreux supporteurs issus de divers milieux se sont ralliés en vue d'exprimer leur appui à la suite de l'appel présenté en mars par le Canada devant l'OMC. »

L'industrie de la chasse au phoque est très réglementée et surveillée attentivement. Chaque chasseur de phoque doit détenir un permis et avoir suivi une formation obligatoire en bien-être animal, approuvée par des vétérinaires. 

« Les chasseurs de phoques sont des professionnels ayant reçu une formation, qui vivent de leurs ressources locales, a précisé le président de l'Association canadienne des chasseurs de phoques Eldred Woodford. Malgré ce que prétendent les groupes bien financés de défense des droits des animaux, la chasse au phoque à Terre-Neuve n'est pas qu'une « goutte dans l'océan », mais plutôt une industrie bien réelle, qui fait une différence économique dans la vie de milliers de personnes dans nos communautés ».

Malgré les défis des dernières années que pose l'embargo de l'UE, contesté par le gouvernement du Canada ainsi que par les groupes inuit, le secteur se diversifie en plusieurs produits variés qui répondent aux besoins changeants des consommateurs, a expliqué Denis Longuépée, de l'Association des chasseurs de phoques des Îles-de-la-Madeleine.

« Outre les vêtements en peau de phoque et l'huile de phoque oméga 3 de qualité, nous sommes témoins depuis quelques années d'une augmentation considérable de la demande de viande de phoque venant de régions urbaines comme Montréal. Les gens sont en effet heureux d'essayer une viande très nutritive durable venant de la région. »

D'après le ministère des Pêches et des Océans, la population de phoques du Groenland de l'Atlantique nord-ouest compte environ 7,3 millions d'individus, soit trois fois plus qu'en 1970. Ce grand nombre de phoques a des répercussions sur les pêches canadiennes, car ils consomment 15 fois plus de poissons que ce que capture la flotte entière de pêche de la côte est.​​

« Notre gouvernement a manifesté un appui à toute épreuve envers l'industrie de la chasse au phoque et les communautés côtières qui en sont tributaires, a affirmé la ministre fédérale des pêches, Gail Shea. Nous continuerons à prendre toutes les mesures nécessaires en vue de mettre en valeur les produits canadiens dérivés du phoque, qui sont de grande qualité, et d'ouvrir de nouveaux marchés pour ces produits ».

Pour suivre les histoires des personnes prenant part à la chasse au phoque et des communautés dont la subsistance dépend d'une industrie gérée de manière durable et responsable, syntonisez la chaîne SSN sur YouTube plus tard cette semaine.

FAITS :

• Une grande majorité de Canadiens appuient la chasse au phoque. Selon le sondage mené en 2014 par Abacus Data, 70 p. 100 des 100 des Canadiens sont en faveur de la chasse au phoque sous une forme ou une autre. Seulement 22 p. 100 des Canadiens se disent opposés à la chasse au phoque sous toutes ses formes.
• ​Les méthodes de chasse au phoque au Canada respectent les pratiques établies en matière de bien-être animal, recommandées par le Groupe de travail de vétérinaires indépendants, l'Autorité européenne de sécurité des aliments, la North Altantic Marine Mammal Conservation Organization et l'Association canadienne des médecins vétérinaires.
  
• La chasse au phoque est un instrument de conservation au Canada. Les gestionnaires fédéraux des ressources halieutiques établissent chaque année un niveau de prélèvement fondé sur des principes de gestion préventive afin de maintenir des populations abondantes.
• La chasse au phoque est une source de revenus saisonniers qui représente 35 p. 100 du revenu annuel d'un chasseur de phoque et qui est disponible seulement pendant une période de l'année où il n'existe pour ainsi dire pas d'autres possibilités en milieu rural. Outre les chasseurs de phoques, des milliers de personnes sont tributaires de l'industrie dans les secteurs complémentaires, comme les conducteurs de camion, les propriétaires de magasins d'approvisionnement, les ouvriers d'usine, les fourreurs et les producteurs et distributeurs d'oméga 3.

Le Réseau des gestionnaires de la ressource du phoque (RGRP) est un organisme national sans but lucratif qui promeut les principes d'utilisation durable et judicieuse et qui s'engage à la conservation et au prélèvement respectueux des espèces de phoques du monde entier, et ce, par le biais d'une bonne gestion scientifique et de méthodes d'utilisation durable acceptées internationalement. Le RGRP se compose de protecteurs de l'environnement, d'Inuit, de vétérinaires, de professionnels de la santé et de représentants du gouvernement et de l'industrie. Pour obtenir de plus amples renseignements, prière de visiter www.sealsandsealing.net

SOURCE : Réseau des gestionnaires de la ressource phoque

Pour parler à un représentant de la communauté de la chasse au phoque, prière de communiquer avec :

Tyler Gogo
Réseau des gestionnaires de la ressource du phoque
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