Le SCEP appuie Brian Topp comme chef du NPD English
Nouvelles fournies par
Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier22 févr, 2012, 11:33 ET
Brian Topp s'adresse à un rassemblement syndical sur les pensions et affirme que les lois sur la faillite sont utilisées contre les travailleurs
TORONTO, le 22 févr. 2012 /CNW/ - L'un des plus grands syndicats du secteur privé au Canada, le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier, a aujourd'hui annoncé son appui à Brian Topp comme prochain chef du Nouveau Parti démocratique.
Le secrétaire-trésorier du SCEP, Gaétan Ménard, a annoncé l'appui du syndicat lors d'une manifestation devant les bureaux de Brookfield Asset Management à Toronto, aujourd'hui, où Brian Topp s'est joint aux retraités qui protestent contre la perte de jusqu'à 40 % de leurs pensions en raison de la cupidité de l'entreprise et du laxisme de la loi canadienne sur la faillite.
« Brian Topp partage la vision de notre syndicat sur la justice économique et l'égalité, et il a l'intelligence ainsi que les compétences politiques pour faire de cette vision une réalité », a déclaré Ménard. « Brian sait que ce qui est bon pour les travailleurs et travailleuses est bon pour l'ensemble des Canadiens. »
En s'adressant à la foule, Brian Topp a souligné que le sort bouleversant des Victimes de Brookfield est le résultat d'un système économique qui favorise les grandes entreprises et les banques plutôt que les travailleurs et leur famille.
« La loi canadienne sur la faillite, la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies, en est un exemple probant », a-t-il dit. « Elle a permis à Brookfield de se dégager de ses engagements de 219 millions de dollars à l'endroit des travailleurs et des retraités. Ce n'est pas la première fois que la LACC qui présente de sérieux défauts est utilisée contre les travailleurs, et ce ne sera pas la dernière », a-t-il déclaré en faisant référence au cas des employés de Nortel et d'autres membres du SCEP, dont ceux chez St. Marys Paper à Sault Ste. Marie.
« Si l'économie replonge en récession ou si la croissance économique reste anémique, les régimes de retraite privés vont continuer d'échouer à honorer leurs engagements et de plus en plus de travailleurs ne recevront pas les prestations de retraite auxquelles ils ont cotisé pendant toute leur vie active.
« Je vais travailler pour m'assurer que les travailleurs soient traités de manière équitable lorsque les compagnies ont des difficultés financières, et je lutterai pour renouveler et bonifier le Régime de pensions du Canada. »
Les « Victimes de Brookfield », des anciens employés de Papiers Fraser, se sont déplacés du Québec et du Nouveau-Brunswick pour demander justice. L'Association des victimes de Brookfield réunit quelque 800 retraités de chacune des usines de l'ancienne société Papiers Fraser à Edmundston et à Thurso, au Québec, qui ont perdu entre 30 et 40 % de leurs pensions à la suite de la restructuration de Papiers Fraser.
Gaétan Ménard, 819-775-6980
Partager cet article