Le SEFPO a une solution pour éviter une grève provinciale dans les collèges
Aujourd'hui, le syndicat a annoncé une date limite pour le déclenchement de la grève, le 11 février 2010 si les parties ne peuvent parvenir à atteindre une entente de règlement sur une nouvelle convention collective.
Toutefois,
"Nous voulons parvenir à une entente de règlement négociée surtout et avant tout," a déclaré Montgomery. "Si les collèges ne veulent pas négocier une telle entente, nous envisageons de renvoyer toutes nos revendications non résolues en arbitrage exécutoire. Il faut toutefois dans ce cas que les collèges donnent leur accord."
Montgomery indique qu'alors que les revendications portant sur la charge de travail et la liberté académique ont une importance primordiale, le syndicat prend aussi en compte les répercussions que la grève pourrait avoir pour les étudiants.
"Si les collèges sont sérieux en ce qui concerne le règlement de nos revendications, nous avons une solution à leur proposer," nous a déclaré Montgomery. "S'ils ne veulent pas négocier de bonne foi ni utiliser le processus d'arbitrage, alors il ressortira clairement quels sont les intérêts qu'ils défendent en premier lieu ...et ce ne sera pas ceux des étudiants."
Warren (Smokey) Thomas, président du SEFPO, dit que bien qu'il soit prêt à soutenir ses membres avec toutes les ressources du syndicat, une grève n'est pas dans le meilleur intérêt de tout le monde.
"Même le premier ministre veut que ces négociations aboutissent de manière à ce que l'éducation des étudiants de l'Ontario ne soit pas compromise," a déclaré Thomas. "Nos membres sont sérieux lorsqu'il s'agit de défendre leurs revendications, mais je crois que l'on peut parvenir à une solution. La balle est maintenant dans le camp des collèges."
Renseignements: Ted Montgomery, président, Équipe de négociation du SEFPO, (416) 578-4255 (cellulaire); Don Ford, Communications du SEFPO, (416) 788-9104
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